Turner Stevenson s'est adapté aux Devils
Hockey vendredi, 15 déc. 2000. 21:18 vendredi, 13 déc. 2024. 19:38
EAST RUTHERFORD, N.J. (PC) - Turner Stevenson demeure très lié avec certains joueurs du Canadien. Brian Savage reste un de ses meilleurs amis. Mais le gros Turner a tourné la page sur son association avec le Canadien et il se dit très heureux chez les Devils.
Il joue en moyenne près de 11 minutes par match, un temps de glace qui lui a permis de marquer trois buts et d'amasser sept passes en 28 matchs. Mais plus important, Stevenson dit avoir changé son jeu depuis son arrivée au New Jersey.
"Larry (Robinson) a modifié ma façon de jouer", explique le patineur de Prince George qui ne sera jamais un joueur de finesse.
"Je ne passe pas mon temps à courir après l'adversaire dans le but d'appliquer une bonne mise en échec. Dans ce sens, le système des Devils est moins exigeant que celui du Canadien. Ici, on préfère que le joueur évolue dans un espace et qu'il attende les occasions de marquer ou de faire un gros jeu."
Martin Brodeur a noté un changement chez Stevenson depuis que les Devils l'ont acquis des Blue Jackets de Columbus le jour même du repêchage d'expansion.
"Il était partout sur la glace. Il cherchait à frapper tout le temps. Je ne sais pas ce qu'on lui a appris mais il a bien changé, raconte le gardien des Devils. Aujourd'hui, il est plus discipliné. Il s'est adapté au style de l'équipe qui est très structuré."
Stevenson laisse entendre que c'est le jour et la nuit entre les Devils et le Canadien.
"Ici, on joue toujours à quatre trios. Il y a tellement de profondeur. A chaque match, on doit retrancher deux joueurs qui sont du niveau de la Ligue nationale.
"A Montréal, c'est différent, ajoute-t-il. Un joueur de quatrième trio est souvent limité à quelques présences par match."
Stevenson reconnaît que les blessures ont contribué aux problèmes que vit le Canadien depuis quelques années.
"Le Canadien a dû rappeler plusieurs joueurs des mineures. Mais on ne peut comparer ces joueurs à des vétérans de 10 ans dans la Ligue nationale. C'est pourquoi des équipes comme Dallas et Detroit ont autant de succès depuis des années. Les mêmes joueurs sont là. On ne peut remplacer l'expérience."
Les "Glorieux"
Stevenson estime que les partisans du Canadien demeurent encore trop accrochés au passé, ce qui complique la vie des joueurs.
"On met beaucoup de pression sur les joueurs en rappelant constamment le passé de l'équipe. Mais à l'époque de Robinson, Montréal misait sur 10 futurs membres du Panthéon de la renommée. Pouvez-vous imaginer ce qu'il en coûterait aujourd'hui pour réunir le même groupe de joueurs?", se demande-t-il.
Stevenson a par ailleurs été surpris par le congédiement d'Alain Vigneault, un entraîneur pour lequel il a beaucoup d'estime.
"Vigneault est un très bon entraîneur. Il connaît le hockey. Je suis convaincu qu'on va le revoir derrière un banc de la LNH. Je pense qu'il a été victime d'une forme d'injustice."
Il joue en moyenne près de 11 minutes par match, un temps de glace qui lui a permis de marquer trois buts et d'amasser sept passes en 28 matchs. Mais plus important, Stevenson dit avoir changé son jeu depuis son arrivée au New Jersey.
"Larry (Robinson) a modifié ma façon de jouer", explique le patineur de Prince George qui ne sera jamais un joueur de finesse.
"Je ne passe pas mon temps à courir après l'adversaire dans le but d'appliquer une bonne mise en échec. Dans ce sens, le système des Devils est moins exigeant que celui du Canadien. Ici, on préfère que le joueur évolue dans un espace et qu'il attende les occasions de marquer ou de faire un gros jeu."
Martin Brodeur a noté un changement chez Stevenson depuis que les Devils l'ont acquis des Blue Jackets de Columbus le jour même du repêchage d'expansion.
"Il était partout sur la glace. Il cherchait à frapper tout le temps. Je ne sais pas ce qu'on lui a appris mais il a bien changé, raconte le gardien des Devils. Aujourd'hui, il est plus discipliné. Il s'est adapté au style de l'équipe qui est très structuré."
Stevenson laisse entendre que c'est le jour et la nuit entre les Devils et le Canadien.
"Ici, on joue toujours à quatre trios. Il y a tellement de profondeur. A chaque match, on doit retrancher deux joueurs qui sont du niveau de la Ligue nationale.
"A Montréal, c'est différent, ajoute-t-il. Un joueur de quatrième trio est souvent limité à quelques présences par match."
Stevenson reconnaît que les blessures ont contribué aux problèmes que vit le Canadien depuis quelques années.
"Le Canadien a dû rappeler plusieurs joueurs des mineures. Mais on ne peut comparer ces joueurs à des vétérans de 10 ans dans la Ligue nationale. C'est pourquoi des équipes comme Dallas et Detroit ont autant de succès depuis des années. Les mêmes joueurs sont là. On ne peut remplacer l'expérience."
Les "Glorieux"
Stevenson estime que les partisans du Canadien demeurent encore trop accrochés au passé, ce qui complique la vie des joueurs.
"On met beaucoup de pression sur les joueurs en rappelant constamment le passé de l'équipe. Mais à l'époque de Robinson, Montréal misait sur 10 futurs membres du Panthéon de la renommée. Pouvez-vous imaginer ce qu'il en coûterait aujourd'hui pour réunir le même groupe de joueurs?", se demande-t-il.
Stevenson a par ailleurs été surpris par le congédiement d'Alain Vigneault, un entraîneur pour lequel il a beaucoup d'estime.
"Vigneault est un très bon entraîneur. Il connaît le hockey. Je suis convaincu qu'on va le revoir derrière un banc de la LNH. Je pense qu'il a été victime d'une forme d'injustice."