Un chandail de Henderson aux enchères
Hockey mercredi, 26 mai 2010. 21:49 dimanche, 15 déc. 2024. 05:44
MONTRÉAL - Le chandail revêtu à l'occasion de l'un des plus grands moments de l'histoire sportive canadienne a été mis aux enchères, et pourrait s'avérer la prise la plus prestigieuse de tous les objets de collection associés au sport national du Canada.
Paul Henderson portait ce chandail, doté du numéro 19, lorsqu'il a inscrit le but victorieux lors du huitième et dernier match de la Série du siècle de 1972 entre les vedettes de la Ligue nationale de hockey et celles de l'ancienne Union soviétique.
Ce but a survolté une nation entière, alors que les écoles et les bureaux de tout le pays ont mis de côté leurs tâches quotidiennes afin d'assister aux derniers moments de ce duel historique, le 28 septembre 1972.
"Nous pensons que ce sera probablement le souvenir de hockey le plus important et le plus significatif jamais vendu dans l'histoire", a dit Marc Juteau, président de Collections Classic, une compagnie montréalaise qui s'occupe de la vente du chandail.
M. Juteau s'attend à ce que le chandail de Henderson se vende à un coût plus élevé encore que celui qu'a porté Bobby Orr lors de sa saison recrue, pour lequel un acheteur a déboursé près de 191 200 $.
Selon M. Juteau, certains chandails qu'a portés Wayne Gretzky ont été vendus, privément, pour environ 250 000$. Aussi, au fil des sept dernières années, son entreprise a écoulé des chandails de Orr et de Gretzky pour environ 150 000$ chacun.
Mais selon lui, cette relique est différente.
"Paul Henderson n'est jamais venu près d'accomplir ce que Gretzky a fait durant sa carrière, mais ce moment bien précis, cette série unique, est probablement le moment le plus important de l'histoire du hockey aux yeux de plusieurs", a ajouté M. Juteau.
La vente aux enchères en ligne s'est amorcée lundi et se terminera le 22 juin. Douze offres ont déjà été soumises et la plus élevée se chiffre à 67 000$.
Le propriétaire du chandail, qui souhaite garder l'anonymat, est un survivant du cancer qui a l'intention de donner une partie des profits de cette éventuelle vente à une oeuvre de charité.
Henderson a lui aussi été diagnostiqué d'un cancer, la leucémie lymphoïde chronique, l'automne dernier.
"C'est quelqu'un qui se soucie beaucoup de ce que vit M. Henderson, quelqu'un qui est passé par là", a expliqué M. Juteau.
Henderson avait donné son chandail à un soigneur d'Équipe Canada, qui l'a plus tard vendu. Henderson, un ancien porte-couleurs des Red Wings de Detroit et des Maple Leafs de Toronto, dit avoir tenté - sans succès - de le racheter, il y a quelques années, afin de le céder au Panthéon des sports canadiens.
"J'essayais de l'acheter pour 25 000 $, mais la personne qui l'avait voulait 35 000$", a-t-il confié à la Presse Canadienne mercredi.
Henderson avait donné son bâton et le chandail rouge qu'il portait durant les quatre premiers matchs de la Série du siècle - les matchs joués au Canada - au Temple de la Renommée du hockey.
Henderson n'y a jamais été intronisé, mais il a été admis au Panthéon des sports canadiens, et il croit que son autre chandail - le blanc qu'il portait à Moscou - devrait s'y retrouver.
"C'est là où j'aimerais le voir. Ça n'a aucun sens, pour moi, qu'il reste dans le garde-robe de quelqu'un. Alors aussi bien l'exposer", a-t-il conclu.
Paul Henderson portait ce chandail, doté du numéro 19, lorsqu'il a inscrit le but victorieux lors du huitième et dernier match de la Série du siècle de 1972 entre les vedettes de la Ligue nationale de hockey et celles de l'ancienne Union soviétique.
Ce but a survolté une nation entière, alors que les écoles et les bureaux de tout le pays ont mis de côté leurs tâches quotidiennes afin d'assister aux derniers moments de ce duel historique, le 28 septembre 1972.
"Nous pensons que ce sera probablement le souvenir de hockey le plus important et le plus significatif jamais vendu dans l'histoire", a dit Marc Juteau, président de Collections Classic, une compagnie montréalaise qui s'occupe de la vente du chandail.
M. Juteau s'attend à ce que le chandail de Henderson se vende à un coût plus élevé encore que celui qu'a porté Bobby Orr lors de sa saison recrue, pour lequel un acheteur a déboursé près de 191 200 $.
Selon M. Juteau, certains chandails qu'a portés Wayne Gretzky ont été vendus, privément, pour environ 250 000$. Aussi, au fil des sept dernières années, son entreprise a écoulé des chandails de Orr et de Gretzky pour environ 150 000$ chacun.
Mais selon lui, cette relique est différente.
"Paul Henderson n'est jamais venu près d'accomplir ce que Gretzky a fait durant sa carrière, mais ce moment bien précis, cette série unique, est probablement le moment le plus important de l'histoire du hockey aux yeux de plusieurs", a ajouté M. Juteau.
La vente aux enchères en ligne s'est amorcée lundi et se terminera le 22 juin. Douze offres ont déjà été soumises et la plus élevée se chiffre à 67 000$.
Le propriétaire du chandail, qui souhaite garder l'anonymat, est un survivant du cancer qui a l'intention de donner une partie des profits de cette éventuelle vente à une oeuvre de charité.
Henderson a lui aussi été diagnostiqué d'un cancer, la leucémie lymphoïde chronique, l'automne dernier.
"C'est quelqu'un qui se soucie beaucoup de ce que vit M. Henderson, quelqu'un qui est passé par là", a expliqué M. Juteau.
Henderson avait donné son chandail à un soigneur d'Équipe Canada, qui l'a plus tard vendu. Henderson, un ancien porte-couleurs des Red Wings de Detroit et des Maple Leafs de Toronto, dit avoir tenté - sans succès - de le racheter, il y a quelques années, afin de le céder au Panthéon des sports canadiens.
"J'essayais de l'acheter pour 25 000 $, mais la personne qui l'avait voulait 35 000$", a-t-il confié à la Presse Canadienne mercredi.
Henderson avait donné son bâton et le chandail rouge qu'il portait durant les quatre premiers matchs de la Série du siècle - les matchs joués au Canada - au Temple de la Renommée du hockey.
Henderson n'y a jamais été intronisé, mais il a été admis au Panthéon des sports canadiens, et il croit que son autre chandail - le blanc qu'il portait à Moscou - devrait s'y retrouver.
"C'est là où j'aimerais le voir. Ça n'a aucun sens, pour moi, qu'il reste dans le garde-robe de quelqu'un. Alors aussi bien l'exposer", a-t-il conclu.