Toujours une question de passion?
Hockey lundi, 7 févr. 2005. 19:03 samedi, 14 déc. 2024. 23:43
OTTAWA (PC) - Ken Dryden estime que le lock-out de la LNH a enseigné à plusieurs Canadiens que leur relation avec leur sport national était beaucoup plus une question d'habitude que de passion.
C'est une révélation qui pourrait faire mal à la Ligue nationale longtemps après que les joueurs soient de retour sur les patinoires, a déclaré le ministre à l'extérieur de la chambre des communes lundi.
"Je crois qu'il y a un certain nombre d'amateurs de hockey dans ce pays qui ont réalisé au cours des derniers mois que c'est peut-être plus une affaire d'habitude que de passion.
"Je pense que c'est encore une passion pour la grande majorité, mais les autres ont découvert qu'il s'agissait peut-être d'autre chose.
"Et même si on parle beaucoup du problème aux États-Unis, je pense que c'en est un aussi dans notre pays."
Dryden a fait ces commentaires au moment où le lock-out est près de compléter son cinquième mois.
Ancien grand gardien qui a gagné six coupes Stanley à Montréal et ancien président des Maple Leafs de Toronto, Dryden, qui est aujourd'hui ministre du Développement social, ne pense pas que le gouvernement fédéral ait un rôle d'arbitre à ce stade-ci.
Pour lui, c'est d'abord aux joueurs et aux propriétaires à s'entendre.
"Leurs philosophies sont tellement éloignées, a-t-il cependant constaté, que je ne vois pas à partir de quoi ils peuvent commencer à discuter.
"Ils se sont rarement rencontrés ces derniers mois, même si on envisage l'annulation complète de la saison, parce qu'ils n'ont pas eu beaucoup de points à discuter.
"C'est là le problème."
Et les deux parties pourraient se retrouver perdantes après avoir privé les amateurs de hockey aussi longtemps, selon Dryden.
"Il ne faut jamais donner une occasion au partisan de découvrir s'il est habité par l'habitude ou la passion", a-t-il conclu.
C'est une révélation qui pourrait faire mal à la Ligue nationale longtemps après que les joueurs soient de retour sur les patinoires, a déclaré le ministre à l'extérieur de la chambre des communes lundi.
"Je crois qu'il y a un certain nombre d'amateurs de hockey dans ce pays qui ont réalisé au cours des derniers mois que c'est peut-être plus une affaire d'habitude que de passion.
"Je pense que c'est encore une passion pour la grande majorité, mais les autres ont découvert qu'il s'agissait peut-être d'autre chose.
"Et même si on parle beaucoup du problème aux États-Unis, je pense que c'en est un aussi dans notre pays."
Dryden a fait ces commentaires au moment où le lock-out est près de compléter son cinquième mois.
Ancien grand gardien qui a gagné six coupes Stanley à Montréal et ancien président des Maple Leafs de Toronto, Dryden, qui est aujourd'hui ministre du Développement social, ne pense pas que le gouvernement fédéral ait un rôle d'arbitre à ce stade-ci.
Pour lui, c'est d'abord aux joueurs et aux propriétaires à s'entendre.
"Leurs philosophies sont tellement éloignées, a-t-il cependant constaté, que je ne vois pas à partir de quoi ils peuvent commencer à discuter.
"Ils se sont rarement rencontrés ces derniers mois, même si on envisage l'annulation complète de la saison, parce qu'ils n'ont pas eu beaucoup de points à discuter.
"C'est là le problème."
Et les deux parties pourraient se retrouver perdantes après avoir privé les amateurs de hockey aussi longtemps, selon Dryden.
"Il ne faut jamais donner une occasion au partisan de découvrir s'il est habité par l'habitude ou la passion", a-t-il conclu.