Un gardien pour ses enfants!
Pittsburgh Penguins jeudi, 2 oct. 2003. 14:59 dimanche, 15 déc. 2024. 16:45
Mario Lemieux est dans une forme splendide. C'est facile à constater même s'il est à l'autre bout du fil et ce, à des centaines de kilomètres de Montréal. Lorsqu'il est volubile, c'est que tout va bien. Physiquement, le 66 "pète le feu". Il a perdu du poids et a suivi un programme d'entraînement tout l'été.
"Depuis trois mois ou quatre mois, je ne ressens aucun malaise, je suis en grande forme, a révélé le joueur-proprétaire des Penguins de Pittsburgh lors d'un appel conférence ce jeudi. Je veux jouer au moins 70 matches cette année, si je peux éviter les blessures bien entendu."
En fait, il se sent si bien qu'il aimerait même écourter son été l'an prochain en prenant part à la Coupe du Monde de hockey qui aura lien en septembre 2004. "J'ai adoré mon expérience aux Jeux olympiques de Salt Lake City. J'ai énormément confiance en Wayne Gretzky. Il a accompli de l'excellent boulot", d'ajouter un Lemieux enthousiaste.
La menace d'un arrêt de travail lui fait toutefois peur. "Nous avons un an pour régler ça. J'espère que les deux parties vont comprendre l'importance de l'enjeu et surtout l'impact qu'un conflit pourrait avoir sur le circuit." Lorsqu'un journaliste du Toronto Star lui a demandé s'il se trouvait en conflit d'intérêt, lui qui porte deux chapeaux dans ces négociations, Lemieux a avoué se sentir un peu mal à l'aise dans tout ça. "Je ne veux pas m'impliquer personnellement dans ce conflit. Je ne supporterai publiquement ni les propriétaires, ni les joueurs."
Sa bonne humeur est soudainement revenue lorsqu'il a été question du premier choix au dernier repêchage des Penguins, le gardien de but Marc-André Fleury. "Je me revois en lui. Comme lorsque je suis arrivé en 1984, il est un premier choix des Penguins, un jeune de 18 ans qui ne parle pas beaucoup anglais. Il doit déjà composer avec une certaine pression. Ce n'est pas une situation facile pour un jeune homme qui arrive dans la cour des grands. J'ai vécu la même situation et je le comprends. Je tente de lui rendre la vie un peu plus facile. Il habite donc chez moi, ça lui permet de parler français à la maison, de se changer les idées et en plus, je viens de trouver un gardien pour mes enfants", ajoute Lemieux en rigolant.
Le propriétaire des Penguins ne tarit pas d'éloges à l'endroit de Fleury qu'il aimerait bien mettre sous contrat d'ici la date limite du 6 octobre. Le directeur-général Craig Patrick négocie en ce moment avec l'agent de Fleury, David Schatia. "Marc-André est un des meilleurs jeunes gardiens de but que j'ai vus dans toute ma carrière professionnelle. Il se déplace bien, a un beau style, une bonne tête et une excellente concentration. Il n'est pas imposant physiquement, mais il prend tout de même beaucoup de place devant le filet. Je suis vraiment très impressionné par son rendement lors des matches préparatoires. Il mérite de jouer dans la Ligue nationale", d'ajouter Lemieux.
Fleury n'a accordé que neuf buts en quatre matches pré-saison. Il veut jouer dans la Ligue nationale, mais il ne serait pas déçu s'il devait retourner avec les Screaming Eagles du Cap Breton de la Ligue junior majeur du Québec. Dans le fond, pour sa carrière, il serait sans doute préférable que Fleury retourne chez les juniors.
Malheureusement pour eux, les Penguins doivent regarder plus loin que le bout de leur nez dans cette affaire en raison du possible conflit de travail entre l'Association des joueurs et les propriétaires des équipes de la LNH. Les Penguins sont prêts à tout pour attirer une clientèle qui déserte peu à peu leur "igloo" et Fleury attisera certes la curiosité des amateurs de hockey de Pittsburgh, mais force est d'admettre qu'on ne rendrait pas service à Fleury en lui faisant apposer sa signature au bas d'un contrat. S'il signe avec les Penguins et qu'un arrêt de travail (qui risque d'être très long) est décrété en septembre 2004, il ne pourrait pas jouer dans la Ligue américaine et il ne pourrait pas non plus retourner à son club junior. Fleury serait contraint, pour seule activité, à garder les enfants de Mario au lieu de prendre de l'expérience comme gardien de but en jouant deux années supplémentaires chez les juniors.
Est-ce que les Penguins sont prêts à faire "poireauter" de longs mois leur premier choix après qu'il ait passé une seule saison dans la Ligue nationale? Une décision importante, que le grand Mario ne devrait pas prendre à la légère. Après tout, c'est d'une carrière très prometteuse dont il est question ici. De toute façon, Mario a amplement les moyens de se trouver une autre "nounou".
"Depuis trois mois ou quatre mois, je ne ressens aucun malaise, je suis en grande forme, a révélé le joueur-proprétaire des Penguins de Pittsburgh lors d'un appel conférence ce jeudi. Je veux jouer au moins 70 matches cette année, si je peux éviter les blessures bien entendu."
En fait, il se sent si bien qu'il aimerait même écourter son été l'an prochain en prenant part à la Coupe du Monde de hockey qui aura lien en septembre 2004. "J'ai adoré mon expérience aux Jeux olympiques de Salt Lake City. J'ai énormément confiance en Wayne Gretzky. Il a accompli de l'excellent boulot", d'ajouter un Lemieux enthousiaste.
La menace d'un arrêt de travail lui fait toutefois peur. "Nous avons un an pour régler ça. J'espère que les deux parties vont comprendre l'importance de l'enjeu et surtout l'impact qu'un conflit pourrait avoir sur le circuit." Lorsqu'un journaliste du Toronto Star lui a demandé s'il se trouvait en conflit d'intérêt, lui qui porte deux chapeaux dans ces négociations, Lemieux a avoué se sentir un peu mal à l'aise dans tout ça. "Je ne veux pas m'impliquer personnellement dans ce conflit. Je ne supporterai publiquement ni les propriétaires, ni les joueurs."
Sa bonne humeur est soudainement revenue lorsqu'il a été question du premier choix au dernier repêchage des Penguins, le gardien de but Marc-André Fleury. "Je me revois en lui. Comme lorsque je suis arrivé en 1984, il est un premier choix des Penguins, un jeune de 18 ans qui ne parle pas beaucoup anglais. Il doit déjà composer avec une certaine pression. Ce n'est pas une situation facile pour un jeune homme qui arrive dans la cour des grands. J'ai vécu la même situation et je le comprends. Je tente de lui rendre la vie un peu plus facile. Il habite donc chez moi, ça lui permet de parler français à la maison, de se changer les idées et en plus, je viens de trouver un gardien pour mes enfants", ajoute Lemieux en rigolant.
Le propriétaire des Penguins ne tarit pas d'éloges à l'endroit de Fleury qu'il aimerait bien mettre sous contrat d'ici la date limite du 6 octobre. Le directeur-général Craig Patrick négocie en ce moment avec l'agent de Fleury, David Schatia. "Marc-André est un des meilleurs jeunes gardiens de but que j'ai vus dans toute ma carrière professionnelle. Il se déplace bien, a un beau style, une bonne tête et une excellente concentration. Il n'est pas imposant physiquement, mais il prend tout de même beaucoup de place devant le filet. Je suis vraiment très impressionné par son rendement lors des matches préparatoires. Il mérite de jouer dans la Ligue nationale", d'ajouter Lemieux.
Fleury n'a accordé que neuf buts en quatre matches pré-saison. Il veut jouer dans la Ligue nationale, mais il ne serait pas déçu s'il devait retourner avec les Screaming Eagles du Cap Breton de la Ligue junior majeur du Québec. Dans le fond, pour sa carrière, il serait sans doute préférable que Fleury retourne chez les juniors.
Malheureusement pour eux, les Penguins doivent regarder plus loin que le bout de leur nez dans cette affaire en raison du possible conflit de travail entre l'Association des joueurs et les propriétaires des équipes de la LNH. Les Penguins sont prêts à tout pour attirer une clientèle qui déserte peu à peu leur "igloo" et Fleury attisera certes la curiosité des amateurs de hockey de Pittsburgh, mais force est d'admettre qu'on ne rendrait pas service à Fleury en lui faisant apposer sa signature au bas d'un contrat. S'il signe avec les Penguins et qu'un arrêt de travail (qui risque d'être très long) est décrété en septembre 2004, il ne pourrait pas jouer dans la Ligue américaine et il ne pourrait pas non plus retourner à son club junior. Fleury serait contraint, pour seule activité, à garder les enfants de Mario au lieu de prendre de l'expérience comme gardien de but en jouant deux années supplémentaires chez les juniors.
Est-ce que les Penguins sont prêts à faire "poireauter" de longs mois leur premier choix après qu'il ait passé une seule saison dans la Ligue nationale? Une décision importante, que le grand Mario ne devrait pas prendre à la légère. Après tout, c'est d'une carrière très prometteuse dont il est question ici. De toute façon, Mario a amplement les moyens de se trouver une autre "nounou".