Thomas Junta serait un "gentil géant"
Hockey samedi, 12 janv. 2002. 20:17 samedi, 14 déc. 2024. 05:58
CAMBRIDGE, Massachusetts (AP) - Reconnu coupable de l'homicide involontaire du superviseur d'un entraînement de hockey de son fils, Thomas Junta, un chauffeur de camion de 270 livres, a été qualifié de "brute enragée" au cours du procès. Mais cette définition sera contredite par ses proches, lors des représentations présentencielles.
Thomas Junta, 44 ans, a été trouvé coupable d'homicide involontaire, vendredi, relativement à la mort de Michael Costin, le 5 juillet 2000.
Son avocat avait fait valoir que Junta est un "gentil géant" qui, après que son fils eut encaissé un coup de coude au visage pendant un entraînement de hockey, avait confronté M. Costin en lui reprochant de laisser passer de telles brutalités.
Le jury a statué que M. Junta n'avait pas l'intention de tuer M. Costin, mais qu'il avait été trop loin lors de la bagarre qui a suivi la querelle, survenue à l'aréna Burbank, en banlieue de Boston. Il fait face à une sentence maximale de 20 ans, mais la jurisprudence annonce plutôt une peine oscillant entre trois et cinq ans.
Le juré Richard Rotberg a révélé que Junta était apparu, aux yeux du jury, comme un homme "honnête" lors de son témoignage. "Il semble être quelqu'un de terre-à-terre, a-t-il indiqué. Je pense qu'il est très, très désolé de ce qui s'est produit."
Même Gus Costin, le père de la victime, a affirmé qu'il avait eu des paroles apaisantes à l'endroit de Junta, juste avant le verdict, vendredi. "Je lui ai dit: 'Je ne vous déteste pas. Je vous pardonne"', a-t-il révélé.
"C'est un homme qui travaille fort, a ajouté M. Costin. Ce qu'il a fait est terrible, mais je ne crois pas que c'est ce qu'il avait l'intention de faire."
L'avocat de Junta, Thomas Orlandi, a signalé que son client travaillait plus longtemps pendant quatre jours afin de pouvoir passer les trois autres avec ses fils Quinlan, 12 ans, et Kendall, 17 ans, deux passionnés de hockey.
A l'occasion des représentations présentencielles, M. Junta pourra appeler à la barre des proches et des relations qui pourront témoigner en sa faveur, de manière à inciter le juge à la clémence.
Il dispose d'ailleurs d'un grand nombre de personnes disposées à témoigner de sa personnalité - à commencer par ses sept frères et cinq soeurs, qui étaient présents durant le procès et lui ont souvent manifesté leur appui.
Des témoins ont raconté que MM. Junta et Costin étaient tous les deux combatifs le jour de la bagarre, jurant et se colletant devant les enfants.
Certains d'entre eux ont affirmé que M. Costin avait donné le premier coup de poing, tandis que d'autres ont prétendu que M. Junta avait été l'agresseur et qu'il avait vicieusement battu M. Costin jusqu'à ce que celui-ci se retrouve inconscient.
La famille de celui-ci devrait également se faire entendre à l'occasion des représentations présentencielles.
Thomas Junta, 44 ans, a été trouvé coupable d'homicide involontaire, vendredi, relativement à la mort de Michael Costin, le 5 juillet 2000.
Son avocat avait fait valoir que Junta est un "gentil géant" qui, après que son fils eut encaissé un coup de coude au visage pendant un entraînement de hockey, avait confronté M. Costin en lui reprochant de laisser passer de telles brutalités.
Le jury a statué que M. Junta n'avait pas l'intention de tuer M. Costin, mais qu'il avait été trop loin lors de la bagarre qui a suivi la querelle, survenue à l'aréna Burbank, en banlieue de Boston. Il fait face à une sentence maximale de 20 ans, mais la jurisprudence annonce plutôt une peine oscillant entre trois et cinq ans.
Le juré Richard Rotberg a révélé que Junta était apparu, aux yeux du jury, comme un homme "honnête" lors de son témoignage. "Il semble être quelqu'un de terre-à-terre, a-t-il indiqué. Je pense qu'il est très, très désolé de ce qui s'est produit."
Même Gus Costin, le père de la victime, a affirmé qu'il avait eu des paroles apaisantes à l'endroit de Junta, juste avant le verdict, vendredi. "Je lui ai dit: 'Je ne vous déteste pas. Je vous pardonne"', a-t-il révélé.
"C'est un homme qui travaille fort, a ajouté M. Costin. Ce qu'il a fait est terrible, mais je ne crois pas que c'est ce qu'il avait l'intention de faire."
L'avocat de Junta, Thomas Orlandi, a signalé que son client travaillait plus longtemps pendant quatre jours afin de pouvoir passer les trois autres avec ses fils Quinlan, 12 ans, et Kendall, 17 ans, deux passionnés de hockey.
A l'occasion des représentations présentencielles, M. Junta pourra appeler à la barre des proches et des relations qui pourront témoigner en sa faveur, de manière à inciter le juge à la clémence.
Il dispose d'ailleurs d'un grand nombre de personnes disposées à témoigner de sa personnalité - à commencer par ses sept frères et cinq soeurs, qui étaient présents durant le procès et lui ont souvent manifesté leur appui.
Des témoins ont raconté que MM. Junta et Costin étaient tous les deux combatifs le jour de la bagarre, jurant et se colletant devant les enfants.
Certains d'entre eux ont affirmé que M. Costin avait donné le premier coup de poing, tandis que d'autres ont prétendu que M. Junta avait été l'agresseur et qu'il avait vicieusement battu M. Costin jusqu'à ce que celui-ci se retrouve inconscient.
La famille de celui-ci devrait également se faire entendre à l'occasion des représentations présentencielles.