Une autre tuile frappe le projet de Qc
Hockey jeudi, 16 févr. 2012. 18:50 dimanche, 15 déc. 2024. 04:29
QUÉBEC - Un nouvel écueil frappe le projet d'amphithéâtre de Québec, alors que des coûts de décontamination plus élevés que prévu forcent la Ville à envisager d'autres terrains pour construire l'édifice.
La présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, a déclaré jeudi que les coûts du projet, assumés à 50 pour cent par le gouvernement, doivent rester tels qu'estimés au départ à 400 millions $.
Alors que ce chiffre avait été obtenu sur la base d'une étude dont la marge d'erreur était de 75 pour cent, Mme Courchesne a néanmoins assuré que les coûts de décontamination, de 30 à 40 millions $, ne constituent pas un imprévu.
« Ce n'est pas un imprévu, a-t-elle dit. Il faut faire très attention. »
Mme Courchesne a affirmé que la Ville de Québec, qui assure l'autre portion du financement du projet, doit maintenant prendre les décisions requises afin de respecter le budget établi.
« Ce n'est pas anormal et c'est ça le bienfait d'une politique de gestion des infrastructures majeures, parce que là on sait à quoi s'en tenir, a-t-elle dit. Ç'a précisé les coûts. Une fois qu'on a ces coûts-là, il y a des choix à faire et la Ville de Québec fait ces choix. »
Le député libéral André Drolet, qui représente la circonscription de Jean-Lesage, où l'amphithéâtre doit être construit, a reconnu que les projets de cette ampleur connaissent parfois des développements surprenants.
« On peut toujours l'interpréter comme une mauvaise surprise, a-t-il dit. Tout projet comme ça amène toujours des surprises. Il n'y a rien qui se fait sans avoir pour autant en cours de route des choses comme ça. »
La Ville de Québec est dans l'embarras après avoir appris, au cours des derniers jours, que la décontamination du terrain choisi nécessiterait des investissements plus importants que prévu.
Des niveaux élevés de plomb, d'étain, de zinc, d'hydrocarbures et de substances cancérigènes ont été détectés sur l'emplacement, à proximité du Colisée actuel.
Mme Courchesne a maintenu jeudi que la participation financière du gouvernement dans le projet, soit 200 millions $, demeure ferme.
Interrogé sur la possibilité d'une hausse de l'investissement du gouvernement, le ministre Sam Hamad, responsable de la région de la Capitale-Nationale, a pour sa part déclaré que cette somme demeurait la même « pour le moment ».
« C'est la responsabilité de la Ville d'assurer le respect des budgets, le respect de l'échéancier et la réalisation des travaux », a-t-il dit.
Afin de respecter les coûts de 400 millions $, le vice-président du comité exécutif de la ville, François Picard, a indiqué mercredi que deux autres terrains faisaient l'objet d'évaluations, afin de déterminer lequel serait le plus susceptible de servir à la construction de l'édifice.
La contamination du site privilégié était connue mais la nature, la quantité et la manière de disposer des sols changent la donne, a indiqué M. Picard.
La Ville a déjà conclu une entente pour la gestion de l'édifice, confiée au conglomérat Quebecor, qui souhaite obtenir une franchise de la Ligue nationale de hockey (LNH).
En vertu du contrat avec le gestionnaire, le maire Régis Labeaume a jusqu'au 31 mars prochain pour décider d'annuler le projet, dans l'éventualité où les coûts deviendraient trop élevés.
M. Labeaume avait déjà été contraint d'appeler les députés de l'Assemblée nationale à l'aide, au printemps dernier, après avoir découvert qu'il ne pouvait certifier la légalité de l'entente conclue avec Quebecor.
Un projet de loi spécial a finalement été adopté à sa demande, non sans avoir suscité la controverse.
La présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, a déclaré jeudi que les coûts du projet, assumés à 50 pour cent par le gouvernement, doivent rester tels qu'estimés au départ à 400 millions $.
Alors que ce chiffre avait été obtenu sur la base d'une étude dont la marge d'erreur était de 75 pour cent, Mme Courchesne a néanmoins assuré que les coûts de décontamination, de 30 à 40 millions $, ne constituent pas un imprévu.
« Ce n'est pas un imprévu, a-t-elle dit. Il faut faire très attention. »
Mme Courchesne a affirmé que la Ville de Québec, qui assure l'autre portion du financement du projet, doit maintenant prendre les décisions requises afin de respecter le budget établi.
« Ce n'est pas anormal et c'est ça le bienfait d'une politique de gestion des infrastructures majeures, parce que là on sait à quoi s'en tenir, a-t-elle dit. Ç'a précisé les coûts. Une fois qu'on a ces coûts-là, il y a des choix à faire et la Ville de Québec fait ces choix. »
Le député libéral André Drolet, qui représente la circonscription de Jean-Lesage, où l'amphithéâtre doit être construit, a reconnu que les projets de cette ampleur connaissent parfois des développements surprenants.
« On peut toujours l'interpréter comme une mauvaise surprise, a-t-il dit. Tout projet comme ça amène toujours des surprises. Il n'y a rien qui se fait sans avoir pour autant en cours de route des choses comme ça. »
La Ville de Québec est dans l'embarras après avoir appris, au cours des derniers jours, que la décontamination du terrain choisi nécessiterait des investissements plus importants que prévu.
Des niveaux élevés de plomb, d'étain, de zinc, d'hydrocarbures et de substances cancérigènes ont été détectés sur l'emplacement, à proximité du Colisée actuel.
Mme Courchesne a maintenu jeudi que la participation financière du gouvernement dans le projet, soit 200 millions $, demeure ferme.
Interrogé sur la possibilité d'une hausse de l'investissement du gouvernement, le ministre Sam Hamad, responsable de la région de la Capitale-Nationale, a pour sa part déclaré que cette somme demeurait la même « pour le moment ».
« C'est la responsabilité de la Ville d'assurer le respect des budgets, le respect de l'échéancier et la réalisation des travaux », a-t-il dit.
Afin de respecter les coûts de 400 millions $, le vice-président du comité exécutif de la ville, François Picard, a indiqué mercredi que deux autres terrains faisaient l'objet d'évaluations, afin de déterminer lequel serait le plus susceptible de servir à la construction de l'édifice.
La contamination du site privilégié était connue mais la nature, la quantité et la manière de disposer des sols changent la donne, a indiqué M. Picard.
La Ville a déjà conclu une entente pour la gestion de l'édifice, confiée au conglomérat Quebecor, qui souhaite obtenir une franchise de la Ligue nationale de hockey (LNH).
En vertu du contrat avec le gestionnaire, le maire Régis Labeaume a jusqu'au 31 mars prochain pour décider d'annuler le projet, dans l'éventualité où les coûts deviendraient trop élevés.
M. Labeaume avait déjà été contraint d'appeler les députés de l'Assemblée nationale à l'aide, au printemps dernier, après avoir découvert qu'il ne pouvait certifier la légalité de l'entente conclue avec Quebecor.
Un projet de loi spécial a finalement été adopté à sa demande, non sans avoir suscité la controverse.