Un nouveau propriétaire pour les Sabres?
Hockey jeudi, 13 mars 2003. 20:48 jeudi, 12 déc. 2024. 05:46
BUFFALO, N.Y. (AP) - Le milliardaire B. Thomas Golisano a signé une entente d'achat d'actifs, ce qui confirme à toutes fins pratiques qu'il deviendra le prochain propriétaire des Sabres de Buffalo et que l'équipe demeurera dans la ville de l'état de New York, selon ce qu'a confié une source de la Ligue nationale de hockey, jeudi, sous le couvert de l'anonymat.
Golisano, dont l'offre d'achat initiale avait été rejetée en novembre dernier, doit maintenant obtenir un assentiment final de la cour américaine des faillites à Buffalo. Le juge Michael Kaplan doit étudier l'offre de Golisano vendredi matin, à 10 h.
Si le juge Kaplan donne son aval, d'autres acheteurs potentiels auront 14 jours pour soumettre une offre, à leur tour.
La source de la LNH, qui est familière avec le dossier, a déclaré que de plus amples informations seront rendues publiques vendredi.
Golisano a d'ailleurs convoqué les médias à une conférence de presse à l'amphithéâtre HSBC, le domicile des Sabres, vendredi à 13 h 30, a annoncé Laura Saxby-Lynch, sa porte-parole.
Les détails de la transaction n'ont pas été divulgués, mais elle surpasserait les 50 millions$ US, en tenant compte du déficit projeté de l'équipe, de l'ordre de 23 millions$, et d'un prêt de 22,9 millions$ accordé en vue de la construction de l'amphithéâtre.
Les Sabres, qui sont sous la gouverne de la LHN depuis le mois de juin, auraient également une dette d'environ 7 millions$ US à des créanciers non garantis.
En l'espace de quelques jours, en janvier, les Sabres et les Sénateurs d'Ottawa se sont placés sous la protection de la loi sur les faillites.
Le statut des Sénateurs demeure incertain tandis que les Sabres étaient en danger de déménager, ou d'être dissous, si un nouveau propriétaire ne s'était pas manifesté avant la fin de la saison 2002-03.
Agé de 61 ans, Golisano est le fondateur et le président de Paychex. Cette entreprise, établie à Rochester, est la deuxième plus importante des Etats-Unis dans le traitement des chèques de paie.
L'an dernier, il a échoué, pour la troisième fois, dans sa tentative de devenir gouverneur de l'état de New-York.
Dans l'espoir d'être élu, Golisano avait dépensé plus de 75 millions$ US dans ce qui est devenu la campagne électorale la plus coûteuse pour un poste autre que celui de président dans l'histoire des Etats-Unis.
Le mois dernier, Forbes avait évalué les avoirs de Golisano à 1,2 milliard$ US, ce qui lui confère le 348e rang parmi les gens les plus riches du monde.
Golisano est revenu dans le portrait en février après que Mark Hamister et Todd Berman, à qui la LNH avait donné son accord de principe pour acheter l'équipe en novembre, eurent retiré leur offre.
Hamister, un homme d'affaires de Buffalo, et Berman, un financier de New York, espéraient obtenir des garanties de l'état de New-York pour refinancer le prêt de 22,9 millions$ US ayant servi à construire l'amphithéâtre HSBC.
Golisano, dont l'offre d'achat initiale avait été rejetée en novembre dernier, doit maintenant obtenir un assentiment final de la cour américaine des faillites à Buffalo. Le juge Michael Kaplan doit étudier l'offre de Golisano vendredi matin, à 10 h.
Si le juge Kaplan donne son aval, d'autres acheteurs potentiels auront 14 jours pour soumettre une offre, à leur tour.
La source de la LNH, qui est familière avec le dossier, a déclaré que de plus amples informations seront rendues publiques vendredi.
Golisano a d'ailleurs convoqué les médias à une conférence de presse à l'amphithéâtre HSBC, le domicile des Sabres, vendredi à 13 h 30, a annoncé Laura Saxby-Lynch, sa porte-parole.
Les détails de la transaction n'ont pas été divulgués, mais elle surpasserait les 50 millions$ US, en tenant compte du déficit projeté de l'équipe, de l'ordre de 23 millions$, et d'un prêt de 22,9 millions$ accordé en vue de la construction de l'amphithéâtre.
Les Sabres, qui sont sous la gouverne de la LHN depuis le mois de juin, auraient également une dette d'environ 7 millions$ US à des créanciers non garantis.
En l'espace de quelques jours, en janvier, les Sabres et les Sénateurs d'Ottawa se sont placés sous la protection de la loi sur les faillites.
Le statut des Sénateurs demeure incertain tandis que les Sabres étaient en danger de déménager, ou d'être dissous, si un nouveau propriétaire ne s'était pas manifesté avant la fin de la saison 2002-03.
Agé de 61 ans, Golisano est le fondateur et le président de Paychex. Cette entreprise, établie à Rochester, est la deuxième plus importante des Etats-Unis dans le traitement des chèques de paie.
L'an dernier, il a échoué, pour la troisième fois, dans sa tentative de devenir gouverneur de l'état de New-York.
Dans l'espoir d'être élu, Golisano avait dépensé plus de 75 millions$ US dans ce qui est devenu la campagne électorale la plus coûteuse pour un poste autre que celui de président dans l'histoire des Etats-Unis.
Le mois dernier, Forbes avait évalué les avoirs de Golisano à 1,2 milliard$ US, ce qui lui confère le 348e rang parmi les gens les plus riches du monde.
Golisano est revenu dans le portrait en février après que Mark Hamister et Todd Berman, à qui la LNH avait donné son accord de principe pour acheter l'équipe en novembre, eurent retiré leur offre.
Hamister, un homme d'affaires de Buffalo, et Berman, un financier de New York, espéraient obtenir des garanties de l'état de New-York pour refinancer le prêt de 22,9 millions$ US ayant servi à construire l'amphithéâtre HSBC.