Une élimination amère
Hockey mercredi, 22 avr. 2009. 09:47 jeudi, 12 déc. 2024. 11:58
MONTRÉAL - Par Éric Leblanc - Les joueurs du Canadien, les dirigeants et les amateurs rêvaient d'un scénario beaucoup plus glorieux pour cette saison du Centenaire, mais le Tricolore n'a pu éviter une élimination gênante en quatre parties face aux Bruins de Boston ce qui a fait perdre patience à Carey Price qui a levé les bras au ciel en signe de frustration.
Malgré un début de match encourageant, le Canadien s'est avoué vaincu au compte de 4 à 1 devant des milliers de partisans du Canadien qui avaient de la difficulté à encaisser ce choc.
«C'est poche, nous sommes éliminés et nous ne voulions pas que ça se termine ainsi», renchérit Christopher Higgins.
«Ce n'est vraiment pas agréable comme sensation», a avoué le capitaine Saku Koivu sous la déception.
Le jeune Price, 21 ans, a également perdu son sang-froid dans cette tourmente. Après avoir effectué un arrêt de routine alors que les Bruins menaient 4 à 1, Price a levé les bras vers le ciel, un geste rappelant drôlement celui de Patrick Roy lors de son dernier match dans l'uniforme du Canadien face aux Red Wings de Detroit.
Certains spectateurs n'ont pas apprécié et ils ont répliqué en scandant Carey !, Carey !, Carey ! Malgré cette situation, Bob Gainey a décidé de garder Price dans la mêlée pour la dernière période.
«Dans un sens, c'est compréhensible comme réaction, mais d'un autre côté c'est difficile à encaisser», explique Koivu sur les huées de la foule envers l'équipe et Price.
Vladimir Malakhov s'avère le dernier joueur à avoir agi de la sorte à Montréal et il avait été échangé aux Devils du New Jersey quelques jours plus tard.
Pourtant, Price n'a pas disputé son pire match dans l'uniforme du Canadien. Il a souvent été abandonné et il a cédé contre Michael Ryder à deux occasions, David Krejci et Phil Kessel.
Cet effondrement a ruiné le beau travail du CH qui avait dominé leurs adversaires 16 à 7 au chapitre des tirs au but durant la période initiale.
Cette déception a poussé les amateurs à scander Carbo !, Carbo !, Carbo à quelques occasions en troisième période. Depuis qu'il a pris la relève de Guy Carbonneau derrière le banc du Canadien, Gainey a obtenu un dossier peu reluisant de 6-10-4.
«Je me sens plus mal pour Carey qui est âgé de seulement 21 ans», a lancé Gainey au sujet du mécontentement à son endroit.
Avant la fin du deuxième tiers, Mike Komisarek a tenté de sauver l'honneur de son équipe en jetant les gants face à Milan Lucic. Malheureusement, Komisarek a encaissé un deuxième K.-O sans équivoque en autant de combats contre l'attaquant des Bruins.
Cette élimination laisse un goût amer chez plusieurs partisans puisque plusieurs joueurs ont peut-être disputé leur dernier match dans l'uniforme montréalais. Pas moins de 11 membres du Canadien pourraient devenir joueur autonome le 1er juillet.
Comme ce fut le cas lors des trois autres matchs de la série, le Canadien a été plus indiscipliné que les Bruins. Le Canadien a tenu le coup en désavantage numérique, mais ces punitions ont brisé le rythme de l'attaque.
L'entraîneur des Bruins Claude Julien doit ressentir une grande fierté de triompher à Montréal, mais il refuse de parler de vengeance.
«Plusieurs personnes aimeraient que je dise qu'il s'agit d'une revanche pour moi, mais ce n'est pas le cas. Le Canadien m'a donné ma première chance et j'ai beaucoup appris à Montréal avec des personnes comme André Savard et Bob Gainey», note Julien qui célébrera son 49e anniversaire jeudi avec le cœur léger.
Les Bruins éliminent donc le Canadien seulement pour la huitième fois en 32 occasions.
L'instinct du tueur des Bruins
À l'image de la troisième partie, le Canadien a bien entamé son match de la dernière chance. Les efforts du camp montréalais ont mené au but de Kostitsyn qui a trompé la vigilance de Tim Thomas avec un tir des poignets précis.
Les partisans se croisaient les doigts pour que leur équipe maintienne cette avance, mais le Canadien s'est effondré avant de retraiter au vestiaire.
Ryder a profité d'un revirement créé par Roman Hamrlik devant la cage de Price pour niveler la marque. L'ancien mal-aimé du Canadien est revenu à la charge moins de deux minutes plus tard en préparant le filet de Krejci, son partenaire de trio. Cette fois, Chris Higgins a perdu une bataille individuelle. Les Bruins ont profité de la présence de Ryan O'Byrne et du quatrième trio sur la patinoire en fin d'engagement pour compter.
Malgré tout, le CH a amorcé la seconde période avec conviction, mais les Bruins avaient pris leur erre d'aller. Phil Kessel et Ryder ont finalement coulé la formation montréalaise avec deux buts en l'espace de 45 secondes.
À partir de ce moment, le Canadien n'était plus dans le coup et les partisans semblaient avoir lancé la serviette.
Au terme de la rencontre, des milliers de fidèles étaient demeurés à leur siège pour applaudir les joueurs une dernière fois.
Malgré un début de match encourageant, le Canadien s'est avoué vaincu au compte de 4 à 1 devant des milliers de partisans du Canadien qui avaient de la difficulté à encaisser ce choc.
«C'est poche, nous sommes éliminés et nous ne voulions pas que ça se termine ainsi», renchérit Christopher Higgins.
«Ce n'est vraiment pas agréable comme sensation», a avoué le capitaine Saku Koivu sous la déception.
Le jeune Price, 21 ans, a également perdu son sang-froid dans cette tourmente. Après avoir effectué un arrêt de routine alors que les Bruins menaient 4 à 1, Price a levé les bras vers le ciel, un geste rappelant drôlement celui de Patrick Roy lors de son dernier match dans l'uniforme du Canadien face aux Red Wings de Detroit.
Certains spectateurs n'ont pas apprécié et ils ont répliqué en scandant Carey !, Carey !, Carey ! Malgré cette situation, Bob Gainey a décidé de garder Price dans la mêlée pour la dernière période.
«Dans un sens, c'est compréhensible comme réaction, mais d'un autre côté c'est difficile à encaisser», explique Koivu sur les huées de la foule envers l'équipe et Price.
Vladimir Malakhov s'avère le dernier joueur à avoir agi de la sorte à Montréal et il avait été échangé aux Devils du New Jersey quelques jours plus tard.
Pourtant, Price n'a pas disputé son pire match dans l'uniforme du Canadien. Il a souvent été abandonné et il a cédé contre Michael Ryder à deux occasions, David Krejci et Phil Kessel.
Cet effondrement a ruiné le beau travail du CH qui avait dominé leurs adversaires 16 à 7 au chapitre des tirs au but durant la période initiale.
Cette déception a poussé les amateurs à scander Carbo !, Carbo !, Carbo à quelques occasions en troisième période. Depuis qu'il a pris la relève de Guy Carbonneau derrière le banc du Canadien, Gainey a obtenu un dossier peu reluisant de 6-10-4.
«Je me sens plus mal pour Carey qui est âgé de seulement 21 ans», a lancé Gainey au sujet du mécontentement à son endroit.
Avant la fin du deuxième tiers, Mike Komisarek a tenté de sauver l'honneur de son équipe en jetant les gants face à Milan Lucic. Malheureusement, Komisarek a encaissé un deuxième K.-O sans équivoque en autant de combats contre l'attaquant des Bruins.
Cette élimination laisse un goût amer chez plusieurs partisans puisque plusieurs joueurs ont peut-être disputé leur dernier match dans l'uniforme montréalais. Pas moins de 11 membres du Canadien pourraient devenir joueur autonome le 1er juillet.
Comme ce fut le cas lors des trois autres matchs de la série, le Canadien a été plus indiscipliné que les Bruins. Le Canadien a tenu le coup en désavantage numérique, mais ces punitions ont brisé le rythme de l'attaque.
L'entraîneur des Bruins Claude Julien doit ressentir une grande fierté de triompher à Montréal, mais il refuse de parler de vengeance.
«Plusieurs personnes aimeraient que je dise qu'il s'agit d'une revanche pour moi, mais ce n'est pas le cas. Le Canadien m'a donné ma première chance et j'ai beaucoup appris à Montréal avec des personnes comme André Savard et Bob Gainey», note Julien qui célébrera son 49e anniversaire jeudi avec le cœur léger.
Les Bruins éliminent donc le Canadien seulement pour la huitième fois en 32 occasions.
L'instinct du tueur des Bruins
À l'image de la troisième partie, le Canadien a bien entamé son match de la dernière chance. Les efforts du camp montréalais ont mené au but de Kostitsyn qui a trompé la vigilance de Tim Thomas avec un tir des poignets précis.
Les partisans se croisaient les doigts pour que leur équipe maintienne cette avance, mais le Canadien s'est effondré avant de retraiter au vestiaire.
Ryder a profité d'un revirement créé par Roman Hamrlik devant la cage de Price pour niveler la marque. L'ancien mal-aimé du Canadien est revenu à la charge moins de deux minutes plus tard en préparant le filet de Krejci, son partenaire de trio. Cette fois, Chris Higgins a perdu une bataille individuelle. Les Bruins ont profité de la présence de Ryan O'Byrne et du quatrième trio sur la patinoire en fin d'engagement pour compter.
Malgré tout, le CH a amorcé la seconde période avec conviction, mais les Bruins avaient pris leur erre d'aller. Phil Kessel et Ryder ont finalement coulé la formation montréalaise avec deux buts en l'espace de 45 secondes.
À partir de ce moment, le Canadien n'était plus dans le coup et les partisans semblaient avoir lancé la serviette.
Au terme de la rencontre, des milliers de fidèles étaient demeurés à leur siège pour applaudir les joueurs une dernière fois.