Un panel indépendant a remis un rapport vendredi qui tente de faire la lumière sur différents enjeux dans la Ligue canadienne de hockey, dont l’intimidation, la discrimination et le harcèlement.

Si de tels comportements sont bel et bien relevés à travers l’étude, c’est aussi le fait que ces gestes demeurent dans l’ombre qui soulève des préoccupations.

« Un code du silence semble empêcher les athlètes de partager leurs expériences, est-il mentionné dans le rapport. Les raisons pour cela peuvent aller jusqu’à la per de représailles, de punitions, d’un déséquilibre des pouvoirs ou de loyauté. »

Les membres du panel responsable de ce rapport sont Danièle Sauvageau, Camille Therriault et l’ancien joueur de la LNH Sheldon Kennedy. Ils ont reçu le mandat en juin 2020 de la LCH d’enquêter sur des allégations d’abus dans les trois ligues du circuit, soit la LHJMQ, la OHL et la WHL.

La Ligue canadienne a répondu à ce rapport avec un communiqué qui relate notamment que la sécurité des joueurs est une priorité et qu’elle continuera à apporter les changements nécessaires pour une expérience optimale pour les joueurs.

Le panel a effectué de multiples entrevues avec des joueurs, des agents, des représentants d’équipes et plusieurs autres. Un sondage a d’ailleurs été effectué et ce dernier révèle que 45 % des joueurs ont entendu parler d’un cas d’intimidation ou de harcèlement dans la LCH au cours des quatre dernières années qui n’a pas été rapporté dans les médias.

Seulement 3 % des joueurs ont mentionné avoir rapporté un incident de la sorte à des autorités ou au personnel de l’équipe.