Une date butoir et le plan B
Hockey jeudi, 3 mars 2005. 19:40 vendredi, 13 déc. 2024. 21:29
Alors où en sommes-nous?
Les agents se disent confortables avec la théorie de Bob Goodenow?
Les joueurs se disent plus que jamais unis et prêts à suivre leur leader?
Les propriétaires affirment qu'ils veulent reprendre les discussions dans les prochains jours?
Les propriétaires appuient toujours leur homme, Gary Bettman, même s'ils lui ont tapé sur les flancs?
Et, il y a cette société d'investissement de Boston qui dépose une offre de $3.5 milliards pour l'achat des 30 concessions de la Ligue nationale. Peut-être que cette proposition peut paraître loufoque mais si les dirigeants de la Ligue nationale ont invité les têtes dirigeantes de cette société à présenter leur projet, c'est qu'il y a dans cette structure administrative des éléments qui pourraient servir les propriétaires. Ne faites pas un " x " trop vite sur cette intervention.
Vers quoi se dirige-t-on maintenant?
Une autre confrontation impliquant des gens aveuglés par les chiffres, par la haine? Un autre triste épisode de la saga Goodenow-Bettman? Va-t-on parvenir à sortir du cul-de-sac dans lequel sont emprisonnés les joueurs et les propriétaires? La Ligue nationale, comme on la connaît, avec ses structures actuelles et son charte actuelle, est-elle en train de rendre l'âme parce qu'il n'y a plus aucune possibilité d'un accord entre ceux qui signent les chèques et ceux qui offrent le produit?
On vient à peine d'annuler la dernière saison et on n'a toujours pas amorcé l'étape suivante qu'on se lance encore des roches. Gary Bettman laisse planer la possibilité de nouvelles options si les deux groupes atteignent le point de non retour. Et, évidemment, on fait référence aux joueurs de remplacement. Bob Goodenow claironne aux agents qu'il sait comment dénouer l'impasse avec un plan bien conçu mais il en garde le secret. Pourquoi alors avoir attendu un an? Était-ce vraiment les propriétaires qui ne voulaient pas d'une saison 2004-05 dans le but de faire sauter Goodenow et le syndicat? Ou était-ce Goodenow lui-même qui ne voulait pas d'une saison et qu'il a hypnotisé ses membres, de sorte qu'ils semblent maintenant incapables maintenant de secouer la secte? Le scénario du week-end impliquant Mario Lemieux et Wayne Gretzky ne portait-il pas la signature du directeur exécutif de l'Association des joueurs dans l'unique but de consolider ses pouvoirs?
On dit maintenant que les deux groupes doivent faire un pas en arrière et reprendre le dialogue avec de meilleurs sentiments et une meilleure disposition pour créer un nouveau système économique. Je ne crois pas du tout à cette théorie. Les propriétaires veulent la tête de Goodenow. Les joueurs veulent la tête de Bettman. C'est la folie furieuse. Puisque la Ligue nationale appartient aux 30 propriétaires qui composent le bureau des gouverneurs, alors les dirigeants doivent prendre les mesures qui s'imposent. Ils doivent établir une date butoir : le 1er juin. Si, après cette date, les joueurs et les propriétaires n'ont pu décider d'un plan de travail, quelle initiative reste-t-il aux proprios?
Signifier aux patineurs qu'ils n'ont plus d'emplois, qu'ils sont licenciés et que l'entreprise, elle-même, cherchera à reprendre ses activités avec une nouvelle charte. C'est pourquoi je vous mentionnais que l'offre des investisseurs de Boston, cette offre de $3.5 milliards, pouvait offrir des alternatives aux propriétaires. Il ne s'agit pas ici de vendre les concessions pour $3.5 milliards, un prix nettement en-deçà de la valeur réelle de la Ligue nationale et de ses franchisés. Par contre, toute forme de partenariat pourrait alors modifier la charte de l'entreprise et offrir aux propriétaires une occasion d'affaires intéressante. Les propriétaires pourraient-ils décider d'une nouvelle ligue avec des structures différentes, avec un concept différent, avec des lettres patentes modifiées?
On ne peut plus éviter une date-butoir. On s'est moqué suffisamment des amateurs de hockey comme ça sans leur proposer un autre scénario aussi débile que celui qu'on leur offre depuis le 15 septembre dernier. On a avancé le 14 juillet mais le 1er juin est une date qui semble faire l'unanimité chez les proprios et pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il y a la campagne d'abonnements saisonniers et les équipes devront courtiser plus que jamais le consommateur. Il y a le plan de relance de l'entreprise. Il y a les ententes avec les télédiffuseurs qui ne reflètent plus la réalité d'il y a un an. Il y a aussi les joueurs amateurs, recrutés l'an dernier, qui n'ont toujours pas signé de contrat. Il y a la séance de repêchage des joueurs amateurs, cuvée 2005.
Après le 1er juin, si les joueurs ont toujours dit non, alors la Ligue nationale devra passer au plan B, celui d'une entreprise avec de nouveaux objectifs, avec un nouveau partenaire d'affaires, avec de nouvelles lettres patentes et plus d'espace de manœuvre pour embaucher des employés.
Les agents se disent confortables avec la théorie de Bob Goodenow?
Les joueurs se disent plus que jamais unis et prêts à suivre leur leader?
Les propriétaires affirment qu'ils veulent reprendre les discussions dans les prochains jours?
Les propriétaires appuient toujours leur homme, Gary Bettman, même s'ils lui ont tapé sur les flancs?
Et, il y a cette société d'investissement de Boston qui dépose une offre de $3.5 milliards pour l'achat des 30 concessions de la Ligue nationale. Peut-être que cette proposition peut paraître loufoque mais si les dirigeants de la Ligue nationale ont invité les têtes dirigeantes de cette société à présenter leur projet, c'est qu'il y a dans cette structure administrative des éléments qui pourraient servir les propriétaires. Ne faites pas un " x " trop vite sur cette intervention.
Vers quoi se dirige-t-on maintenant?
Une autre confrontation impliquant des gens aveuglés par les chiffres, par la haine? Un autre triste épisode de la saga Goodenow-Bettman? Va-t-on parvenir à sortir du cul-de-sac dans lequel sont emprisonnés les joueurs et les propriétaires? La Ligue nationale, comme on la connaît, avec ses structures actuelles et son charte actuelle, est-elle en train de rendre l'âme parce qu'il n'y a plus aucune possibilité d'un accord entre ceux qui signent les chèques et ceux qui offrent le produit?
On vient à peine d'annuler la dernière saison et on n'a toujours pas amorcé l'étape suivante qu'on se lance encore des roches. Gary Bettman laisse planer la possibilité de nouvelles options si les deux groupes atteignent le point de non retour. Et, évidemment, on fait référence aux joueurs de remplacement. Bob Goodenow claironne aux agents qu'il sait comment dénouer l'impasse avec un plan bien conçu mais il en garde le secret. Pourquoi alors avoir attendu un an? Était-ce vraiment les propriétaires qui ne voulaient pas d'une saison 2004-05 dans le but de faire sauter Goodenow et le syndicat? Ou était-ce Goodenow lui-même qui ne voulait pas d'une saison et qu'il a hypnotisé ses membres, de sorte qu'ils semblent maintenant incapables maintenant de secouer la secte? Le scénario du week-end impliquant Mario Lemieux et Wayne Gretzky ne portait-il pas la signature du directeur exécutif de l'Association des joueurs dans l'unique but de consolider ses pouvoirs?
On dit maintenant que les deux groupes doivent faire un pas en arrière et reprendre le dialogue avec de meilleurs sentiments et une meilleure disposition pour créer un nouveau système économique. Je ne crois pas du tout à cette théorie. Les propriétaires veulent la tête de Goodenow. Les joueurs veulent la tête de Bettman. C'est la folie furieuse. Puisque la Ligue nationale appartient aux 30 propriétaires qui composent le bureau des gouverneurs, alors les dirigeants doivent prendre les mesures qui s'imposent. Ils doivent établir une date butoir : le 1er juin. Si, après cette date, les joueurs et les propriétaires n'ont pu décider d'un plan de travail, quelle initiative reste-t-il aux proprios?
Signifier aux patineurs qu'ils n'ont plus d'emplois, qu'ils sont licenciés et que l'entreprise, elle-même, cherchera à reprendre ses activités avec une nouvelle charte. C'est pourquoi je vous mentionnais que l'offre des investisseurs de Boston, cette offre de $3.5 milliards, pouvait offrir des alternatives aux propriétaires. Il ne s'agit pas ici de vendre les concessions pour $3.5 milliards, un prix nettement en-deçà de la valeur réelle de la Ligue nationale et de ses franchisés. Par contre, toute forme de partenariat pourrait alors modifier la charte de l'entreprise et offrir aux propriétaires une occasion d'affaires intéressante. Les propriétaires pourraient-ils décider d'une nouvelle ligue avec des structures différentes, avec un concept différent, avec des lettres patentes modifiées?
On ne peut plus éviter une date-butoir. On s'est moqué suffisamment des amateurs de hockey comme ça sans leur proposer un autre scénario aussi débile que celui qu'on leur offre depuis le 15 septembre dernier. On a avancé le 14 juillet mais le 1er juin est une date qui semble faire l'unanimité chez les proprios et pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il y a la campagne d'abonnements saisonniers et les équipes devront courtiser plus que jamais le consommateur. Il y a le plan de relance de l'entreprise. Il y a les ententes avec les télédiffuseurs qui ne reflètent plus la réalité d'il y a un an. Il y a aussi les joueurs amateurs, recrutés l'an dernier, qui n'ont toujours pas signé de contrat. Il y a la séance de repêchage des joueurs amateurs, cuvée 2005.
Après le 1er juin, si les joueurs ont toujours dit non, alors la Ligue nationale devra passer au plan B, celui d'une entreprise avec de nouveaux objectifs, avec un nouveau partenaire d'affaires, avec de nouvelles lettres patentes et plus d'espace de manœuvre pour embaucher des employés.