Une confiance plutôt fragile
Hockey dimanche, 5 juin 2005. 21:37 vendredi, 13 déc. 2024. 19:45
Les propriétaires de la Ligue nationale ont été prévenus, il y a quelques semaines, qu'ils devaient prévoir que Bob Goodenow tentera un dernier coup fumant dans le but de sauver la face relativement aux négociations en vue de créer un nouveau système économique.
Goodenow, l'ego passablement écorché depuis le début des pourparlers, pourrait bien sortir de la salle des discussions et déclarer que les négociations sont rompues. Une stratégie qui ne prendra pas les propriétaires par surprise puisque les dirigeants de la Ligue nationale ont dressé un plan fort détaillé de la situation et aussi ils ont largement informé les proprios sur l'évolution des pourparlers.
Encore une fois cette semaine, les deux groupes vont chercher à placer les chiffres aux bons endroits, et ils vont tenter de créer un consensus sur le règlement de l'arbitrage et sur le règlement de l'offre qualificative, deux points sur lesquels le directeur exécutif de l'AJLNH ne lâchera pas le morceau. S'il a été dans l'obligation de plier l'échine au sujet du plafond salarial lié aux revenus de la ligue, il n'a pas l'intention de céder sur l'arbitrage et l'offre qualificative.
Si Goodenow gagne son point, ses membres ne lui garderont pas trop rigueur sur les événements de la dernière année, des événements qui leur ont coûté la rondelette somme de $1.2 milliards et avec en surplus, une réduction de 24% des salaires. Or, sur ce dernier item, Goodenow cherchera un compromis dans le style : les joueurs retirent leur offre d'une réduction des salaires de 24% mais, en retour, reconnaissent l'annulation des contrats de la saison 2004-05.
Est-on prêt d'une entente?
Tout dépend de l'attitude des propriétaires. Jusqu'ici, ils n'ont fait aucun compromis, ils ont obtenu tout ce qu'ils désiraient. Le danger, me disait un personnage influent de la ligue, c'est que les proprios se croient invincibles et refusent tout compris, c'est là que ça peut se gâter.
Dans quel sens?
" Comment Goodenow pourra-t-il faire passer aux joueurs, une entente impliquant un plafond salarial lié aux revenus. A cela s'ajoute une réduction des salaires de 24%, une réduction des bonis signature consentis aux joueurs de première saison et pratiquement aucun gain immédiat au chapitre de l'autonomie complète? "
On dit souvent que dans une négociation sérieuse, visant à créer un solide partenariat, il n'y a pas de perdant mais bien deux gagnants. Jusqu'ici, les propriétaires de la Ligue nationale ont gagné sur toute la ligne. Ils ont créé la mésentente au sein de l'Association des joueurs. Ils ont amenuisé les pouvoirs de Goodenow. Mais, il leur faudra bien concéder sur certains points afin d'accueillir un partenaire moins méfiant et surtout moins furieux de la tournure des événements.
Des micros et uniformes
L'idée continue de gagner la faveur des décideurs du hockey professionnel. Pourquoi ne pas accrocher un micro au veston de l'entraineur? Ainsi les téléspectateurs pourraient entendre ce que l'entraîneur a à dire derrière le banc et aussi pendant les entractes. Jusqu'ici, les entraîneurs consultés se disent d'accord avec le principe. Cependant, ils ajoutent qu'ils aimeraient avoir la possibilité de fermer le micro alors qu'ils utilisent pour faire connaître leur mécontentement des mots reliés aux biens de l'église. Pourquoi les entraineurs ne profiteraient-ils pas de l'occasion pour modifier leur vocabulaire? Je sais, on ne change pas des habitudes en l'espace de quelques jours et, dans le feu de l'action, on peut comprendre que les pilotes implorent les saints du ciel mais, avec le temps, ils trouveront sûrement une façon de bien se passer leur message. Par ailleurs, je suis d'accord sur le fait que les entraîneurs aimeraient discuter de stratégies sans qu'on puisse entendre le plan qu'ils entendent utiliser. Avec la nouvelle technologie d'aujourd'hui, l'adversaire serait rapidement informé de ce qu'il devra contrer dans les minutes qui vont suivre
Maintenant que la Ligue nationale de hockey reconnaît qu'elle perdra d'importantes sources de revenus, provenant entre autres de la télévision américaine, les propriétaires doivent trouver d'autres moyens pour augmenter les entrées d'argent. Au niveau des loges corporatives, on peut difficilement exiger plus. On ne peut sûrement pas augmenter le prix des billets après avoir tenu les amateurs en otage pendant un an dans le but d'obtenir un nouveau système économique. Quelles sont donc les options? Le sujet a été effleuré en quelques occasions au cours des derniers mois mais il risque d'alimenter à nouveau les discussions : des commandites sur le chandail et également plus de commandites sur la surface de jeu. Ouf
Goodenow, l'ego passablement écorché depuis le début des pourparlers, pourrait bien sortir de la salle des discussions et déclarer que les négociations sont rompues. Une stratégie qui ne prendra pas les propriétaires par surprise puisque les dirigeants de la Ligue nationale ont dressé un plan fort détaillé de la situation et aussi ils ont largement informé les proprios sur l'évolution des pourparlers.
Encore une fois cette semaine, les deux groupes vont chercher à placer les chiffres aux bons endroits, et ils vont tenter de créer un consensus sur le règlement de l'arbitrage et sur le règlement de l'offre qualificative, deux points sur lesquels le directeur exécutif de l'AJLNH ne lâchera pas le morceau. S'il a été dans l'obligation de plier l'échine au sujet du plafond salarial lié aux revenus de la ligue, il n'a pas l'intention de céder sur l'arbitrage et l'offre qualificative.
Si Goodenow gagne son point, ses membres ne lui garderont pas trop rigueur sur les événements de la dernière année, des événements qui leur ont coûté la rondelette somme de $1.2 milliards et avec en surplus, une réduction de 24% des salaires. Or, sur ce dernier item, Goodenow cherchera un compromis dans le style : les joueurs retirent leur offre d'une réduction des salaires de 24% mais, en retour, reconnaissent l'annulation des contrats de la saison 2004-05.
Est-on prêt d'une entente?
Tout dépend de l'attitude des propriétaires. Jusqu'ici, ils n'ont fait aucun compromis, ils ont obtenu tout ce qu'ils désiraient. Le danger, me disait un personnage influent de la ligue, c'est que les proprios se croient invincibles et refusent tout compris, c'est là que ça peut se gâter.
Dans quel sens?
" Comment Goodenow pourra-t-il faire passer aux joueurs, une entente impliquant un plafond salarial lié aux revenus. A cela s'ajoute une réduction des salaires de 24%, une réduction des bonis signature consentis aux joueurs de première saison et pratiquement aucun gain immédiat au chapitre de l'autonomie complète? "
On dit souvent que dans une négociation sérieuse, visant à créer un solide partenariat, il n'y a pas de perdant mais bien deux gagnants. Jusqu'ici, les propriétaires de la Ligue nationale ont gagné sur toute la ligne. Ils ont créé la mésentente au sein de l'Association des joueurs. Ils ont amenuisé les pouvoirs de Goodenow. Mais, il leur faudra bien concéder sur certains points afin d'accueillir un partenaire moins méfiant et surtout moins furieux de la tournure des événements.
Des micros et uniformes
L'idée continue de gagner la faveur des décideurs du hockey professionnel. Pourquoi ne pas accrocher un micro au veston de l'entraineur? Ainsi les téléspectateurs pourraient entendre ce que l'entraîneur a à dire derrière le banc et aussi pendant les entractes. Jusqu'ici, les entraîneurs consultés se disent d'accord avec le principe. Cependant, ils ajoutent qu'ils aimeraient avoir la possibilité de fermer le micro alors qu'ils utilisent pour faire connaître leur mécontentement des mots reliés aux biens de l'église. Pourquoi les entraineurs ne profiteraient-ils pas de l'occasion pour modifier leur vocabulaire? Je sais, on ne change pas des habitudes en l'espace de quelques jours et, dans le feu de l'action, on peut comprendre que les pilotes implorent les saints du ciel mais, avec le temps, ils trouveront sûrement une façon de bien se passer leur message. Par ailleurs, je suis d'accord sur le fait que les entraîneurs aimeraient discuter de stratégies sans qu'on puisse entendre le plan qu'ils entendent utiliser. Avec la nouvelle technologie d'aujourd'hui, l'adversaire serait rapidement informé de ce qu'il devra contrer dans les minutes qui vont suivre
Maintenant que la Ligue nationale de hockey reconnaît qu'elle perdra d'importantes sources de revenus, provenant entre autres de la télévision américaine, les propriétaires doivent trouver d'autres moyens pour augmenter les entrées d'argent. Au niveau des loges corporatives, on peut difficilement exiger plus. On ne peut sûrement pas augmenter le prix des billets après avoir tenu les amateurs en otage pendant un an dans le but d'obtenir un nouveau système économique. Quelles sont donc les options? Le sujet a été effleuré en quelques occasions au cours des derniers mois mais il risque d'alimenter à nouveau les discussions : des commandites sur le chandail et également plus de commandites sur la surface de jeu. Ouf