Une faille dans le système!
Hockey mardi, 1 mars 2005. 23:19 jeudi, 12 déc. 2024. 05:19
Il y a une faille dans le système de l'Association des joueurs de la Ligue nationale et les propriétaires ont fermement l'intention de l'exploiter. Revenons au week-end des longs couteaux alors que Mario Lemieux et Wayne Gretzky, sur invitation de Trevor Linden, se dirigent vers New York, avec comme sentiment que la saison 2004-05 sera finalement présentée avec un calendrier écourté de 28 matchs.
Cette réunion avait été planifiée de toute pièce par les joueurs et non par l'AJLNH.
Par conséquent, ce qu'on avouait clairement aux propriétaires, c'est qu'il y avait des problèmes internes chez les joueurs et qu'il fallait résoudre le problème à tout prix. Mais, les joueurs n'ont jamais déposé une offre. Ce fut le week-end de l'humiliation, un week-end impliquant deux des meilleurs patineurs de l'histoire du hockey, Lemieux et Gretzky, coincés dans un marasme inimaginable.
Pendant qu'à Toronto, hier, les joueurs se disaient plus unis que jamais à la suite d'une rencontre musclée, les propriétaires, à New York, lançaient un message clair : « Nous avons la ferme intention de présenter la saison 2005-06. »
Conclusion : ce que les propriétaires disent aux joueurs en termes très polis, engagez-vous dans une discussion franche. Gary Bettman, en point de presse, a confirmé qu'il invitera l'AJLNH à une nouvelle ronde de négociation. Il a aussi ajouté qu'il y aura une saison, l'automne prochain.
Les autres dirigeants consultés ont tous tenu les mêmes propos, des propos stéréotypés, mais qui en disaient long sur la stratégie des propriétaires. Comment va-t-on lancer cette saison? On espère avec les membres de l'AJLNH.
Si, par contre, on ne parvient pas à une entente, est-ce que les joueurs de remplacement deviennent alors une option importante? Oui. Mais encore faudra-t-il que Bettman et les avocats persuadent les membres du conseil du travail des Etats-Unis que les négociations avec les joueurs sont dans l'impasse. Dire est une chose, faire la preuve devient plus compliqué suite à la décision des joueurs de reconnaître le plafond salarial comme un important rouage du système économique du sport professionnel.
Les propriétaires ont donc regagné leurs quartiers généraux avec comme priorité d'analyser leurs effectifs, d'étudier les possibilités d'avoir recours aux joueurs de remplacement mais aussi et surtout, de voir comment ils composeront avec leur personnel si jamais un accord intervient entre les deux groupes. Les propriétaires - surtout les directeurs généraux - reviendront devant le commissaire dans quelques semaines avec une liste de suggestions sur le mécanisme à utiliser pour se conformer aux nouvelles règles du jeu.
Si les propriétaires voient une faille dans le système de l'Association des joueurs, entre-temps, ils sont conscients que les patineurs ont fait plusieurs compromis. Des compromis qui améliorent le système économique de la ligue. Des compromis qui offrent un certain équilibre au niveau des salaires et des dépenses.
Donc, ce sont les propriétaires qui doivent faire preuve de créativité et offrir aux joueurs des suggestions prêtes à être négociées sur le champ. Notamment, un partage des revenus sur la vente des articles promotionnels, etc.
Il y a un facteur que les deux groupes ne peuvent ignorer. Les amateurs veulent savoir, de la part des joueurs et de la part des propriétaires, quand reprendront les négociations et comment entend-on dénouer l'impasse?
Pour le reste, ça n'a guère d'importance. Ce qui s'est passé au cours des derniers mois constitue un plateau pour une négociation intelligente. Les amateurs veulent qu'on leur remette leur sport.
Un autre élément qu'on doit retenir. Gary Bettman et Bob Goodenow ont reçu comme mandat de créer un partenariat. Et le plus rapidement possible.
Les deux hommes ont obtenu des votes de confiance mais ils ont épuisé toutes les options qui s'offraient à eux lors de cette guerre ridicule pour déterminer un gagnant et un perdant. Une négociation doit mener à un partenariat, une négociation doit mener vers deux gagnants.
Goodenow a été maladroit au cours des négociations. Il a joué les mauvaises cartes en offrant une réduction de 24% des salaires et en cédant au niveau du plafond salarial. Gary Bettman a fait preuve d'une arrogance déplacée en sautant sur la réduction de 24% des salaires tout en gonflant cette offre à 35% pour les plus hauts salariés de la ligue.
Ils ont les ordres de créer un partenariat et de bâtir une ligue solide. Ils jouent leur dernière carte et ils devront le faire avec une certaine dignité.
Cette réunion avait été planifiée de toute pièce par les joueurs et non par l'AJLNH.
Par conséquent, ce qu'on avouait clairement aux propriétaires, c'est qu'il y avait des problèmes internes chez les joueurs et qu'il fallait résoudre le problème à tout prix. Mais, les joueurs n'ont jamais déposé une offre. Ce fut le week-end de l'humiliation, un week-end impliquant deux des meilleurs patineurs de l'histoire du hockey, Lemieux et Gretzky, coincés dans un marasme inimaginable.
Pendant qu'à Toronto, hier, les joueurs se disaient plus unis que jamais à la suite d'une rencontre musclée, les propriétaires, à New York, lançaient un message clair : « Nous avons la ferme intention de présenter la saison 2005-06. »
Conclusion : ce que les propriétaires disent aux joueurs en termes très polis, engagez-vous dans une discussion franche. Gary Bettman, en point de presse, a confirmé qu'il invitera l'AJLNH à une nouvelle ronde de négociation. Il a aussi ajouté qu'il y aura une saison, l'automne prochain.
Les autres dirigeants consultés ont tous tenu les mêmes propos, des propos stéréotypés, mais qui en disaient long sur la stratégie des propriétaires. Comment va-t-on lancer cette saison? On espère avec les membres de l'AJLNH.
Si, par contre, on ne parvient pas à une entente, est-ce que les joueurs de remplacement deviennent alors une option importante? Oui. Mais encore faudra-t-il que Bettman et les avocats persuadent les membres du conseil du travail des Etats-Unis que les négociations avec les joueurs sont dans l'impasse. Dire est une chose, faire la preuve devient plus compliqué suite à la décision des joueurs de reconnaître le plafond salarial comme un important rouage du système économique du sport professionnel.
Les propriétaires ont donc regagné leurs quartiers généraux avec comme priorité d'analyser leurs effectifs, d'étudier les possibilités d'avoir recours aux joueurs de remplacement mais aussi et surtout, de voir comment ils composeront avec leur personnel si jamais un accord intervient entre les deux groupes. Les propriétaires - surtout les directeurs généraux - reviendront devant le commissaire dans quelques semaines avec une liste de suggestions sur le mécanisme à utiliser pour se conformer aux nouvelles règles du jeu.
Si les propriétaires voient une faille dans le système de l'Association des joueurs, entre-temps, ils sont conscients que les patineurs ont fait plusieurs compromis. Des compromis qui améliorent le système économique de la ligue. Des compromis qui offrent un certain équilibre au niveau des salaires et des dépenses.
Donc, ce sont les propriétaires qui doivent faire preuve de créativité et offrir aux joueurs des suggestions prêtes à être négociées sur le champ. Notamment, un partage des revenus sur la vente des articles promotionnels, etc.
Il y a un facteur que les deux groupes ne peuvent ignorer. Les amateurs veulent savoir, de la part des joueurs et de la part des propriétaires, quand reprendront les négociations et comment entend-on dénouer l'impasse?
Pour le reste, ça n'a guère d'importance. Ce qui s'est passé au cours des derniers mois constitue un plateau pour une négociation intelligente. Les amateurs veulent qu'on leur remette leur sport.
Un autre élément qu'on doit retenir. Gary Bettman et Bob Goodenow ont reçu comme mandat de créer un partenariat. Et le plus rapidement possible.
Les deux hommes ont obtenu des votes de confiance mais ils ont épuisé toutes les options qui s'offraient à eux lors de cette guerre ridicule pour déterminer un gagnant et un perdant. Une négociation doit mener à un partenariat, une négociation doit mener vers deux gagnants.
Goodenow a été maladroit au cours des négociations. Il a joué les mauvaises cartes en offrant une réduction de 24% des salaires et en cédant au niveau du plafond salarial. Gary Bettman a fait preuve d'une arrogance déplacée en sautant sur la réduction de 24% des salaires tout en gonflant cette offre à 35% pour les plus hauts salariés de la ligue.
Ils ont les ordres de créer un partenariat et de bâtir une ligue solide. Ils jouent leur dernière carte et ils devront le faire avec une certaine dignité.