Un propriétaire raisonnable
Hockey lundi, 27 août 2001. 13:22 samedi, 14 déc. 2024. 01:57
Il y a au moins un propriétaire qui prêche par l'exemple.
Mario Lemieux « s'est accordé » un contrat de $5 millions pour la prochaine saison, ce qui, dans le contexte actuel, représente un investissement intelligent et qui le place, dans l'échelle des salaires, au 31e rang, $6 millions derrière Peter Forsberg, $5.5 derrière Jaromir Jagr.
Cinq millions de dollars pour Lemieux et $9.2 millions pour Eric Lindros, le patron des Penguins fait la leçon à ses homologues de la Ligue nationale. S'il y a un propriétaire qui a fait preuve de rigueur et surtout de jugement au cours de l'entre-saison, c'est bien lui. L'autre ? Pourquoi pas Wayne Gretzky qui a fait maison nette à Phoenix parce que les Coyotes n'allaient absolument nulle part avec une masse salariale supérieure à $40 millions.
Les Penguins sont loin d'être assurés d'une place dans les séries éliminatoires. Encore moins les Coyotes. Mais les deux propriétaires ont pris des engagements sérieux en prévision de l'affrontement avec Bob Goodenow et l'Association des joueurs.
Comme il se doit, Lemieux est le plus haut salarié de son équipe, Alexei Kovalev occupant le deuxième rang avec $4.2 millions. La saison dernière, en 43 matchs, il a conservé une moyenne de 1.77 point par rencontre (35 buts et 41 assistances), sans oublier que les Penguins ont disputé trois rondes éliminatoires ce qui lui a permis de toucher des bonis de $2.8 millions.
Le Grand Mario a lancé un message à tous les joueurs des Penguins qui ont opté pour le processus de l'arbitrage et qui se sont sentis trahis par la direction de l'équipe. « Quand vous décidez de débattre votre différend salarial devant un arbitre, j'espère que vous ne vous attendez pas à ce que ce soit une magnifique journée sur le plan social. »
Oups
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Richer : dans les plans
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J'ignore si Stéphane Richer est conscient de la chance que lui offrent Mario Lemieux et les Penguins, mais il pourrait bien se retrouver au sein d'un trio aux côtés du Grand Mario.
L'autre jour, alors qu'il accordait un point de presse, Lemieux a été invité à faire le bilan des changements apportés par les Penguins et aussi, on lui a demandé de faire l'analyse de la prochaine saison.
Sur le cas Jaromir Jagr : « Quand vous perdez le meilleur joueur au monde, il ne faut surtout pas se conter des peurs. Notre attaque ne sera pas aussi explosive. »
Sur l'attaque des Penguins : « Je crois que nous miserons encore cette année sur l'un des meilleurs trios de la Ligue nationale avec Martin Straka, Robert Lang et Alexei Kovalev. »
Avec qui entend-il jouer ? « Possiblement avec Kevin (Stevens) sur le flanc gauche et je crois que Stéphane Richer peut causer des surprises sur le flanc droit. Il pourrait effectivement jouer à cette position sur un trio que je compléterais avec Kevin Stevens. »
A Richer de décider
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These guys are good
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La PGA ne pouvait trouver un meilleur slogan : « These guys are good » dit l'annonce publicitaire.
Ils sont absolument formidables.
A chaque weekend, les golfeurs professionnels offrent un spectacle époustoufflant. Hier, c'était Jim Furyk et Tiger Woods.
En fin de semaine dernière, c'était Phil Mickelson et David Toms.
Imaginez ce qui attend les amateurs lors de la présentation de l'Omnium du Canada, dans une quinzaine de jours au capricieux parcours du Royal Montreal. Les joueurs de la PGA ont atteint un degré d'excellence jamais imaginé. On parle de la nouvelle technologie, on parle des nouvelles balles, mais, on doit reconnaître que ce sont des athlètes en meilleure forme qui « mutilent » les records, qui défient des terrains de plus en plus exigeants.
Partout, on cherche des solutions pour leur rendre la vie encore plus difficile. On ajoute des fosses de sables, on déplace les tertres de départ, on plante de nouveaux arbres, on fait construire des lacs.
Pourtant, à chaque semaine, les exploits se multiplient et très souvent, ça n'a rien à voir avec la nouvelle technologie. Il s'agit strictement d'une question de talent. Comment aussi composer avec la pression.
Hier, c'était Furyk qui, dans une situation désespérée, a expédié la balle de la fosse de sable pour une normale. Puis ce fut au tour de Woods de sauver la normale avec un roulé dramatique.
Pourquoi le golf professionnel connaît-il autant de succès ? Pourquoi, à chaque semaine, la PGA offert un spectacle exceptionnel ? Parce que tous les golfeurs s'attaquent à Tiger Woods. Son arrivée a poussé tous les autres à aller jusqu'à la limite de leurs moyens.
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Dans le calepin
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La nouvelle de la fin de semaine : lors du match de samedi entre les Indians de Cleveland et les Mariners de Seattle, les deux bancs se sont vidés. Pourquoi ? Parce que le lanceur des Mariners n'a pas apprécié qu'un frappeur des Indians lui demande d'enlever ses deux boucles d'oreille. Les deux gros diamants nuisaient à sa concentration lorsqu'il était au marbre. Est-ce que le baseball en est rendu maintenant à une affaire de bijouterie
Il n'y a pas lieu de faire tout un plat de la défaite des Alouettes, vendredi à Winnipeg, c'est du moins l'opinion des joueurs. Il reste que les Alouettes ont gaspillé une priorité de 14 points, qu'ils n'ont rien fait qui vaille en deuxième demie si ce n'est que de donner le ballon aux Blue Bombers sur deux échappés, et qu'à la ligne de quatre des Bombers, on oublie Mike Pringle dans la sélection de jeux. N'est-ce pas suffisant pour soulever des inquiétudes ?
Mario Lemieux « s'est accordé » un contrat de $5 millions pour la prochaine saison, ce qui, dans le contexte actuel, représente un investissement intelligent et qui le place, dans l'échelle des salaires, au 31e rang, $6 millions derrière Peter Forsberg, $5.5 derrière Jaromir Jagr.
Cinq millions de dollars pour Lemieux et $9.2 millions pour Eric Lindros, le patron des Penguins fait la leçon à ses homologues de la Ligue nationale. S'il y a un propriétaire qui a fait preuve de rigueur et surtout de jugement au cours de l'entre-saison, c'est bien lui. L'autre ? Pourquoi pas Wayne Gretzky qui a fait maison nette à Phoenix parce que les Coyotes n'allaient absolument nulle part avec une masse salariale supérieure à $40 millions.
Les Penguins sont loin d'être assurés d'une place dans les séries éliminatoires. Encore moins les Coyotes. Mais les deux propriétaires ont pris des engagements sérieux en prévision de l'affrontement avec Bob Goodenow et l'Association des joueurs.
Comme il se doit, Lemieux est le plus haut salarié de son équipe, Alexei Kovalev occupant le deuxième rang avec $4.2 millions. La saison dernière, en 43 matchs, il a conservé une moyenne de 1.77 point par rencontre (35 buts et 41 assistances), sans oublier que les Penguins ont disputé trois rondes éliminatoires ce qui lui a permis de toucher des bonis de $2.8 millions.
Le Grand Mario a lancé un message à tous les joueurs des Penguins qui ont opté pour le processus de l'arbitrage et qui se sont sentis trahis par la direction de l'équipe. « Quand vous décidez de débattre votre différend salarial devant un arbitre, j'espère que vous ne vous attendez pas à ce que ce soit une magnifique journée sur le plan social. »
Oups
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Richer : dans les plans
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J'ignore si Stéphane Richer est conscient de la chance que lui offrent Mario Lemieux et les Penguins, mais il pourrait bien se retrouver au sein d'un trio aux côtés du Grand Mario.
L'autre jour, alors qu'il accordait un point de presse, Lemieux a été invité à faire le bilan des changements apportés par les Penguins et aussi, on lui a demandé de faire l'analyse de la prochaine saison.
Sur le cas Jaromir Jagr : « Quand vous perdez le meilleur joueur au monde, il ne faut surtout pas se conter des peurs. Notre attaque ne sera pas aussi explosive. »
Sur l'attaque des Penguins : « Je crois que nous miserons encore cette année sur l'un des meilleurs trios de la Ligue nationale avec Martin Straka, Robert Lang et Alexei Kovalev. »
Avec qui entend-il jouer ? « Possiblement avec Kevin (Stevens) sur le flanc gauche et je crois que Stéphane Richer peut causer des surprises sur le flanc droit. Il pourrait effectivement jouer à cette position sur un trio que je compléterais avec Kevin Stevens. »
A Richer de décider
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These guys are good
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La PGA ne pouvait trouver un meilleur slogan : « These guys are good » dit l'annonce publicitaire.
Ils sont absolument formidables.
A chaque weekend, les golfeurs professionnels offrent un spectacle époustoufflant. Hier, c'était Jim Furyk et Tiger Woods.
En fin de semaine dernière, c'était Phil Mickelson et David Toms.
Imaginez ce qui attend les amateurs lors de la présentation de l'Omnium du Canada, dans une quinzaine de jours au capricieux parcours du Royal Montreal. Les joueurs de la PGA ont atteint un degré d'excellence jamais imaginé. On parle de la nouvelle technologie, on parle des nouvelles balles, mais, on doit reconnaître que ce sont des athlètes en meilleure forme qui « mutilent » les records, qui défient des terrains de plus en plus exigeants.
Partout, on cherche des solutions pour leur rendre la vie encore plus difficile. On ajoute des fosses de sables, on déplace les tertres de départ, on plante de nouveaux arbres, on fait construire des lacs.
Pourtant, à chaque semaine, les exploits se multiplient et très souvent, ça n'a rien à voir avec la nouvelle technologie. Il s'agit strictement d'une question de talent. Comment aussi composer avec la pression.
Hier, c'était Furyk qui, dans une situation désespérée, a expédié la balle de la fosse de sable pour une normale. Puis ce fut au tour de Woods de sauver la normale avec un roulé dramatique.
Pourquoi le golf professionnel connaît-il autant de succès ? Pourquoi, à chaque semaine, la PGA offert un spectacle exceptionnel ? Parce que tous les golfeurs s'attaquent à Tiger Woods. Son arrivée a poussé tous les autres à aller jusqu'à la limite de leurs moyens.
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Dans le calepin
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La nouvelle de la fin de semaine : lors du match de samedi entre les Indians de Cleveland et les Mariners de Seattle, les deux bancs se sont vidés. Pourquoi ? Parce que le lanceur des Mariners n'a pas apprécié qu'un frappeur des Indians lui demande d'enlever ses deux boucles d'oreille. Les deux gros diamants nuisaient à sa concentration lorsqu'il était au marbre. Est-ce que le baseball en est rendu maintenant à une affaire de bijouterie
Il n'y a pas lieu de faire tout un plat de la défaite des Alouettes, vendredi à Winnipeg, c'est du moins l'opinion des joueurs. Il reste que les Alouettes ont gaspillé une priorité de 14 points, qu'ils n'ont rien fait qui vaille en deuxième demie si ce n'est que de donner le ballon aux Blue Bombers sur deux échappés, et qu'à la ligne de quatre des Bombers, on oublie Mike Pringle dans la sélection de jeux. N'est-ce pas suffisant pour soulever des inquiétudes ?
