Une mauvaise trajectoire
Edmonton Oilers mercredi, 11 févr. 2009. 01:07 dimanche, 15 déc. 2024. 01:53
Au lendemain d'un tournoi de quilles qui devait permettre aux joueurs de resserrer les liens et de se changer les idées, le Canadien en a envoyé une autre dans le dalot, mercredi soir.
Et maintenant, quelque part entre Edmonton et Denver, un entraîneur se demande ce qu'il devra faire pour relancer une équipe complètement déboussolée qui tourbillonne vers le néant à une vitesse faramineuse.
Le Canadien a pris quatre buts dès la première période et a, comme seule réaction, passé le reste du match à tendre l'autre joue, en route vers un cuisant revers de 7-2 aux mains des Oilers d'Edmonton.
"C'est très difficile à comprendre, s'est plaint Guy Carbonneau après le match. Peu importe ce qu'on essaie, peu importe de quoi on parle, ça ne semble pas s'améliorer. On peut encore parler de mauvais bonds, mais on ne gagnera pas en continuant d'accorder six ou sept buts."
"Je ne peux pas dire ce qui se passe, a déclaré Georges Laraque d'une voix faible. On connaît vraiment une période creuse. Perdre comme ça, c'est très démoralisant. Il va falloir que ça change. Il n'y a rien qui marche présentement."
"Je pensais que le dernier match était le fond du baril, mais je suppose que le baril est plus creux qu'on pensait, a illustré Christopher Higgins. Je ne sais pas pendant combien de temps ça peut continuer ainsi. Les Oilers sont une équipe qu'on devrait battre, c'est aussi simple que ça."
Dernier maillon d'une défensive confuse et malhabile, Carey Price a encore une fois - à l'image de ses coéquipiers - semblé perdre tous ses moyens, accordant tous les buts de son équipe sur un total pourtant raisonnable de 27 lancers.
"C'était le temps pour lui de se rendre au bout, a jugé Carbo. Mais à un moment donné, il va falloir que ça clique. Que ce soit lui (Price) ou Jaroslav."
À l'autre bout, Dwayne Roloson a fait ce qu'il avait à faire lorsque interpellé par l'attaque adverse. Le vétéran a terminé la rencontre avec 36 arrêts.
Sept joueurs différents - Sam Gagner, Zack Stortini, Andrew Cogliano, Ales Hemsky, Kyle Brodziak, Dustin Penner et Liam Reddox - se sont chargés de l'attaque des Oilers, qui avaient perdu cinq de leurs sept derniers matchs avant la rencontre.
Mathieu Dandenault et Francis Bouillon ont été les seuls à répliquer pour le Canadien.
"Que voulez-vous que je fasse ? Nos deux meilleurs joueurs en attaque ont été des défenseurs, a constaté l'entraîneur. Je vais prendre une partie du blâme pour les décisions que j'ai prises, mais à un certain moment, il va falloir que les joueurs soient responsables de ce qu'ils font sur la glace."
Le Canadien, qui n'a inscrit que huit buts tout en en accordant 21 à ses quatre derniers matchs - quatre défaites - a maintenant perdu neuf de ses onze dernières parties. Il poursuivra son voyage infernal vendredi à Denver, où il affrontera l'Avalanche.
Les nouveaux trios
Le jeu de puissance des Oilers avait produit un seul but à ses 18 derniers déploiements avant la rencontre, mais c'est en ces circonstances que Gagner a ouvert la marque à la sixième minute du match.
Le joueur de deuxième année a soutiré un disque libre à Maxim Lapierre devant le filet de Price et a battu le gardien du Canadien avant qu'il n'ait complété son déplacement latéral vers sa droite.
Les Oilers ont profité d'un revirement causé par Christopher Higgins pour doubler leur avance huit minutes plus tard. En voulant dégager son territoire, Higgins a remis la rondelle sur la palette du défenseur Tom Gilbert, qui l'a immédiatement redirigée vers le filet de Price, où était planté Stortini. Le colosse a fait dévier le disque par-dessus la mitaine du gardien, qui s'est retourné juste à temps pour le voir franchir la ligne rouge.
Price n'était pas encore remis de ses émotions que les Oilers étaient déjà en train de bourdonner autour de lui. Ethan Moreau a envoyé un tir mou en sa direction, mais Price n'a pu contrôler le rebond et a laissé la rondelle retourner dans la circulation. Cogliano, qui passait par là, n'en demandait pas tant pour réussir son 13e de la saison.
La tête de Price n'avait pas fini de tourner. Lors d'une pénalité à Andrei Markov, le cerbère de 21 ans était étendu de tout son long à la gauche de son filet quand la rondelle est apparue sur le bâton de Hemsky à sa droite. Un jeu d'enfant pour le meilleur buteur des Oilers, qui a enfilé son 17e.
Dandenault a marqué dix secondes plus tard, mais on pouvait déjà comprendre que les nouveaux trios concoctés par Guy Carbonneau n'avaient pas apporté les résultats escomptés.
Quel avantage?
Toujours dans le coup au début du deuxième tiers, le Canadien a démontré des signes encourageants en écoulant avec succès une supériorité numérique de deux hommes des Oilers. Puis, à mi-chemin dans l'engagement, il s'est vu offrir une belle chance de réduire l'écart quand Ladislav Smid a été envoyé au cachot.
Mais comme Matthew Lombardi et Dustin Boyd l'avaient fait deux jours plus tôt à Calgary, Kyle Brodziak s'est présenté seul devant Price alors que le Canadien déployait son jeu de puissance en territoire des Oilers. Brodziak a amené le disque sur son revers afin de déjouer Price du côté du bloqueur, récoltant ainsi son huitième but de la saison.
On soupçonne des milliers de Québécois d'avoir éteint leur téléviseur à ce moment précis. Malheureusement pour eux, les joueurs du Canadien avaient encore près de 30 minutes de calvaire à endurer.
Les Oilers ont finalement converti trois de leurs sept occasions en avantage numérique. Le Canadien a été blanchi en six tentatives.
Et maintenant, quelque part entre Edmonton et Denver, un entraîneur se demande ce qu'il devra faire pour relancer une équipe complètement déboussolée qui tourbillonne vers le néant à une vitesse faramineuse.
Le Canadien a pris quatre buts dès la première période et a, comme seule réaction, passé le reste du match à tendre l'autre joue, en route vers un cuisant revers de 7-2 aux mains des Oilers d'Edmonton.
"C'est très difficile à comprendre, s'est plaint Guy Carbonneau après le match. Peu importe ce qu'on essaie, peu importe de quoi on parle, ça ne semble pas s'améliorer. On peut encore parler de mauvais bonds, mais on ne gagnera pas en continuant d'accorder six ou sept buts."
"Je ne peux pas dire ce qui se passe, a déclaré Georges Laraque d'une voix faible. On connaît vraiment une période creuse. Perdre comme ça, c'est très démoralisant. Il va falloir que ça change. Il n'y a rien qui marche présentement."
"Je pensais que le dernier match était le fond du baril, mais je suppose que le baril est plus creux qu'on pensait, a illustré Christopher Higgins. Je ne sais pas pendant combien de temps ça peut continuer ainsi. Les Oilers sont une équipe qu'on devrait battre, c'est aussi simple que ça."
Dernier maillon d'une défensive confuse et malhabile, Carey Price a encore une fois - à l'image de ses coéquipiers - semblé perdre tous ses moyens, accordant tous les buts de son équipe sur un total pourtant raisonnable de 27 lancers.
"C'était le temps pour lui de se rendre au bout, a jugé Carbo. Mais à un moment donné, il va falloir que ça clique. Que ce soit lui (Price) ou Jaroslav."
À l'autre bout, Dwayne Roloson a fait ce qu'il avait à faire lorsque interpellé par l'attaque adverse. Le vétéran a terminé la rencontre avec 36 arrêts.
Sept joueurs différents - Sam Gagner, Zack Stortini, Andrew Cogliano, Ales Hemsky, Kyle Brodziak, Dustin Penner et Liam Reddox - se sont chargés de l'attaque des Oilers, qui avaient perdu cinq de leurs sept derniers matchs avant la rencontre.
Mathieu Dandenault et Francis Bouillon ont été les seuls à répliquer pour le Canadien.
"Que voulez-vous que je fasse ? Nos deux meilleurs joueurs en attaque ont été des défenseurs, a constaté l'entraîneur. Je vais prendre une partie du blâme pour les décisions que j'ai prises, mais à un certain moment, il va falloir que les joueurs soient responsables de ce qu'ils font sur la glace."
Le Canadien, qui n'a inscrit que huit buts tout en en accordant 21 à ses quatre derniers matchs - quatre défaites - a maintenant perdu neuf de ses onze dernières parties. Il poursuivra son voyage infernal vendredi à Denver, où il affrontera l'Avalanche.
Les nouveaux trios
Le jeu de puissance des Oilers avait produit un seul but à ses 18 derniers déploiements avant la rencontre, mais c'est en ces circonstances que Gagner a ouvert la marque à la sixième minute du match.
Le joueur de deuxième année a soutiré un disque libre à Maxim Lapierre devant le filet de Price et a battu le gardien du Canadien avant qu'il n'ait complété son déplacement latéral vers sa droite.
Les Oilers ont profité d'un revirement causé par Christopher Higgins pour doubler leur avance huit minutes plus tard. En voulant dégager son territoire, Higgins a remis la rondelle sur la palette du défenseur Tom Gilbert, qui l'a immédiatement redirigée vers le filet de Price, où était planté Stortini. Le colosse a fait dévier le disque par-dessus la mitaine du gardien, qui s'est retourné juste à temps pour le voir franchir la ligne rouge.
Price n'était pas encore remis de ses émotions que les Oilers étaient déjà en train de bourdonner autour de lui. Ethan Moreau a envoyé un tir mou en sa direction, mais Price n'a pu contrôler le rebond et a laissé la rondelle retourner dans la circulation. Cogliano, qui passait par là, n'en demandait pas tant pour réussir son 13e de la saison.
La tête de Price n'avait pas fini de tourner. Lors d'une pénalité à Andrei Markov, le cerbère de 21 ans était étendu de tout son long à la gauche de son filet quand la rondelle est apparue sur le bâton de Hemsky à sa droite. Un jeu d'enfant pour le meilleur buteur des Oilers, qui a enfilé son 17e.
Dandenault a marqué dix secondes plus tard, mais on pouvait déjà comprendre que les nouveaux trios concoctés par Guy Carbonneau n'avaient pas apporté les résultats escomptés.
Quel avantage?
Toujours dans le coup au début du deuxième tiers, le Canadien a démontré des signes encourageants en écoulant avec succès une supériorité numérique de deux hommes des Oilers. Puis, à mi-chemin dans l'engagement, il s'est vu offrir une belle chance de réduire l'écart quand Ladislav Smid a été envoyé au cachot.
Mais comme Matthew Lombardi et Dustin Boyd l'avaient fait deux jours plus tôt à Calgary, Kyle Brodziak s'est présenté seul devant Price alors que le Canadien déployait son jeu de puissance en territoire des Oilers. Brodziak a amené le disque sur son revers afin de déjouer Price du côté du bloqueur, récoltant ainsi son huitième but de la saison.
On soupçonne des milliers de Québécois d'avoir éteint leur téléviseur à ce moment précis. Malheureusement pour eux, les joueurs du Canadien avaient encore près de 30 minutes de calvaire à endurer.
Les Oilers ont finalement converti trois de leurs sept occasions en avantage numérique. Le Canadien a été blanchi en six tentatives.