Un duel Brodeur/Kiprusoff
Hockey mardi, 14 sept. 2004. 22:03 jeudi, 12 déc. 2024. 00:25
TORONTO (PC) - Avec le retour dans la formation de Martin Brodeur mardi, la finale de la Coupe du monde de hockey a donné lieu à une belle confrontation devant le filet - l'expérimenté Brodeur pour le Canada contre le prometteur Miikka Kiprusoff pour la Finlande.
Certains estiment qu'ils sont les deux meilleurs gardiens au monde en ce moment, mais le gardien réserviste du Canada José Théodore prétend que Kiprusoff a encore beaucoup à prouver avant d'être considéré dans la même catégorie que Brodeur.
"L'un d'eux à remporté trois coupes Stanley et il totalise 400 victoires (403 pour être plus précis) tandis que l'autre a disputé quelque 40 rencontres seulement (85, en fait), a noté Théodore. J'ai du respect pour Kiprusoff. C'est un bon gardien mais il est un peu tôt pour le mettre dans la même catégorie que Martin."
Brodeur, le double lauréat du trophée Vézina qui a guidé le Canada à la conquête de la médaille d'or aux Jeux olympiques de 2002, avait raté la victoire de 4-3 en prolongation contre la République tchèque en demi-finales, samedi, en raison d'une blessure au poignet gauche. Il a été remplacé par Roberto Luongo.
Il était en grande forme mardi, repoussant 27 tirs pour guider le Canada à une victoire de 3-2 contre la Finlande.
Le gardien de 32 ans s'est entraîné, lundi, et il a estimé qu'il était prêt à revenir dans la mêlée. Avant cette blessure, il s'était montré presque invincible, menant le tournoi avec une moyenne de 0,75 et un pourcentage d'arrêts de .970.
Le vétéran de 11 saisons a mérité 30 victoires ou plus lors de neuf saisons consécutives et il est peut-être le plus apte à s'attaquer au record de 551 victoires en carrière détenu par Patrick Roy. Il occupe actuellement le septième rang.
Kiprusoff, âgé de 27 ans, a semblé sortir de nulle part. Il était un réserviste pendant la majeure partie de ses trois saisons à San Jose avant d'être échangé aux Flames de Calgary, le 16 novembre.
L'athlète originaire de Turku, en Finlande, a ensuite mené les Flames à la finale de la coupe Stanley où ils se sont inclinés en sept matches face au Lightning de Tampa Bay.
Puis il a mené la Finlande, pourtant négligée, à la finale de la Coupe du monde.
"Ce n'est pas comme s'il avait 19 ou 20 ans, il a 27 ans, a ajouté Théodore, vainqueur des trophées Vézina et Hart en 2002. Il a dû travailler fort et il était prêt quand il a obtenu sa chance.
"Ce n'était pas facile. A San Jose, il ne jouait pas et il a ensuite eu sa chance à Calgary. Je respecte ça. C'est un bon gardien."
Ses coéquipiers finlandais ne jurent que par lui.
"De nos jours, c'est beaucoup une affaire de gardien, a mentionné le défenseur Toni Lydman, le coéquipier de Kiprusoff à Calgary. Vous ne pouvez concéder de mauvais buts car on assiste souvent à des matches qui se décident par un but.
"Comme ce fut le cas le printemps dernier, c'est Miikka qui nous a conduits jusqu'à la finale. Nous avons bien joué mais c'est lui qui a fait la différence. Lui et Jarome (Iginla), bien sûr. C'est la même chose présentement. Il a été formidable dans ce tournoi et regardez où nous en sommes."
Certains estiment qu'ils sont les deux meilleurs gardiens au monde en ce moment, mais le gardien réserviste du Canada José Théodore prétend que Kiprusoff a encore beaucoup à prouver avant d'être considéré dans la même catégorie que Brodeur.
"L'un d'eux à remporté trois coupes Stanley et il totalise 400 victoires (403 pour être plus précis) tandis que l'autre a disputé quelque 40 rencontres seulement (85, en fait), a noté Théodore. J'ai du respect pour Kiprusoff. C'est un bon gardien mais il est un peu tôt pour le mettre dans la même catégorie que Martin."
Brodeur, le double lauréat du trophée Vézina qui a guidé le Canada à la conquête de la médaille d'or aux Jeux olympiques de 2002, avait raté la victoire de 4-3 en prolongation contre la République tchèque en demi-finales, samedi, en raison d'une blessure au poignet gauche. Il a été remplacé par Roberto Luongo.
Il était en grande forme mardi, repoussant 27 tirs pour guider le Canada à une victoire de 3-2 contre la Finlande.
Le gardien de 32 ans s'est entraîné, lundi, et il a estimé qu'il était prêt à revenir dans la mêlée. Avant cette blessure, il s'était montré presque invincible, menant le tournoi avec une moyenne de 0,75 et un pourcentage d'arrêts de .970.
Le vétéran de 11 saisons a mérité 30 victoires ou plus lors de neuf saisons consécutives et il est peut-être le plus apte à s'attaquer au record de 551 victoires en carrière détenu par Patrick Roy. Il occupe actuellement le septième rang.
Kiprusoff, âgé de 27 ans, a semblé sortir de nulle part. Il était un réserviste pendant la majeure partie de ses trois saisons à San Jose avant d'être échangé aux Flames de Calgary, le 16 novembre.
L'athlète originaire de Turku, en Finlande, a ensuite mené les Flames à la finale de la coupe Stanley où ils se sont inclinés en sept matches face au Lightning de Tampa Bay.
Puis il a mené la Finlande, pourtant négligée, à la finale de la Coupe du monde.
"Ce n'est pas comme s'il avait 19 ou 20 ans, il a 27 ans, a ajouté Théodore, vainqueur des trophées Vézina et Hart en 2002. Il a dû travailler fort et il était prêt quand il a obtenu sa chance.
"Ce n'était pas facile. A San Jose, il ne jouait pas et il a ensuite eu sa chance à Calgary. Je respecte ça. C'est un bon gardien."
Ses coéquipiers finlandais ne jurent que par lui.
"De nos jours, c'est beaucoup une affaire de gardien, a mentionné le défenseur Toni Lydman, le coéquipier de Kiprusoff à Calgary. Vous ne pouvez concéder de mauvais buts car on assiste souvent à des matches qui se décident par un but.
"Comme ce fut le cas le printemps dernier, c'est Miikka qui nous a conduits jusqu'à la finale. Nous avons bien joué mais c'est lui qui a fait la différence. Lui et Jarome (Iginla), bien sûr. C'est la même chose présentement. Il a été formidable dans ce tournoi et regardez où nous en sommes."