Un autre excellent duel en vue
Hockey samedi, 11 avr. 2009. 20:24 jeudi, 12 déc. 2024. 08:53
HAMEENLINNA, Finlande - Ce sont de tels matchs qui prouvent que le hockey féminin peut être compétitif et excitant.
Melody Davidson, l'entraîneure de l'équipe canadienne, souhaite que ses compatriotes au Canada en fassent ce constat lorsque ses joueuses affronteront les États-Unis lors du match pour la médaille d'or du Championnat du monde, dimanche midi.
Bien que le tournoi ait été le théâtre de nombreuses rencontres à sens unique, la victoire de 2-1 du Canada contre les États-Unis lors du match éliminatoire, vendredi, a été marquée par du jeu spectaculaire.
Prédire l'issue de ce deuxième duel entre ces deux puissances est un peu comme tirer à pile ou face, mais Davidson espère que tous ceux qui soutiennent que le hockey féminin est peu compétitif assistent à un match serré.
"Plus de gens regarderont ce match, plus nous serons en mesure d'attirer d'autres amateurs", affirme Davidson. "Il y a des rencontres à sens unique dans tous les sports, masculins et féminins. Souvent, on s'acharne sur le hockey féminin et j'ignore pourquoi. Je sais toutefois qu'il nous faut offrir un spectacle de qualité lorsque l'occasion se présente."
Le score final de l'affrontement de vendredi n'avait aucune incidence au classement, mais le Canada (4-0) et les États-Unis (3-1) ont disputé cette rencontre comme si la vie des joueuses en dépendait.
"Match sans importance, mon œil!", s'est esclaffé Davidson. "Chaque fois que nous affrontons les États-Unis, c'est gros."
La médaille d'or et le droit de se pavaner jusqu'aux Jeux olympiques de Vancouver seront les deux grands enjeux de la rencontre de dimanche.
"Les joueuses de l'équipe gagnante quitteront avec un trophée", a fait remarquer Mark Johnson, l'entraîneur de la formation américaine. "Je pense que ça procure une perspective tout à fait différente."
Les Etats-Unis ont joué pendant presque 18 minutes en désavantage numérique, vendredi. La plupart de ces pénalités ont été le résultat de la fatigue, puisque les Américaines avaient joué le soir précédent contre la Finlande. A force de devoir se défendre à court d'une joueuse aussi souvent, elles ont été inefficaces en avantage numérique, ratant même deux opportunités à cinq contre trois.
Mais Mark Johnson a donné congé à ses joueuses samedi, tout comme Melody Davidson, et les États-Unis tenteront de remporter un deuxième titre mondial d'affilée, ce qui serait un première.
"Nous allons devoir jouer avec plus d'énergie et il faudra éviter de passer du temps au banc des punitions", a reconnu la capitaine des Etats-Unis, Natalie Darwitz.
Après sa performance de 22 arrêts vendredi, Charline Labonté sera de retour devant le filet dimanche. Ce sera la première fois qu'elle amorce la finale du Championnat du monde, bien qu'elle ait joué pendant 19 minutes en relève à Kim St-Pierre l'an dernier en Chine. Jessie Vetter, qui a remporté ses trois derniers départs face au Canada, sera vraisemblablement sa rivale.
La Montréalaise Caroline Ouellette, entraîneure-adjoint à Minnesota-Duluth, connaît très bien Vetter.
"Elle effectuera le premier arrêt, et il sera donc important de s'emparer des retours. Nous devrons aussi nous poster devant son filet pour lui voiler la vue", a confié Ouellette.
Melody Davidson, l'entraîneure de l'équipe canadienne, souhaite que ses compatriotes au Canada en fassent ce constat lorsque ses joueuses affronteront les États-Unis lors du match pour la médaille d'or du Championnat du monde, dimanche midi.
Bien que le tournoi ait été le théâtre de nombreuses rencontres à sens unique, la victoire de 2-1 du Canada contre les États-Unis lors du match éliminatoire, vendredi, a été marquée par du jeu spectaculaire.
Prédire l'issue de ce deuxième duel entre ces deux puissances est un peu comme tirer à pile ou face, mais Davidson espère que tous ceux qui soutiennent que le hockey féminin est peu compétitif assistent à un match serré.
"Plus de gens regarderont ce match, plus nous serons en mesure d'attirer d'autres amateurs", affirme Davidson. "Il y a des rencontres à sens unique dans tous les sports, masculins et féminins. Souvent, on s'acharne sur le hockey féminin et j'ignore pourquoi. Je sais toutefois qu'il nous faut offrir un spectacle de qualité lorsque l'occasion se présente."
Le score final de l'affrontement de vendredi n'avait aucune incidence au classement, mais le Canada (4-0) et les États-Unis (3-1) ont disputé cette rencontre comme si la vie des joueuses en dépendait.
"Match sans importance, mon œil!", s'est esclaffé Davidson. "Chaque fois que nous affrontons les États-Unis, c'est gros."
La médaille d'or et le droit de se pavaner jusqu'aux Jeux olympiques de Vancouver seront les deux grands enjeux de la rencontre de dimanche.
"Les joueuses de l'équipe gagnante quitteront avec un trophée", a fait remarquer Mark Johnson, l'entraîneur de la formation américaine. "Je pense que ça procure une perspective tout à fait différente."
Les Etats-Unis ont joué pendant presque 18 minutes en désavantage numérique, vendredi. La plupart de ces pénalités ont été le résultat de la fatigue, puisque les Américaines avaient joué le soir précédent contre la Finlande. A force de devoir se défendre à court d'une joueuse aussi souvent, elles ont été inefficaces en avantage numérique, ratant même deux opportunités à cinq contre trois.
Mais Mark Johnson a donné congé à ses joueuses samedi, tout comme Melody Davidson, et les États-Unis tenteront de remporter un deuxième titre mondial d'affilée, ce qui serait un première.
"Nous allons devoir jouer avec plus d'énergie et il faudra éviter de passer du temps au banc des punitions", a reconnu la capitaine des Etats-Unis, Natalie Darwitz.
Après sa performance de 22 arrêts vendredi, Charline Labonté sera de retour devant le filet dimanche. Ce sera la première fois qu'elle amorce la finale du Championnat du monde, bien qu'elle ait joué pendant 19 minutes en relève à Kim St-Pierre l'an dernier en Chine. Jessie Vetter, qui a remporté ses trois derniers départs face au Canada, sera vraisemblablement sa rivale.
La Montréalaise Caroline Ouellette, entraîneure-adjoint à Minnesota-Duluth, connaît très bien Vetter.
"Elle effectuera le premier arrêt, et il sera donc important de s'emparer des retours. Nous devrons aussi nous poster devant son filet pour lui voiler la vue", a confié Ouellette.