Une autre coupe pour les Wings
Hockey jeudi, 28 mai 2009. 14:49 mercredi, 11 déc. 2024. 19:35
Les Penguins et les Red Wings auront le privilège de s'affronter pour une deuxième année consécutive en finale de la coupe Stanley et c'est le moment d'analyser cette série très attendue.
Le parcours actuel des Penguins en séries s'est amorcé sur une base un peu plus fragile puisqu'ils ont terminé au quatrième rang de l'Association Est comparativement à la deuxième place des Wings.
Toutefois, les Penguins ont gagné en confiance. De plus, leur gardien Marc-André Fleury a effectué les arrêts nécessaires sans oublier que les Penguins misent sur deux joueurs exceptionnels.
Également, je persiste à dire que les additions de Bill Guerin et Chris Kunitz se sont avérées les compléments recherchés par cette équipe. Les Penguins avaient besoin de vétérans de talent et ces joueurs ont permis de changer le rythme de cette formation. Finalement, la maturité acquise l'an passé aide la cause de ces joueurs qui forment un groupe plus soudé.
Leur tâche ne sera pas facile face aux Wings qui veulent conserver leur titre. À mon avis, l'expérience, la maturité, le talent font foi de tout en séries. Le vétéran gardien Chris Osgood a démontré qu'il peut encore devenir un élément fiable en séries même s'il ne représente pas un gardien d'impact durant la saison.
Bien sûr, les Wings sont «vieux», mais ils ne sont pas au bout du rouleau. Leur chemin n'a pas été de tout repos surtout qu'ils ont été éprouvés par plusieurs blessures dont à des joueurs clés comme Pavel Datsyuk, Nicklas Lidstrom et Brian Rafalski.
L'entraîneur Mike Babcock a trouvé une façon de les remplacer, mais de telles absences pourraient coûter cher face aux Penguins. Un retour en forme de Lidstrom s'avère un facteur considérable. Datsyuk devra aussi produire pendant la finale puisque les Penguins ne se laisseront pas battre facilement.
L'autre facteur à surveiller s'avère Marian Hossa qui contribuera offensivement et défensivement dans le camp des Wings cette fois-ci. Il complète une formation déjà bien nantie.
Hossa ne sera pas la motivation ultime
Même si les joueurs des Penguins n'ont pas hésité à dire que le fait de battre Hossa constitue une motivation de taille, ce ne sera pas LA motivation de cette finale. Il s'agit avant tout d'une occasion en or pour les Penguins de remporter la coupe Stanley.
Ceci dit, ils se serviront de tous les éléments possibles de motivation pour arriver à leur fin. Ces facteurs motivent, réveillent et poussent les joueurs ce qui est excellent.
Si les Penguins parviennent à remporter la coupe, je serais surpris de les entendre dire qu'ils ont gagné pour battre Hossa qui a fait le mauvais choix; il y aurait un problème.
D'ailleurs, il ne faut pas oublier que l'entraîneur des Wings est au courant de cette situation et il tentera de la faire tourner en sa faveur. Il pourra dire à Hossa : «Tu nous as choisis pour remporter la coupe, alors aide-nous!»
Au sujet des histoires motivantes, que dire de celle du premier anniversaire du décès de Luc Bourdon, le meilleur ami de Kristopher Letang. Ce dernier jouera pour son grand chum et s'il parvient à garder l'excellent rythme qu'il possède en séries, ce sera un avantage pour les Penguins.
Les plus et les moins de chaque formation
Les Wings et les Penguins forment des équipes redoutables qui possèdent des forces et des faiblesses.
D'abord, les Penguins ont l'avantage incontestable de compter sur Sidney Crosby et Evgeni Malkin. Les joueurs les plus talentueux des Wings ne sont aussi redoutables.
La fougue, l'enthousiasme et le talent des Penguins procurent des armes redoutables à l'entraîneur Dan Bylsma.
Par contre, la relance des Penguins pourrait être le point d'interrogation de cette équipe. Les défenseurs voudront faire mentir les experts et on jugera de leur rendement plus tard.
En ce qui concerne les Red Wings, ils ont la chance de miser sur deux défenseurs dominants en Lidstrom et Rafalski.
Au sujet des gardiens, je ne peux accorder l'avantage à aucune équipe. Osgood a prouvé sa valeur alors que Fleury a été excellent.
Je dois cependant pencher en faveur des Wings pour leur expérience et le fait qu'ils ont déjà gagné.
Pour ce deuxième duel en autant de saisons, les Penguins seront dirigés par un entraîneur qui en est à ses premiers pas derrière un banc de la LNH. Mais je ne crois pas qu'il s'agit d'un désavantage. Un entraîneur qui accède à la finale de la coupe Stanley a nécessairement accompli de belles choses.
Je ne peux m'empêcher de penser que c'est dommage pour Michel Therrien qui a également mené son équipe à cette étape l'an dernier. Therrien comptait peut-être sur Hossa, mais Guerin et Kunitz n'étaient pas dans le portrait. J'ajouterais aussi que la plupart des jeunes Penguins se sont améliorés grâce à cette année supplémentaire d'expérience.
Pour en revenir à Bylsma, il pourra tirer son épingle du jeu s'il s'attarde aux détails. Bylsma prouvera qu'il est un bon entraîneur en corrigeant rapidement les petites erreurs qu'il commettra.
Le moment de la prédiction
Étant donné qu'il faut choisir une équipe gagnante, j'opte pour une victoire des Red Wings en six parties.
Pourquoi? Parce qu'il s'agira peut-être de leur dernière coupe étant donné qu'ils vieillissent et que la masse salariale complique les choses.
Les Wings possèdent une grande profondeur avec Johan Franzen, Tomas Holmstrom, Dan Cleary Ils ont également une excellente défensive et la conquête de la coupe Stanley passe souvent par là.
Les Penguins mériteraient ce trophée, mais Crosby, Letang, Fleury, Malkin et compagnie seront encore meilleurs avec une année ou deux de plus d'expérience.
Prédictions: Red Wings en 6
*Propos recueillis par Éric Leblanc
Le parcours actuel des Penguins en séries s'est amorcé sur une base un peu plus fragile puisqu'ils ont terminé au quatrième rang de l'Association Est comparativement à la deuxième place des Wings.
Toutefois, les Penguins ont gagné en confiance. De plus, leur gardien Marc-André Fleury a effectué les arrêts nécessaires sans oublier que les Penguins misent sur deux joueurs exceptionnels.
Également, je persiste à dire que les additions de Bill Guerin et Chris Kunitz se sont avérées les compléments recherchés par cette équipe. Les Penguins avaient besoin de vétérans de talent et ces joueurs ont permis de changer le rythme de cette formation. Finalement, la maturité acquise l'an passé aide la cause de ces joueurs qui forment un groupe plus soudé.
Leur tâche ne sera pas facile face aux Wings qui veulent conserver leur titre. À mon avis, l'expérience, la maturité, le talent font foi de tout en séries. Le vétéran gardien Chris Osgood a démontré qu'il peut encore devenir un élément fiable en séries même s'il ne représente pas un gardien d'impact durant la saison.
Bien sûr, les Wings sont «vieux», mais ils ne sont pas au bout du rouleau. Leur chemin n'a pas été de tout repos surtout qu'ils ont été éprouvés par plusieurs blessures dont à des joueurs clés comme Pavel Datsyuk, Nicklas Lidstrom et Brian Rafalski.
L'entraîneur Mike Babcock a trouvé une façon de les remplacer, mais de telles absences pourraient coûter cher face aux Penguins. Un retour en forme de Lidstrom s'avère un facteur considérable. Datsyuk devra aussi produire pendant la finale puisque les Penguins ne se laisseront pas battre facilement.
L'autre facteur à surveiller s'avère Marian Hossa qui contribuera offensivement et défensivement dans le camp des Wings cette fois-ci. Il complète une formation déjà bien nantie.
Hossa ne sera pas la motivation ultime
Même si les joueurs des Penguins n'ont pas hésité à dire que le fait de battre Hossa constitue une motivation de taille, ce ne sera pas LA motivation de cette finale. Il s'agit avant tout d'une occasion en or pour les Penguins de remporter la coupe Stanley.
Ceci dit, ils se serviront de tous les éléments possibles de motivation pour arriver à leur fin. Ces facteurs motivent, réveillent et poussent les joueurs ce qui est excellent.
Si les Penguins parviennent à remporter la coupe, je serais surpris de les entendre dire qu'ils ont gagné pour battre Hossa qui a fait le mauvais choix; il y aurait un problème.
D'ailleurs, il ne faut pas oublier que l'entraîneur des Wings est au courant de cette situation et il tentera de la faire tourner en sa faveur. Il pourra dire à Hossa : «Tu nous as choisis pour remporter la coupe, alors aide-nous!»
Au sujet des histoires motivantes, que dire de celle du premier anniversaire du décès de Luc Bourdon, le meilleur ami de Kristopher Letang. Ce dernier jouera pour son grand chum et s'il parvient à garder l'excellent rythme qu'il possède en séries, ce sera un avantage pour les Penguins.
Les plus et les moins de chaque formation
Les Wings et les Penguins forment des équipes redoutables qui possèdent des forces et des faiblesses.
D'abord, les Penguins ont l'avantage incontestable de compter sur Sidney Crosby et Evgeni Malkin. Les joueurs les plus talentueux des Wings ne sont aussi redoutables.
La fougue, l'enthousiasme et le talent des Penguins procurent des armes redoutables à l'entraîneur Dan Bylsma.
Par contre, la relance des Penguins pourrait être le point d'interrogation de cette équipe. Les défenseurs voudront faire mentir les experts et on jugera de leur rendement plus tard.
En ce qui concerne les Red Wings, ils ont la chance de miser sur deux défenseurs dominants en Lidstrom et Rafalski.
Au sujet des gardiens, je ne peux accorder l'avantage à aucune équipe. Osgood a prouvé sa valeur alors que Fleury a été excellent.
Je dois cependant pencher en faveur des Wings pour leur expérience et le fait qu'ils ont déjà gagné.
Pour ce deuxième duel en autant de saisons, les Penguins seront dirigés par un entraîneur qui en est à ses premiers pas derrière un banc de la LNH. Mais je ne crois pas qu'il s'agit d'un désavantage. Un entraîneur qui accède à la finale de la coupe Stanley a nécessairement accompli de belles choses.
Je ne peux m'empêcher de penser que c'est dommage pour Michel Therrien qui a également mené son équipe à cette étape l'an dernier. Therrien comptait peut-être sur Hossa, mais Guerin et Kunitz n'étaient pas dans le portrait. J'ajouterais aussi que la plupart des jeunes Penguins se sont améliorés grâce à cette année supplémentaire d'expérience.
Pour en revenir à Bylsma, il pourra tirer son épingle du jeu s'il s'attarde aux détails. Bylsma prouvera qu'il est un bon entraîneur en corrigeant rapidement les petites erreurs qu'il commettra.
Le moment de la prédiction
Étant donné qu'il faut choisir une équipe gagnante, j'opte pour une victoire des Red Wings en six parties.
Pourquoi? Parce qu'il s'agira peut-être de leur dernière coupe étant donné qu'ils vieillissent et que la masse salariale complique les choses.
Les Wings possèdent une grande profondeur avec Johan Franzen, Tomas Holmstrom, Dan Cleary Ils ont également une excellente défensive et la conquête de la coupe Stanley passe souvent par là.
Les Penguins mériteraient ce trophée, mais Crosby, Letang, Fleury, Malkin et compagnie seront encore meilleurs avec une année ou deux de plus d'expérience.
Prédictions: Red Wings en 6
*Propos recueillis par Éric Leblanc