Un mandat émis à l'endroit de G. James
Hockey mercredi, 13 oct. 2010. 18:17 samedi, 14 déc. 2024. 03:35
WINNIPEG - L'avocat de l'ancien entraîneur de hockey Graham James, reconnu coupable d'agression sexuelle, a affirmé que son client faisait face à plusieurs nouvelles accusations relativement à des gestes posés entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.
Me Evan Roitenberg a refusé mercredi de dire s'il avait parlé à James.
L'avocat a néanmoins mentionné que la volonté de James de collaborer avec la police dans son enquête n'avait jamais diminué.
La police a confirmé les informations de La Presse Canadienne selon lesquelles un mandat d'arrestation a été émis contre James.
Dans un communiqué de presse, le Service de police de Winnipeg a fait allusion à une enquête sur des plaintes relatives à d'anciennes agressions sexuelles, ajoutant toutefois qu'aucune autre information à ce sujet ne serait rendue publique.
L'agent Jason Michalyshen, porte-parole de la police, a également refusé de donner quelque détail que ce soit quant à toute nouvelle accusation à laquelle James pourrait faire face. Il a expliqué ne pas être en mesure de le faire à cette étape de l'affaire.
"Ce qui signifie que je vais discuter avec la police ou le bureau du procureur sur la meilleure façon de procéder à ce moment, a dit Me Roitenberg. J'espère avoir des discussions plus tôt que plus tard."
Plus tôt en journée, M. Michalyshen avait affirmé que la police cherchait à éviter de faire quoi que ce soit qui puisse nuire à l'enquête. Il a refusé de dire combien de présumées victimes pourraient avoir été contactées par la police.
James a été condamné à une peine de trois ans et demi de prison, en 1997, après qu'il eut reconnu avoir été coupable de centaines d'agressions sexuelles impliquant deux joueurs adolescents. L'un d'eux était Sheldon Kennedy, qui a par la suite joué dans la Ligue nationale de hockey (LNH).
Une autobiographie publiée l'an dernier par Theoren Fleury, ancien joueur étoile de la LNH, contient de nouvelles allégations concernant James, qui a été l'entraîneur de Fleury et Kennedy alors que ces derniers étaient adolescents, au Manitoba et en Saskatchewan. Fleury a écrit que James avait commencé à l'agresser alors qu'il était âgé de 14 ans.
Kennedy et un autre joueur, dont l'identité n'a jamais été dévoilée, s'étaient rendus à la police afin de dénoncer James, en 1996, ce qui avait mené aux premières accusations.
James a été gracié en 2007 par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Il demeurerait actuellement au Mexique.
"Notre objectif est d'arrêter et de traduire cet homme en justice", a dit M. Michalyshen.
Si James devait refuser de venir au Canada, un avis d'extradition pourrait être ordonné par les autorités.
Plus tôt mercredi, Fleury a tenu une conférence de presse à Toronto pour réagir à la nouvelle dévoilée par La Presse Canadienne à l'effet qu'un mandat d'arrestation serait émis incessamment contre James.
Fleury a notamment déclaré qu'il s'était trouver une nouvelle mission dans la vie, celle de venir en aide aux victimes d'abus sexuels. Durant ses tournées promotionnelles visant à mousser la vente de son livre, selon ce qu'a confié Fleury, d'autres hommes se sont approchés de son oreille et lui ont dit : "moi aussi".
Me Evan Roitenberg a refusé mercredi de dire s'il avait parlé à James.
L'avocat a néanmoins mentionné que la volonté de James de collaborer avec la police dans son enquête n'avait jamais diminué.
La police a confirmé les informations de La Presse Canadienne selon lesquelles un mandat d'arrestation a été émis contre James.
Dans un communiqué de presse, le Service de police de Winnipeg a fait allusion à une enquête sur des plaintes relatives à d'anciennes agressions sexuelles, ajoutant toutefois qu'aucune autre information à ce sujet ne serait rendue publique.
L'agent Jason Michalyshen, porte-parole de la police, a également refusé de donner quelque détail que ce soit quant à toute nouvelle accusation à laquelle James pourrait faire face. Il a expliqué ne pas être en mesure de le faire à cette étape de l'affaire.
"Ce qui signifie que je vais discuter avec la police ou le bureau du procureur sur la meilleure façon de procéder à ce moment, a dit Me Roitenberg. J'espère avoir des discussions plus tôt que plus tard."
Plus tôt en journée, M. Michalyshen avait affirmé que la police cherchait à éviter de faire quoi que ce soit qui puisse nuire à l'enquête. Il a refusé de dire combien de présumées victimes pourraient avoir été contactées par la police.
James a été condamné à une peine de trois ans et demi de prison, en 1997, après qu'il eut reconnu avoir été coupable de centaines d'agressions sexuelles impliquant deux joueurs adolescents. L'un d'eux était Sheldon Kennedy, qui a par la suite joué dans la Ligue nationale de hockey (LNH).
Une autobiographie publiée l'an dernier par Theoren Fleury, ancien joueur étoile de la LNH, contient de nouvelles allégations concernant James, qui a été l'entraîneur de Fleury et Kennedy alors que ces derniers étaient adolescents, au Manitoba et en Saskatchewan. Fleury a écrit que James avait commencé à l'agresser alors qu'il était âgé de 14 ans.
Kennedy et un autre joueur, dont l'identité n'a jamais été dévoilée, s'étaient rendus à la police afin de dénoncer James, en 1996, ce qui avait mené aux premières accusations.
James a été gracié en 2007 par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Il demeurerait actuellement au Mexique.
"Notre objectif est d'arrêter et de traduire cet homme en justice", a dit M. Michalyshen.
Si James devait refuser de venir au Canada, un avis d'extradition pourrait être ordonné par les autorités.
Plus tôt mercredi, Fleury a tenu une conférence de presse à Toronto pour réagir à la nouvelle dévoilée par La Presse Canadienne à l'effet qu'un mandat d'arrestation serait émis incessamment contre James.
Fleury a notamment déclaré qu'il s'était trouver une nouvelle mission dans la vie, celle de venir en aide aux victimes d'abus sexuels. Durant ses tournées promotionnelles visant à mousser la vente de son livre, selon ce qu'a confié Fleury, d'autres hommes se sont approchés de son oreille et lui ont dit : "moi aussi".