Un dernier petit mot pour Paul
Hockey vendredi, 22 avr. 2005. 14:41 vendredi, 13 déc. 2024. 22:18
Paul, Ça m'a pris quelques jours à me décider à t'envoyer ce petit mot. Il était bien sauvé quelque part dans mon ordinateur, mais j'avais pas le goût de l'envoyer. Probablement parce qu'en l'envoyant, j'allais valider le fait que tu es réellement parti pour vrai. C'est pas évident d'envoyer un dernier mot. Mais je le fais pour toi
pour les souvenirs.
Une des premières choses que j'ai faites quand j'ai appris le départ de Paul a été de faire jouer le CD: The way it is, Las Vegas 1970 d'Elvis Presley. Un de ses préférés. Paul disait qu'il aimait ce CD d'Elvis parce que c'était une musique qui venait des « trippes » et que
les musiciens d'Elvis jouaient avec leur cœur. Paul a vécu exactement comme cette musique d'Elvis, avec ses trippes et avec son cœur.
Le destin aura voulu que Paul nous quitte presque au même âge que son idole.
Le départ de Paul me donne un drôle de feeling. Ça me fait mal en dedans, mais en même temps, je ne peux m'empêcher de sourire et même de pouffer de rire à chaque fois que je me remémore certaines histoires abracadabrantes et anecdotes qu'ils nous a faites vivre.
C'est la même chose pour chacun des gens à qui j'ai parlé.
On commence par pleurer, après ça, on se rappelle quelques unes des histoires complètement folles de Paul ou un de ses sketches et on part à rire.
Ça prenait juste Paul pour continuer de nous faire rire, même après son départ.
Ce qui console un peu tout le monde, c'est que Paul a réalisé ses rêves et qu'il a vécu ses passions jusqu'au bout.
Paul, pendant plus de 10 ans, j'ai eu le privilège et la chance unique de te côtoyer, de travailler avec toi, de faire quelques voyages en ta compagnie et surtout de te voir vivre à fond quelques uns de tes « trips » et de tes coups de cœur.
Te souviens-tu de l'imitateur d'Elvis qu'on avait trouvé par hasard dans une pizzeria miteuse, un vrai trou à rat, en Australie pendant les Jeux Olympiques de Sydney? Certainement le pire imitateur d'Elvis sur la planète. Il nous avait fièrement invité dans sa loge qui était en fait la toilette de la pizzeria. Il chantait Elvis au Karaoke avec son gros accent australien pour 60 dollars par soir et nous disait le plus sérieusement du monde qu'il serait en vedette à Las Vegas dans quelques années. On s'était retrouvés à 1 heure du matin sur le trottoir à chanter du Elvis, guitare à la main, avec ce terrible imitateur d'Elvis. Je pense que j'ai jamais autant ri de toute ma vie.
Je vais aussi me souvenir du jour où tu avais fait planter des palmiers dans la cour arrière de ta maison car tu voulais faire une épluchette de blé d'inde sous les palmiers. Ce soir là, le temps qu'une averse passe, on s'était tous mis à l'abri dans ton garage, on devait être plus d'une cinquantaine et on avait fait le jam de musique le plus éclaté que j'ai jamais vu. Ce soir là, tu t'étais même fiancé sous un des palmiers avec Suzanne, le Sombrero sur la tête au son de la musique d'un quatuor de musiciens mexicains que tu avais embauchés pour cette occasion.
Il y a aussi eu les longues randonnées aller-retour Montréal-Ottawa sur l'interminable 417 dans la mini-van de RDS quand on allait tourner des reportages avec les Sénateurs. Il t'arrivait de pratiquer tes répliques pour tes rôles dans les séries télévisées ou bien on écoutait de la bonne musique. Et les soirées de musique quand on pratiquait avec le band de RDS pour jouer au party de Noel.
La dernière fois que je t'ai vu Paul, c'était il y a un mois au salon des véhicules récréatifs. Bien sûr, on a rigolé, mais on a aussi eu le temps de parler un peu
de nos vies et de jaser de ta santé. Car un peu comme tous les gens qui te connaissaient, je m'informais de temps à autres de ta santé.
Sans le savoir Paul, tu m'as donné de grandes leçons
de vie. Tu m'as fait comprendre à quelque part à travers ta belle folie l'importance d'écouter ses coups de cœur et de suivre ses rêves.
Paul, merci du fond du cœur de m'avoir fait partager
et parfois même embarqué dans tes histoires complètement loufoques.
Merci d'avoir partagé avec moi notre passion de la musique, pour toutes ces images que tu as tournées pour moi, pour les rires et les encouragements les jours où ça allait moins bien. Merci Paul d'être passé dans ma vie pendant ces belles années où tu as marqué RDS et les gens par ta présence unique.
Aujourd'hui, quand je lis et j'entends les milliers de témoignages et courriels que tu reçois depuis ton départ, je me réjouis de constater que tu as été un cadeau que la vie a faite a beaucoup, beaucoup de gens, de tous les âges, de toutes les classes, de tous les métiers et professions. Des gens dont tu as touché le cœur par ta simplicité, ta bonté, ta générosité et ton humour.
Aujourd'hui, mes pensées et mes prières sont avec toi, Suzanne, ta mère, ta sœur et tes proches. Je suis convaincu que tu prends déjà soin d'eux.
Histoire de te lever mon chapeau bien haut et de te rendre un hommage qui te ferait certainement rire, permets-moi d'emprunter la célèbre phrase que l'annonceur-maison disait à la fin de chacun des spectacles
d'Elvis Presley.
Ladies and Gentlemen, Paul has left the building. Thank you and Good Night !!!
Salut Paul !!!.
Sylvain Pedneault ou Ped comme tu m'as toujours appelé
Une des premières choses que j'ai faites quand j'ai appris le départ de Paul a été de faire jouer le CD: The way it is, Las Vegas 1970 d'Elvis Presley. Un de ses préférés. Paul disait qu'il aimait ce CD d'Elvis parce que c'était une musique qui venait des « trippes » et que
les musiciens d'Elvis jouaient avec leur cœur. Paul a vécu exactement comme cette musique d'Elvis, avec ses trippes et avec son cœur.
Le destin aura voulu que Paul nous quitte presque au même âge que son idole.
Le départ de Paul me donne un drôle de feeling. Ça me fait mal en dedans, mais en même temps, je ne peux m'empêcher de sourire et même de pouffer de rire à chaque fois que je me remémore certaines histoires abracadabrantes et anecdotes qu'ils nous a faites vivre.
C'est la même chose pour chacun des gens à qui j'ai parlé.
On commence par pleurer, après ça, on se rappelle quelques unes des histoires complètement folles de Paul ou un de ses sketches et on part à rire.
Ça prenait juste Paul pour continuer de nous faire rire, même après son départ.
Ce qui console un peu tout le monde, c'est que Paul a réalisé ses rêves et qu'il a vécu ses passions jusqu'au bout.
Paul, pendant plus de 10 ans, j'ai eu le privilège et la chance unique de te côtoyer, de travailler avec toi, de faire quelques voyages en ta compagnie et surtout de te voir vivre à fond quelques uns de tes « trips » et de tes coups de cœur.
Te souviens-tu de l'imitateur d'Elvis qu'on avait trouvé par hasard dans une pizzeria miteuse, un vrai trou à rat, en Australie pendant les Jeux Olympiques de Sydney? Certainement le pire imitateur d'Elvis sur la planète. Il nous avait fièrement invité dans sa loge qui était en fait la toilette de la pizzeria. Il chantait Elvis au Karaoke avec son gros accent australien pour 60 dollars par soir et nous disait le plus sérieusement du monde qu'il serait en vedette à Las Vegas dans quelques années. On s'était retrouvés à 1 heure du matin sur le trottoir à chanter du Elvis, guitare à la main, avec ce terrible imitateur d'Elvis. Je pense que j'ai jamais autant ri de toute ma vie.
Je vais aussi me souvenir du jour où tu avais fait planter des palmiers dans la cour arrière de ta maison car tu voulais faire une épluchette de blé d'inde sous les palmiers. Ce soir là, le temps qu'une averse passe, on s'était tous mis à l'abri dans ton garage, on devait être plus d'une cinquantaine et on avait fait le jam de musique le plus éclaté que j'ai jamais vu. Ce soir là, tu t'étais même fiancé sous un des palmiers avec Suzanne, le Sombrero sur la tête au son de la musique d'un quatuor de musiciens mexicains que tu avais embauchés pour cette occasion.
Il y a aussi eu les longues randonnées aller-retour Montréal-Ottawa sur l'interminable 417 dans la mini-van de RDS quand on allait tourner des reportages avec les Sénateurs. Il t'arrivait de pratiquer tes répliques pour tes rôles dans les séries télévisées ou bien on écoutait de la bonne musique. Et les soirées de musique quand on pratiquait avec le band de RDS pour jouer au party de Noel.
La dernière fois que je t'ai vu Paul, c'était il y a un mois au salon des véhicules récréatifs. Bien sûr, on a rigolé, mais on a aussi eu le temps de parler un peu
de nos vies et de jaser de ta santé. Car un peu comme tous les gens qui te connaissaient, je m'informais de temps à autres de ta santé.
Sans le savoir Paul, tu m'as donné de grandes leçons
de vie. Tu m'as fait comprendre à quelque part à travers ta belle folie l'importance d'écouter ses coups de cœur et de suivre ses rêves.
Paul, merci du fond du cœur de m'avoir fait partager
et parfois même embarqué dans tes histoires complètement loufoques.
Merci d'avoir partagé avec moi notre passion de la musique, pour toutes ces images que tu as tournées pour moi, pour les rires et les encouragements les jours où ça allait moins bien. Merci Paul d'être passé dans ma vie pendant ces belles années où tu as marqué RDS et les gens par ta présence unique.
Aujourd'hui, quand je lis et j'entends les milliers de témoignages et courriels que tu reçois depuis ton départ, je me réjouis de constater que tu as été un cadeau que la vie a faite a beaucoup, beaucoup de gens, de tous les âges, de toutes les classes, de tous les métiers et professions. Des gens dont tu as touché le cœur par ta simplicité, ta bonté, ta générosité et ton humour.
Aujourd'hui, mes pensées et mes prières sont avec toi, Suzanne, ta mère, ta sœur et tes proches. Je suis convaincu que tu prends déjà soin d'eux.
Histoire de te lever mon chapeau bien haut et de te rendre un hommage qui te ferait certainement rire, permets-moi d'emprunter la célèbre phrase que l'annonceur-maison disait à la fin de chacun des spectacles
d'Elvis Presley.
Ladies and Gentlemen, Paul has left the building. Thank you and Good Night !!!
Salut Paul !!!.
Sylvain Pedneault ou Ped comme tu m'as toujours appelé