Un engagement de Gainey!
Hockey lundi, 29 sept. 2003. 10:26 dimanche, 15 déc. 2024. 10:00
Des huées, Patrice Brisebois va en entendre d'autres. Ca fait depuis 1997, je crois, que ce petit groupe juché dans les hauteurs du Centre Bell lui tombe dessus, donc depuis sept ou huit ans, et je doute que les déclarations incendiaires de Bob Gainey fassent baisser le volume de ces « bornés ».
Cependant, il était temps, que le grand patron hockey fasse connaître vraiment son point de vue sur la question. Gainey l'a fait avec éclat, samedi soir, traitant « les mauvais juges de l'étage supérieur » de jaunes, de bâtards, de jaloux, de peureux. Il leur conseille même de ne plus dépenser un seul « rond » pour venir au Centre Bell, le Canadien n'a pas besoin de tels partisans.
L'attaque virulente vient d'un homme qui a porté avec fierté, pendant 16 ans, l'uniforme tricolore. Cette attaque est dirigée contre un petit groupe d'amateurs qui s'acharne sur un autre athlète qui porte cet uniforme avec fierté. Brisebois ne pratique et ne pratiquera jamais le même style de jeu que son patron mais, rendons-lui ce qui lui appartient, c'est un athlète qui ne manque pas de courage et aussi de loyauté.
Il veut jouer à Montréal, il aime le Canadien et il aime sa ville. Il n'est pas le plus talentueux défenseur de la Ligue nationale mais comme l'exprimait Gainey, il est bon et aussi tenace. Plusieurs athlètes n'auraient pas enduré un tel traitement. Surtout pas depuis aussi longtemps. Brisebois résiste. Il s'accroche. A quoi au juste. « Il n'y a pas de meilleur endroit pour pratiquer ce métier, m'a-t-il déjà mentionné. Je voudrais juste que les gens me croient, j'aime ça ici, c'est chez nous. Je veux y terminer ma carrière. »
Tout a basculé
L'an dernier, tout a basculé, surtout à partir du mois de février, alors qu'il avait dû quitter la période d'échauffement avant le match contre les Maple Leafs, à Toronto. Des problèmes cardiaques l'avaient envoyé sur la touche, une convalescence qui s'était déroulée dans la controverse à la suite d'un voyage éclair de Brisebois en Europe. A la fin du calendrier régulier, alors qu'il faisait un post-mortem de la saison de misère qu'avait traversée son équipe, André Savard, alors directeur général, déclarait que le vétéran défenseur ne pouvait plus demeurer à Montréal, qu'il avait besoin d'un changement d'air. Une déclaration pour le moins étrange et bizarre de la part d'un directeur général qui doit avant tout chercher à valoriser les patineurs à qui il a consenti des contrats mirobolants. En mars dernier, Savard l'avait d'ailleurs échangé aux Devils du New Jersey, en retour de Oleg Tverdovsky, qui poursuit sa carrière en Russie, mais la transaction avait avortée parce que Brisebois n'avait pas voulu effacer la clause de non-échange attachée à son contrat de $4 millions par saison.
Voila soudainement que la situation change. Brisebois vient de gagner l'appui d'une personne importante dans l'organisation du Tricolore, celle de son patron. La réaction du directeur général porte un message et, dans le vestiaire, on doit maintenant réaliser que l'ex-capitaine du Canadien est derrière eux, qu'il va les défendre avec énergie mais, dans les propos qu'il tenait après la victoire de 3-1 du Tricolore aux dépens des Sabres de Buffalo, il faut y voir aussi un message clair. « Je vais être le premier à me porter à votre défense. Mais ne me laissez surtout pas tomber. »
Celui qui mène
Gainey est vraiment le maître à bord, ses remarques ont dû faire grimacer les hautes instances de l'organisation parce qu'il est rare qu'un dirigeant s'attaque à des amateurs comme il l'a fait samedi mais il est de plus en plus évident que l'ex-capitaine déplace beaucoup d'air au niveau du secteur hockey.
Il n'a pas mis de temps à imposer sa philosophie dans les bureaux administratifs du Centre Bell. Comme il a imposé sa philosophie dans le vestiaire et en discutant avec son entraineur, Claude Julien. Samedi, il a réagi comme un ex-joueur mais aussi comme un patron qui recherche le meilleur environnement pour ses patineurs.
On croyait qu'il était pour brasser la cabane après la terrible saison de l'an dernier mais il a préféré donner une autre chance à tous ceux qui étaient là à l'exception de Mariusz Czerkawski et Randy McKay. Gainey a écouté ses lieutenants, il a pris connaissance de l'évaluation de tous et chacun. Parce qu'il s'est tenu loin du hockey, l'an dernier, il s'en est remis à son personnel hockey.
Mais, il est demeuré fidèle à lui-même. Il prendra des décisions quand il aura fait sa propre évaluation. Il a travaillé de cette façon à Dallas. C'est un peu de cette façon que travaillait un autre ex-joueur, Serge Savard. De l'avis de tout le monde au 7e étage, Brisebois devait partir. Pourtant, il est encore là parce que Gainey en a décidé ainsi pour l'instant!
Cependant, il était temps, que le grand patron hockey fasse connaître vraiment son point de vue sur la question. Gainey l'a fait avec éclat, samedi soir, traitant « les mauvais juges de l'étage supérieur » de jaunes, de bâtards, de jaloux, de peureux. Il leur conseille même de ne plus dépenser un seul « rond » pour venir au Centre Bell, le Canadien n'a pas besoin de tels partisans.
L'attaque virulente vient d'un homme qui a porté avec fierté, pendant 16 ans, l'uniforme tricolore. Cette attaque est dirigée contre un petit groupe d'amateurs qui s'acharne sur un autre athlète qui porte cet uniforme avec fierté. Brisebois ne pratique et ne pratiquera jamais le même style de jeu que son patron mais, rendons-lui ce qui lui appartient, c'est un athlète qui ne manque pas de courage et aussi de loyauté.
Il veut jouer à Montréal, il aime le Canadien et il aime sa ville. Il n'est pas le plus talentueux défenseur de la Ligue nationale mais comme l'exprimait Gainey, il est bon et aussi tenace. Plusieurs athlètes n'auraient pas enduré un tel traitement. Surtout pas depuis aussi longtemps. Brisebois résiste. Il s'accroche. A quoi au juste. « Il n'y a pas de meilleur endroit pour pratiquer ce métier, m'a-t-il déjà mentionné. Je voudrais juste que les gens me croient, j'aime ça ici, c'est chez nous. Je veux y terminer ma carrière. »
Tout a basculé
L'an dernier, tout a basculé, surtout à partir du mois de février, alors qu'il avait dû quitter la période d'échauffement avant le match contre les Maple Leafs, à Toronto. Des problèmes cardiaques l'avaient envoyé sur la touche, une convalescence qui s'était déroulée dans la controverse à la suite d'un voyage éclair de Brisebois en Europe. A la fin du calendrier régulier, alors qu'il faisait un post-mortem de la saison de misère qu'avait traversée son équipe, André Savard, alors directeur général, déclarait que le vétéran défenseur ne pouvait plus demeurer à Montréal, qu'il avait besoin d'un changement d'air. Une déclaration pour le moins étrange et bizarre de la part d'un directeur général qui doit avant tout chercher à valoriser les patineurs à qui il a consenti des contrats mirobolants. En mars dernier, Savard l'avait d'ailleurs échangé aux Devils du New Jersey, en retour de Oleg Tverdovsky, qui poursuit sa carrière en Russie, mais la transaction avait avortée parce que Brisebois n'avait pas voulu effacer la clause de non-échange attachée à son contrat de $4 millions par saison.
Voila soudainement que la situation change. Brisebois vient de gagner l'appui d'une personne importante dans l'organisation du Tricolore, celle de son patron. La réaction du directeur général porte un message et, dans le vestiaire, on doit maintenant réaliser que l'ex-capitaine du Canadien est derrière eux, qu'il va les défendre avec énergie mais, dans les propos qu'il tenait après la victoire de 3-1 du Tricolore aux dépens des Sabres de Buffalo, il faut y voir aussi un message clair. « Je vais être le premier à me porter à votre défense. Mais ne me laissez surtout pas tomber. »
Celui qui mène
Gainey est vraiment le maître à bord, ses remarques ont dû faire grimacer les hautes instances de l'organisation parce qu'il est rare qu'un dirigeant s'attaque à des amateurs comme il l'a fait samedi mais il est de plus en plus évident que l'ex-capitaine déplace beaucoup d'air au niveau du secteur hockey.
Il n'a pas mis de temps à imposer sa philosophie dans les bureaux administratifs du Centre Bell. Comme il a imposé sa philosophie dans le vestiaire et en discutant avec son entraineur, Claude Julien. Samedi, il a réagi comme un ex-joueur mais aussi comme un patron qui recherche le meilleur environnement pour ses patineurs.
On croyait qu'il était pour brasser la cabane après la terrible saison de l'an dernier mais il a préféré donner une autre chance à tous ceux qui étaient là à l'exception de Mariusz Czerkawski et Randy McKay. Gainey a écouté ses lieutenants, il a pris connaissance de l'évaluation de tous et chacun. Parce qu'il s'est tenu loin du hockey, l'an dernier, il s'en est remis à son personnel hockey.
Mais, il est demeuré fidèle à lui-même. Il prendra des décisions quand il aura fait sa propre évaluation. Il a travaillé de cette façon à Dallas. C'est un peu de cette façon que travaillait un autre ex-joueur, Serge Savard. De l'avis de tout le monde au 7e étage, Brisebois devait partir. Pourtant, il est encore là parce que Gainey en a décidé ainsi pour l'instant!