Un sentiment de panique évident
Toronto Maple Leafs samedi, 7 févr. 2009. 23:57 mercredi, 11 déc. 2024. 22:48
MONTREAL - Un vent de panique souffle chez le Canadien, c'est indéniable. Il y a des signes qui ne mentent pas, comme quand l'entraîneur Guy Carbonneau tient une réunion après une défaite et qu'il demande aux joueurs de demeurer tous à leur place, à l'ouverture des portes du vestiaire aux médias.
Carey Price a fait face à la musique, mais le jeune gardien aurait préféré se retrouver à milles lieues de Montréal, samedi soir. Balbutiant en présence de la horde de journalistes, Price était presque au bord des larmes.
"C'est très tough dans le moment. Ça ne peut pas durer de la sorte jusqu'à la fin de la saison. D'aucune façon on va laisser les choses aller."
Price a dit se sentir bien, mais que les choses ne se déroulent pas comme il l'avait envisagé.
"Je dois être plus combatif. Il n'y a aucune excuse qui puisse expliquer que j'accorde cinq buts par match. Je dois trouver une solution."
Dans l'ascenseur, quelques instants plus tôt, on avait vu l'entraîneur des gardiens Roland Melanson qui était visiblement soucieux. Melanson doit s'attaquer à la tâche de rebâtir la confiance du jeune homme.
Price peut miser sur le soutien de ses coéquipiers. Le défenseur Mike Komisarek a dit que Price n'est pas à blâmer pour ce qui arrive.
"Carey a été formidable pour nous. Il est un des meilleurs gardiens de la Ligue nationale. Il n'y a pas que lui, il y a aussi six défenseurs et 12 attaquants qui doivent s'acquitter de leur tâche."
Steve Bégin a corroboré les propos de Komisarek, en affirmant qu'on ne doit pas que le pointer du doigt, que tout le monde est dans le même bâteau.
Bégin et Carbonneau ont reconnu que le Canadien a la confiance fragilisée actuellement.
"C'est quelque chose que je n'aime pas admettre, mais on est fragile, a dit Bégin. Dès qu'on se retrouve en retard au score, on regarde passer la 'parade' au lieu de foncer. On joue avec la crainte de commettre des erreurs plutôt que d'essayer de renverser la vapeur. Ce n'est pas nous, ça. En début de saison, on patinait et on jouait avec confiance."
Une analyse que partage Carbonneau, en ajoutant que ça ne devrait pas empêcher l'équipe de fournir l'effort.
Interrogé à savoir ce qui fonctionnait mal, il a répondu: "Par où voulez-vous que je commence?"
La performance du gardien, lui a-t-on suggéré. "Il a accordé cinq buts", a-t-il lancé.
Manque d'effort ou d'émotivité?, lui a-t-on demandé plus tard. "Les deux. L'un ne va pas sans l'autre", a-t-il résumé.
Avant d'entreprendre sa plus longue séquence de matchs à l'étranger cette saison, lundi à Calgary, le Canadien va s'entraîner à Brossard, dimanche matin.
Carey Price a fait face à la musique, mais le jeune gardien aurait préféré se retrouver à milles lieues de Montréal, samedi soir. Balbutiant en présence de la horde de journalistes, Price était presque au bord des larmes.
"C'est très tough dans le moment. Ça ne peut pas durer de la sorte jusqu'à la fin de la saison. D'aucune façon on va laisser les choses aller."
Price a dit se sentir bien, mais que les choses ne se déroulent pas comme il l'avait envisagé.
"Je dois être plus combatif. Il n'y a aucune excuse qui puisse expliquer que j'accorde cinq buts par match. Je dois trouver une solution."
Dans l'ascenseur, quelques instants plus tôt, on avait vu l'entraîneur des gardiens Roland Melanson qui était visiblement soucieux. Melanson doit s'attaquer à la tâche de rebâtir la confiance du jeune homme.
Price peut miser sur le soutien de ses coéquipiers. Le défenseur Mike Komisarek a dit que Price n'est pas à blâmer pour ce qui arrive.
"Carey a été formidable pour nous. Il est un des meilleurs gardiens de la Ligue nationale. Il n'y a pas que lui, il y a aussi six défenseurs et 12 attaquants qui doivent s'acquitter de leur tâche."
Steve Bégin a corroboré les propos de Komisarek, en affirmant qu'on ne doit pas que le pointer du doigt, que tout le monde est dans le même bâteau.
Bégin et Carbonneau ont reconnu que le Canadien a la confiance fragilisée actuellement.
"C'est quelque chose que je n'aime pas admettre, mais on est fragile, a dit Bégin. Dès qu'on se retrouve en retard au score, on regarde passer la 'parade' au lieu de foncer. On joue avec la crainte de commettre des erreurs plutôt que d'essayer de renverser la vapeur. Ce n'est pas nous, ça. En début de saison, on patinait et on jouait avec confiance."
Une analyse que partage Carbonneau, en ajoutant que ça ne devrait pas empêcher l'équipe de fournir l'effort.
Interrogé à savoir ce qui fonctionnait mal, il a répondu: "Par où voulez-vous que je commence?"
La performance du gardien, lui a-t-on suggéré. "Il a accordé cinq buts", a-t-il lancé.
Manque d'effort ou d'émotivité?, lui a-t-on demandé plus tard. "Les deux. L'un ne va pas sans l'autre", a-t-il résumé.
Avant d'entreprendre sa plus longue séquence de matchs à l'étranger cette saison, lundi à Calgary, le Canadien va s'entraîner à Brossard, dimanche matin.