Trois sérieux rivaux pour le Canada
Hockey lundi, 22 déc. 2008. 17:12 samedi, 14 déc. 2024. 22:36
La Suède, la Russie et les États-Unis seront les plus sérieux rivaux du Canada qui tentera, à compter de vendredi à Ottawa, de décrocher une cinquième médaille d'or d'affilée au Championnat du monde de hockey junior.
La délégation canadienne amorcera la défense de son titre vendredi soir face aux représentants de la République tchèque.
Si l'on exclut les États-Unis, que le Canada affrontera le 31 décembre, les jeunes joueurs de l'entraîneur en chef Pat Quinn ne devraient pas avoir d'ennuis à atteindre la ronde des médailles, puisque leur groupe inclut aussi l'Allemagne, le Kazahstan et les Tchèques. Pour passer au tour suivant, le Canada doit terminer le premier tour parmi les trois premiers de sa section.
Le duel contre la formation américaine sera cependant important puisqu'il risque fort de déterminer quelle équipe terminera au premier rang de ce groupe et qui, du même coup, accédera immédiatement aux demi-finales.
La Suède et la Russie évolueront dans l'autre groupe, tout comme la Finlande, une formation qui ne peut être prise à la légère. La Slovaquie et la Lettonie compléteront cette section.
Les Canadiens bénéficieront de l'appui du public à la Place Banque Scotia. Cela pourrait contrebalancer la jeunesse de l'équipe canadienne, qui réunira huit joueurs âgés de 18 ans et deux autres de 17 ans.
"Il y a du talent au sein de ce groupe, a fait remarquer Quinn. Ce sera à nous, les entraîneurs, et aussi aux joueurs de former un tout et de produire le meilleur effort possible afin de gagner la médaille d'or. Généralement, les équipes les plus unies triomphent. Ce n'est pas toujours une question de talent."
La surface de jeu nord-américaine, plus petite que celles que l'on retrouve en Europe, pourrait procurer un léger avantage à la formation canadienne.
Cependant, elle ne représente plus un obstacle insurmontable pour les Européens qui évoluent déjà sur le continent, que ce soit chez les professionnels ou au niveau junior.
Des absents de taille
À quelques jours du début du tournoi, le Canada n'a pas autant de profondeur à l'attaque que quelques-uns de ses rivaux. Kyle Turris, Sam Gagner, Colton Gillies et Brandon Sutter auraient apporté beaucoup de lustre à la troupe canadienne, mais les quatre joueurs de centre font leurs classes dans la Ligue nationale de hockey et n'ont pas été libérés.
L'absence de ces quatre talentueux attaquants pourrait toutefois permettre à John Tavares de prendre une sérieuse option dans la course visant à déterminer le premier choix de la séance de sélection de juin 2009 au Centre Bell.
Sa performance à Ottawa influencera certainement son rang de sélection l'été prochain, d'autant plus que son plus sérieux rival à ce titre, le défenseur suédois Victor Hedman, participera aussi au tournoi.
La Russie pourra compter sur les attaquants Nikita Filatov, sixième choix de la séance de sélection de la LNH de 2008, et Maxim Mayorov. Les deux joueurs évoluent au sein du club-école des Blue Jackets de Columbus.
Et les rapides suédois pourront se fier sur Oscar Moller, que les Kings de Los Angeles ont accepté de rendre disponible, et Mikael Backlund, un choix de premier tour des Flames de Calgary.
Les États-Unis ont remporté la première médaille d'or de leur histoire en 2004 et depuis, ils ont compté sur suffisamment de joueurs de talent pour répéter l'exploit. L'attaquant James vanRiemsdyk, que les Flyers de Philadelphie ont sélectionné au deuxième rang en 2007, en sera à sa troisième participation au tournoi.
Le jeu d'ensemble, l'unité et du brillant travail derrière le banc des joueurs ont été les principales raisons ayant permis au Canada d'accéder à la plus haute marche du podium lors de chacune des quatre dernières années.
Quinn est l'élément clé de la délégation canadienne qui tentera de répéter son exploit de cinq médailles d'or d'affilée, réalisé entre 1993 et 1997.
Selon Quinn, le Canada n'est probablement pas perçu comme étant la formation la plus talentueuse du tournoi, ce qui signifie que tous les joueurs devront faire leur part.
"Je ne pense pas que l'on nous classe premiers, a dit Quinn. Nous serons les favoris parce que le tournoi a lieu au Canada et que nous sommes supposés gagner tous les ans.
"Je souhaite que notre formation sera bien équilibrée, parce que je ne veux pas devoir me fier sur seulement cinq joueurs pour gagner l'or, a-t-il ajouté. C'est impensable."
La délégation canadienne amorcera la défense de son titre vendredi soir face aux représentants de la République tchèque.
Si l'on exclut les États-Unis, que le Canada affrontera le 31 décembre, les jeunes joueurs de l'entraîneur en chef Pat Quinn ne devraient pas avoir d'ennuis à atteindre la ronde des médailles, puisque leur groupe inclut aussi l'Allemagne, le Kazahstan et les Tchèques. Pour passer au tour suivant, le Canada doit terminer le premier tour parmi les trois premiers de sa section.
Le duel contre la formation américaine sera cependant important puisqu'il risque fort de déterminer quelle équipe terminera au premier rang de ce groupe et qui, du même coup, accédera immédiatement aux demi-finales.
La Suède et la Russie évolueront dans l'autre groupe, tout comme la Finlande, une formation qui ne peut être prise à la légère. La Slovaquie et la Lettonie compléteront cette section.
Les Canadiens bénéficieront de l'appui du public à la Place Banque Scotia. Cela pourrait contrebalancer la jeunesse de l'équipe canadienne, qui réunira huit joueurs âgés de 18 ans et deux autres de 17 ans.
"Il y a du talent au sein de ce groupe, a fait remarquer Quinn. Ce sera à nous, les entraîneurs, et aussi aux joueurs de former un tout et de produire le meilleur effort possible afin de gagner la médaille d'or. Généralement, les équipes les plus unies triomphent. Ce n'est pas toujours une question de talent."
La surface de jeu nord-américaine, plus petite que celles que l'on retrouve en Europe, pourrait procurer un léger avantage à la formation canadienne.
Cependant, elle ne représente plus un obstacle insurmontable pour les Européens qui évoluent déjà sur le continent, que ce soit chez les professionnels ou au niveau junior.
Des absents de taille
À quelques jours du début du tournoi, le Canada n'a pas autant de profondeur à l'attaque que quelques-uns de ses rivaux. Kyle Turris, Sam Gagner, Colton Gillies et Brandon Sutter auraient apporté beaucoup de lustre à la troupe canadienne, mais les quatre joueurs de centre font leurs classes dans la Ligue nationale de hockey et n'ont pas été libérés.
L'absence de ces quatre talentueux attaquants pourrait toutefois permettre à John Tavares de prendre une sérieuse option dans la course visant à déterminer le premier choix de la séance de sélection de juin 2009 au Centre Bell.
Sa performance à Ottawa influencera certainement son rang de sélection l'été prochain, d'autant plus que son plus sérieux rival à ce titre, le défenseur suédois Victor Hedman, participera aussi au tournoi.
La Russie pourra compter sur les attaquants Nikita Filatov, sixième choix de la séance de sélection de la LNH de 2008, et Maxim Mayorov. Les deux joueurs évoluent au sein du club-école des Blue Jackets de Columbus.
Et les rapides suédois pourront se fier sur Oscar Moller, que les Kings de Los Angeles ont accepté de rendre disponible, et Mikael Backlund, un choix de premier tour des Flames de Calgary.
Les États-Unis ont remporté la première médaille d'or de leur histoire en 2004 et depuis, ils ont compté sur suffisamment de joueurs de talent pour répéter l'exploit. L'attaquant James vanRiemsdyk, que les Flyers de Philadelphie ont sélectionné au deuxième rang en 2007, en sera à sa troisième participation au tournoi.
Le jeu d'ensemble, l'unité et du brillant travail derrière le banc des joueurs ont été les principales raisons ayant permis au Canada d'accéder à la plus haute marche du podium lors de chacune des quatre dernières années.
Quinn est l'élément clé de la délégation canadienne qui tentera de répéter son exploit de cinq médailles d'or d'affilée, réalisé entre 1993 et 1997.
Selon Quinn, le Canada n'est probablement pas perçu comme étant la formation la plus talentueuse du tournoi, ce qui signifie que tous les joueurs devront faire leur part.
"Je ne pense pas que l'on nous classe premiers, a dit Quinn. Nous serons les favoris parce que le tournoi a lieu au Canada et que nous sommes supposés gagner tous les ans.
"Je souhaite que notre formation sera bien équilibrée, parce que je ne veux pas devoir me fier sur seulement cinq joueurs pour gagner l'or, a-t-il ajouté. C'est impensable."