Un faux-pas difficile à expliquer
Toronto Maple Leafs samedi, 27 janv. 2007. 23:26 jeudi, 12 déc. 2024. 11:58
TORONTO (PC) - Le Canadien a raté sa rentrée suivant le congé du match des étoiles, ce qui n'est pas sans soulever des inquiétudes.
"Si on est incapable de se préparer adéquatement pour un match contre les Maple Leafs un samedi soir à Toronto, on va avoir des problèmes d'ici la fin de la saison", a affirmé Guy Carbonneau.
Un journaliste venait de faire remarquer à l'entraîneur que l'équipe avait perdu un rang au classement de l'Est, ayant été doublé par les Sénateurs d'Ottawa. Et les deux équipes en viennent aux prises, lundi, au Centre Bell.
"C'est inquiétant, effectivement. On pourrait invoquer la rouille après une semaine d'inactivité, mais les Maple Leafs n'avaient pas trop l'air rouillés, eux."
"On sait ce qui s'en vient, a-t-il poursuivi. On sait que l'intensité va augmenter et que les matchs vont être plus difficiles."
Le défenseur Sheldon Souray, qui a lui-même connu une soirée difficile, n'a pas mâché ses mots.
"Par où commencer?, a-t-il lancé d'entrée de jeu. On a parlé, avant la rencontre, de l'importance de faire plusieurs choses, comme éviter les pénalités le plus possible et exercer de la pression sur la défense des Leafs. On n'a absolument rien fait."
"C'est un manque d'engagement de notre part et de désir de vaincre", a ajouté Souray, en disant qu'il n'avait pas ressenti de fébrilité dans le vestiaire avant le match.
"On est meilleurs que les Maple Leafs, on l'a prouvé au cours des 50 premiers matchs. Ils trouvent toujours le moyen d'augmenter l'intensité d'un cran contre nous. Et on est incapables d'égaler leur effort."
"Les Leafs manquent les services de plusieurs bons joueurs, mais ils composent avec les éléments qu'ils ont sous la main. Nous, on est une équipe facile à affronter depuis une quinzaine de matchs. On joue avec mollesse. Les rivaux en profitent pour exercer beaucoup de pression. On doit, nous les défenseurs, précipiter nos gestes, avec comme résultat qu'on commet des erreurs. On passe trop de temps à essayer de se défendre dans notre zone."
On a demandé à Souray s'il était préoccupé par la situation.
"Oui, parce que ce n'est pas comme un interrupteur qu'on peut mettre en marche à l'aide d'un doigt. Les équipes vont être affamées d'ici la fin de la saison. Elles vont vouloir nous rattraper au classement. On doit cesser de parler et passer de la parole aux actes."
"Si on est incapable de se préparer adéquatement pour un match contre les Maple Leafs un samedi soir à Toronto, on va avoir des problèmes d'ici la fin de la saison", a affirmé Guy Carbonneau.
Un journaliste venait de faire remarquer à l'entraîneur que l'équipe avait perdu un rang au classement de l'Est, ayant été doublé par les Sénateurs d'Ottawa. Et les deux équipes en viennent aux prises, lundi, au Centre Bell.
"C'est inquiétant, effectivement. On pourrait invoquer la rouille après une semaine d'inactivité, mais les Maple Leafs n'avaient pas trop l'air rouillés, eux."
"On sait ce qui s'en vient, a-t-il poursuivi. On sait que l'intensité va augmenter et que les matchs vont être plus difficiles."
Le défenseur Sheldon Souray, qui a lui-même connu une soirée difficile, n'a pas mâché ses mots.
"Par où commencer?, a-t-il lancé d'entrée de jeu. On a parlé, avant la rencontre, de l'importance de faire plusieurs choses, comme éviter les pénalités le plus possible et exercer de la pression sur la défense des Leafs. On n'a absolument rien fait."
"C'est un manque d'engagement de notre part et de désir de vaincre", a ajouté Souray, en disant qu'il n'avait pas ressenti de fébrilité dans le vestiaire avant le match.
"On est meilleurs que les Maple Leafs, on l'a prouvé au cours des 50 premiers matchs. Ils trouvent toujours le moyen d'augmenter l'intensité d'un cran contre nous. Et on est incapables d'égaler leur effort."
"Les Leafs manquent les services de plusieurs bons joueurs, mais ils composent avec les éléments qu'ils ont sous la main. Nous, on est une équipe facile à affronter depuis une quinzaine de matchs. On joue avec mollesse. Les rivaux en profitent pour exercer beaucoup de pression. On doit, nous les défenseurs, précipiter nos gestes, avec comme résultat qu'on commet des erreurs. On passe trop de temps à essayer de se défendre dans notre zone."
On a demandé à Souray s'il était préoccupé par la situation.
"Oui, parce que ce n'est pas comme un interrupteur qu'on peut mettre en marche à l'aide d'un doigt. Les équipes vont être affamées d'ici la fin de la saison. Elles vont vouloir nous rattraper au classement. On doit cesser de parler et passer de la parole aux actes."