STOCKHOLM - La Suisse, seule équipe toujours invaincue du Championnat du monde 2013, disputera la deuxième demi-finale de son histoire contre les États-Unis, samedi à Stockholm, tandis que la Suède, critiquée par la presse locale avant les quarts de finale, accueillera l'autre nation co-organisatrice, la Finlande.

Les Américains feront face à une muraille suisse (meilleure défense du tournoi avec 11 buts encaissés) et son gardien Martin Gerber (efficacité de ,940), homme du match contre la République tchèque en quart de finale (2-1)?

Mais les États-Unis semblent avoir trouvé la bonne recette offensive après leur démonstration en quart. Ils ont humilié la Russie (8-3), infligeant au passage la pire défaite de leur histoire à la "Sbornaïa", menés par leur capitaine Paul Stastny (6 buts, 7 passes) et un Craig Smith explosif (3 buts, 9 passes, dont 5 contre la Russie).

Les Américains pourraient voir la vie en rose, mais leur destin reposera en partie sur les épaulières d'un jeune gardien de 19 ans, John Gibson, en feu mais sans expérience, ou sur celles du vétéran Ben Bishop, assez faible jusqu'à maintenant avec une efficacité de ,878.

De son côté, la Suisse poursuit son rêve, elle qui n'a pas gagné de médaille depuis le bronze de 1953, lorsque la compétition opposait... trois pays.

L'autre demi-finale est le match que tout un pays attend. La Suède, forte de sa victoire en tirs au barrage contre le Canada (3-2), reçoit son ennemi finlandais, qui s'appuiera sur un premier trio en forme, porté par le centre Petri Kontiola, meilleur marqueur de la compétition avec 8 buts et 7 passes (15 points). Janne Pesonen, Juhamatti Aaltonen et Kontiola auront fort à faire face au gardien suédois Jhonas Enroth, meilleur du tournoi (,944) et auteur d'une très belle performance contre le Canada avec 41 tirs repoussés.