Une année difficile pour les Bulldogs
Hockey vendredi, 6 avr. 2012. 16:11 jeudi, 12 déc. 2024. 03:43
MONTRÉAL - Les déboires du Canadien cette saison ont eu de nombreuses conséquences. Les ondes de choc ont été ressenties jusqu'à Hamilton, ville d'accueil des Bulldogs, club-école de l'organisation montréalaise dans la Ligue américaine.
Louis Leblanc, Aaron Palushaj, Mike Blunden, Andreas Engqvist, Blake Geoffrion, Frédéric St-Denis... voilà autant de joueurs qui ont fait des séjours plus ou moins prolongés à Montréal mais qui auraient dû passer la majeure partie de la campagne à Hamilton.
Les nombreux blessés chez le Canadien ont toutefois changé la donne, tant pour le grand club que pour celui dirigé par Clément Jodoin dans la LAH. Qui, soit dit en passant, a lui aussi dû composer avec de nombreux blessés.
«On a eu énormément de blessures et le Canadien aussi», a souligné Jodoin depuis Hamilton, vendredi, lors d'une journée où les joueurs de Randy Cunneyworth profitaient d'un congé à la veille de leur dernier match de la saison, au Centre Bell contre les Maple Leafs de Toronto.
«Par exemple, si le Canadien a trois joueurs blessés et qu'il en rappelle trois, et que moi, j'en ai trois autres qui se blessent, il m'en manque six. Le résultat, c'est que toute la saison, il a fallu se débrouiller en l'absence de huit à 10 joueurs qui, normalement, auraient été là.»
Jamais Jodoin n'a pu miser sur un semblant de constance sur le plan collectif. Plusieurs attaquants ont raté un bon nombre de matchs, comme Olivier Fortier, Dany Massé et Gabriel Dumont.
Jodoin n'a pu compter sur son gardien Nathan Lawson pendant un récent séjour à l'étranger et deux défenseurs offensifs, Garrett Stafford et Joe Callahan, manquent à l'appel depuis un mois. Seulement sept joueurs des Bulldogs ont disputé 60 matchs ou plus au cours de l'hiver.
«Ça été une année difficile. À tous les matchs, il y avait des joueurs qui devaient changer de rôle, a indiqué Jodoin. Malgré tout, on a réussi à rivaliser.»
C'est effectivement le cas puisqu'avec cinq matchs à jouer, les Bulldogs gardent espoir quoique strictement mathématique de participer aux séries. Avant les matchs de vendredi et à la veille d'affronter les Americans de Rochester, samedi, à Hamilton, ils étaient à huit points de la dernière place donnant accès aux séries.
Si l'adversité représente une occasion d'apprentissage, ils ont donc été plusieurs joueurs, chez les Bulldogs, à avoir beaucoup appris ces derniers mois. Il reste toutefois difficile de prédire qui, des joueurs ayant évolué sous les ordres de Jodoin cette saison, seront les plus susceptibles de venir prêter main-forte au grand club l'an prochain. Parce qu'il y a tout simplement trop d'inconnues. À commencer par l'identité du prochain directeur général, qui fera foi de tout le reste.
«Quelle sera la philosophie du nouveau directeur général, la nouvelle approche pour le club-école dans la Ligue américaine? Il y aura des décisions à prendre, a noté l'entraîneur-chef des Bulldogs, en faisant notamment allusion aux joueurs dont les contrats seront échus cet été.
«C'est difficile de faire un constat dans bien des cas. Il y a eu tellement de rappels, cette constance qu'on recherche a été difficile à obtenir.»
Trop d'inconnues
Même dans le cas d'un joueur comme St-Denis, qui a assez bien fait jusqu'ici pour prétendre sérieusement à un poste régulier la saison prochaine, il y a plus d'inconnues que de certitudes. Tout dépendra si le nouveau d.g. cherchera à lui faire une place, s'il privilégiera Yannick Weber par exemple ou bien s'il voudra faire l'acquisition d'un arrière d'expérience. La santé et les exigences salariales de coéquipiers pourraient aussi influencer la donne.
«Il y a toutes sortes de facteurs à considérer, qui font en sorte qu'il est impossible de se prononcer trop d'avance», a souligné Jodoin, qui a quand même souvent mentionné le nom de l'attaquant finlandais Joonas Nattinen pendant l'entretien. Ce choix de troisième tour du Canadien, en 2009, a récolté 10 buts et neuf aides avec un différentiel de moins-2 en 58 matchs.
«Il a franchi de bonnes étapes, a dit Jodoin de l'athlète de six pieds deux pouces. Il s'est amélioré. Il devait commencer dans la ligue East Coast mais il a eu un excellent départ avec nous. Et finalement, il nous a en donné beaucoup.»
De l'attaquant russe Alexander Avtsin, qui dispute une deuxième campagne dans la LAH, Jodoin a dit qu'il a connu des hauts et des bas, et qu'il devait apprendre à devenir plus constant. Il a six buts et huit aides en 60 matchs jusqu'ici, avec un différentiel de plus-24.
Jodoin a eu de bons mots pour Robert Mayer, qui a réussi à relever son niveau de jeu d'un cran en l'absence de Lawson, blessé. Mayer a été rappelé à Montréal cette semaine en raison de l'absence de Carey Price.
«Il n'a pas joué beaucoup la saison dernière mais, cette année, il a trouvé le moyen de gagner des matchs malgré le fait qu'il avait devant lui une équipe décimée», a dit Jodoin du gardien qui a présenté une fiche de 12-16-1 cet hiver à Hamilton.
«Il n'y a rien qui ne se fait au micro-ondes, a dit Jodoin de la progression des espoirs du CH. Ces joueurs-là sont dans un cycle de trois ans et après, une décision sera prise.»
Louis Leblanc, Aaron Palushaj, Mike Blunden, Andreas Engqvist, Blake Geoffrion, Frédéric St-Denis... voilà autant de joueurs qui ont fait des séjours plus ou moins prolongés à Montréal mais qui auraient dû passer la majeure partie de la campagne à Hamilton.
Les nombreux blessés chez le Canadien ont toutefois changé la donne, tant pour le grand club que pour celui dirigé par Clément Jodoin dans la LAH. Qui, soit dit en passant, a lui aussi dû composer avec de nombreux blessés.
«On a eu énormément de blessures et le Canadien aussi», a souligné Jodoin depuis Hamilton, vendredi, lors d'une journée où les joueurs de Randy Cunneyworth profitaient d'un congé à la veille de leur dernier match de la saison, au Centre Bell contre les Maple Leafs de Toronto.
«Par exemple, si le Canadien a trois joueurs blessés et qu'il en rappelle trois, et que moi, j'en ai trois autres qui se blessent, il m'en manque six. Le résultat, c'est que toute la saison, il a fallu se débrouiller en l'absence de huit à 10 joueurs qui, normalement, auraient été là.»
Jamais Jodoin n'a pu miser sur un semblant de constance sur le plan collectif. Plusieurs attaquants ont raté un bon nombre de matchs, comme Olivier Fortier, Dany Massé et Gabriel Dumont.
Jodoin n'a pu compter sur son gardien Nathan Lawson pendant un récent séjour à l'étranger et deux défenseurs offensifs, Garrett Stafford et Joe Callahan, manquent à l'appel depuis un mois. Seulement sept joueurs des Bulldogs ont disputé 60 matchs ou plus au cours de l'hiver.
«Ça été une année difficile. À tous les matchs, il y avait des joueurs qui devaient changer de rôle, a indiqué Jodoin. Malgré tout, on a réussi à rivaliser.»
C'est effectivement le cas puisqu'avec cinq matchs à jouer, les Bulldogs gardent espoir quoique strictement mathématique de participer aux séries. Avant les matchs de vendredi et à la veille d'affronter les Americans de Rochester, samedi, à Hamilton, ils étaient à huit points de la dernière place donnant accès aux séries.
Si l'adversité représente une occasion d'apprentissage, ils ont donc été plusieurs joueurs, chez les Bulldogs, à avoir beaucoup appris ces derniers mois. Il reste toutefois difficile de prédire qui, des joueurs ayant évolué sous les ordres de Jodoin cette saison, seront les plus susceptibles de venir prêter main-forte au grand club l'an prochain. Parce qu'il y a tout simplement trop d'inconnues. À commencer par l'identité du prochain directeur général, qui fera foi de tout le reste.
«Quelle sera la philosophie du nouveau directeur général, la nouvelle approche pour le club-école dans la Ligue américaine? Il y aura des décisions à prendre, a noté l'entraîneur-chef des Bulldogs, en faisant notamment allusion aux joueurs dont les contrats seront échus cet été.
«C'est difficile de faire un constat dans bien des cas. Il y a eu tellement de rappels, cette constance qu'on recherche a été difficile à obtenir.»
Trop d'inconnues
Même dans le cas d'un joueur comme St-Denis, qui a assez bien fait jusqu'ici pour prétendre sérieusement à un poste régulier la saison prochaine, il y a plus d'inconnues que de certitudes. Tout dépendra si le nouveau d.g. cherchera à lui faire une place, s'il privilégiera Yannick Weber par exemple ou bien s'il voudra faire l'acquisition d'un arrière d'expérience. La santé et les exigences salariales de coéquipiers pourraient aussi influencer la donne.
«Il y a toutes sortes de facteurs à considérer, qui font en sorte qu'il est impossible de se prononcer trop d'avance», a souligné Jodoin, qui a quand même souvent mentionné le nom de l'attaquant finlandais Joonas Nattinen pendant l'entretien. Ce choix de troisième tour du Canadien, en 2009, a récolté 10 buts et neuf aides avec un différentiel de moins-2 en 58 matchs.
«Il a franchi de bonnes étapes, a dit Jodoin de l'athlète de six pieds deux pouces. Il s'est amélioré. Il devait commencer dans la ligue East Coast mais il a eu un excellent départ avec nous. Et finalement, il nous a en donné beaucoup.»
De l'attaquant russe Alexander Avtsin, qui dispute une deuxième campagne dans la LAH, Jodoin a dit qu'il a connu des hauts et des bas, et qu'il devait apprendre à devenir plus constant. Il a six buts et huit aides en 60 matchs jusqu'ici, avec un différentiel de plus-24.
Jodoin a eu de bons mots pour Robert Mayer, qui a réussi à relever son niveau de jeu d'un cran en l'absence de Lawson, blessé. Mayer a été rappelé à Montréal cette semaine en raison de l'absence de Carey Price.
«Il n'a pas joué beaucoup la saison dernière mais, cette année, il a trouvé le moyen de gagner des matchs malgré le fait qu'il avait devant lui une équipe décimée», a dit Jodoin du gardien qui a présenté une fiche de 12-16-1 cet hiver à Hamilton.
«Il n'y a rien qui ne se fait au micro-ondes, a dit Jodoin de la progression des espoirs du CH. Ces joueurs-là sont dans un cycle de trois ans et après, une décision sera prise.»