Notre collègue Bob Hartley était de retour dans sa région natale de l'Ontario pour l'annonce d'une grande nouvelle. Il réalise l'un de ses grands rêves avec le début de la construction de l'Académie canadienne et internationale de hockey à Clarence-Rockland.

«Pour Monsieur Bourdeau et tout notre groupe, c'est un peu comme une journée de parade de la coupe Stanley!», avoue Hartley.

L'Académie canadienne et internationale de hockey, c'est le rêve de l'homme d'affaires Robert Bourdeau. Dès le début de ses démarches il y a huit ans, il a approché Hartley pour l'aider à mettre sur pied l'ambitieux projet : une école et un centre d'entraînement à la fine pointe la technologie pour les hockeyeurs de 14 à 18 ans. Les deux hommes peuvent maintenant dire mission accomplie.

«Les infrastructures ne sont pas construites, mais on voit toutes les pelles mécaniques, tous les camions. C'est signe que c'est réalité. Avec l'annonce d'aujourd'hui, avec tous les paliers de gouvernements présents, on voit qu'on va de l'avant», explique Hartley.

«C'est le résultat de beaucoup d'années de travail. C'est mission accomplie! Maintenant, on commence à travailler», ajoute Robert Bourdeau.

Hartley jouera un rôle important afin de s'assurer que les jeunes athlètes reçoivent un le meilleur entraînement possible.

«Je vais être en charge de préparer les programmes, de superviser les entraîneurs, voir au développement des jeunes et préparer le plan de recrutement», détaille-t-il.

D'un coût total de plus de 20 millions de dollars, l'Académie canadienne et internationale de hockey deviendra le plus gros centre d'entraînement dans l'Est du Canada. Ses fondateurs nourrissent d'ailleurs de grandes ambitions.

«On veut prendre un jeune à la journée 1 et lorsqu'il quitte l'Académie, on en a fait un meilleur joueur et on l'a encadré pour qu'il devienne une meilleure personne», soutient Hartley.

La construction des différentes infrastructures de l'Académie débutera cet été. Le recrutement commencera en septembre et on espère accueillir les premiers élèves à l'automne 2011.

*D'après un reportage de Benoit Beaudoin