Une nouvelle version de Max Pacioretty
Hockey lundi, 13 déc. 2010. 16:48 dimanche, 15 déc. 2024. 07:24
BROSSARD - Ils sont quelques-uns à avoir l'impression que Max Pacioretty joue présentement la carte de la dernière chance avec le Canadien. Mais on a tendance à oublier que l'Américain de six pieds deux pouces et 208 livres n'a que 22 ans.
Et, surtout, qu'il n'a disputé qu'une saison dans les rangs collégiaux américains, après trois saisons à l'école secondaire, avant de faire le saut chez les professionnels.
Bref, Pacioretty était encore un gringalet au nombril vert quand il a fait ses débuts avec le Canadien, en 2008-09. Et s'il a été retenu par Jacques Martin, au début de la campagne suivante, ce n'est pas nécessairement parce qu'il avait tous les outils pour survivre dans la LNH. C'est parce qu'il y avait des postes à combler et Pacioretty... était "le moins pire" candidat.
Il serait donc de mise de dire que la carrière de Pacioretty ne fait que commencer.
"J'étais jeune. Je croyais que je pouvais m'amener comme ça et connaître du succès", a dit Pacioretty de ses débuts dans la LNH, lundi, après son premier entraînement avec le Canadien depuis son rappel des Bulldogs de Hamilton.
"(Pacioretty) a quitté les rangs collégiaux très rapidement, a noté Brian Gionta. Il a beaucoup de talent et il mérite ce qui lui arrive, mais il faut prendre le temps de 'ressentir' le jeu professionnel, qui est différent."
Cette fois, lorsqu'il amorcera son troisième séjour au sein du CH, mercredi au Centre Bell contre les Flyers de Philadelphie, il le fera à titre de meilleur marqueur des Bulldogs - et deuxième dans la Ligue américaine - à égalité avec son coéquipier David Desharnais.
En 27 matchs cet automne à Hamilton, Pacioretty a enfilé 17 buts et amassé 15 mentions d'aides, pendant que Desharnais a récolté sept buts et 25 aides au sein du même trio.
"Mes statistiques à Hamilton, elles sont le reflet de la façon dont mes entraîneurs m'ont encadré ces deux dernières années, a rappelé Pacioretty, lundi. Certaines gens vont peut-être dire qu'on a essayé d'aller trop vite avec moi. Mais à en juger par mes 25 premiers matchs de la saison à Hamilton, il faut reconnaître que ç'a été un succès et que j'ai été en mesure de surmonter les obstacles que j'ai affrontés."
Ces obstacles, ce sont son manque de confiance quand il évoluait dans la LNH, ainsi que des blessures subies à répétition la Ligue américaine, qui l'ont empêché de prendre un rythme de croisière avant la saison actuelle.
Le choix de premier tour du Canadien en 2007 a maintenant le sentiment d'être prêt à relever le défi de la LNH.
"C'est une belle occasion. Je n'ai jamais été aussi confiant de ma vie, je joue mon meilleur hockey, a-t-il énuméré. Le temps est venu pour moi de briller. Je ne ressens pas de pression.
"Je sais quelle approche je dois prendre mentalement maintenant. J'y vais au jour le jour, et je dois continuer de jouer de la même façon peu importe que ça aille bien ou que ça aille mal."
"Il a été dominant (dans la Ligue américaine), a dit Martin de Pacioretty. Son cas est similaire à celui de Yannick Weber, au moment où on l'avait rappelé, a avancé l'entraîneur du CH. Il était rendu à un niveau de jeu où il avait besoin d'un nouveau défi."
Mais gare au syndrome du sauveur, a prévenu Martin. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'un joueur de la Ligue américaine apporte l'étincelle qui fera toute la différence au sein d'une équipe qui a perdu ses deux derniers matchs.
"Ce n'est pas comme ça que je pense, a indiqué Martin. C'est toute l'équipe qui doit se regrouper. Chaque individu doit en donner plus."
Martin et Pacioretty en harmonie
Pacioretty a indiqué, lundi, que ses déclarations d'il y a quelques semaines - il avait dit préférer rester à Hamilton plutôt que de s'amener à Montréal, à moins que le contexte ne soit optimal - n'ont pas créé de remous au sein de la direction du CH.
"Jacques Martin et moi, nous avons toujours été sur la même longueur d'ondes, a dit Pacioretty. Nous estimions tous les deux qu'il était important pour moi de prendre le temps de me développer, et pour ce faire je devais jouer plusieurs minutes par match."
Ce que Martin a confirmé.
"On voyait, la saison dernière, qu'il avait besoin de prendre confiance, de jouer plus souvent, a affirmé l'entraîneur après l'entraînement de lundi. Maintenant, on juge qu'il est prêt à relever le défi à ce niveau-ci.
"J'aime son coup de patin, qui lui donne une bonne rapidité, et sa bonne compréhension du jeu. Le fait qu'il aime aller au filet en fait aussi un un élément dont l'équipe a besoin", a ajouté Martin.
Pacioretty se sent d'autant plus en confiance que Martin lui a demandé de jouer de la même manière qu'à Hamilton.
"Je vais être beaucoup plus calme, cette fois, en sachant qu'il est derrière moi", a indiqué Pacioretty.
Et, surtout, qu'il n'a disputé qu'une saison dans les rangs collégiaux américains, après trois saisons à l'école secondaire, avant de faire le saut chez les professionnels.
Bref, Pacioretty était encore un gringalet au nombril vert quand il a fait ses débuts avec le Canadien, en 2008-09. Et s'il a été retenu par Jacques Martin, au début de la campagne suivante, ce n'est pas nécessairement parce qu'il avait tous les outils pour survivre dans la LNH. C'est parce qu'il y avait des postes à combler et Pacioretty... était "le moins pire" candidat.
Il serait donc de mise de dire que la carrière de Pacioretty ne fait que commencer.
"J'étais jeune. Je croyais que je pouvais m'amener comme ça et connaître du succès", a dit Pacioretty de ses débuts dans la LNH, lundi, après son premier entraînement avec le Canadien depuis son rappel des Bulldogs de Hamilton.
"(Pacioretty) a quitté les rangs collégiaux très rapidement, a noté Brian Gionta. Il a beaucoup de talent et il mérite ce qui lui arrive, mais il faut prendre le temps de 'ressentir' le jeu professionnel, qui est différent."
Cette fois, lorsqu'il amorcera son troisième séjour au sein du CH, mercredi au Centre Bell contre les Flyers de Philadelphie, il le fera à titre de meilleur marqueur des Bulldogs - et deuxième dans la Ligue américaine - à égalité avec son coéquipier David Desharnais.
En 27 matchs cet automne à Hamilton, Pacioretty a enfilé 17 buts et amassé 15 mentions d'aides, pendant que Desharnais a récolté sept buts et 25 aides au sein du même trio.
"Mes statistiques à Hamilton, elles sont le reflet de la façon dont mes entraîneurs m'ont encadré ces deux dernières années, a rappelé Pacioretty, lundi. Certaines gens vont peut-être dire qu'on a essayé d'aller trop vite avec moi. Mais à en juger par mes 25 premiers matchs de la saison à Hamilton, il faut reconnaître que ç'a été un succès et que j'ai été en mesure de surmonter les obstacles que j'ai affrontés."
Ces obstacles, ce sont son manque de confiance quand il évoluait dans la LNH, ainsi que des blessures subies à répétition la Ligue américaine, qui l'ont empêché de prendre un rythme de croisière avant la saison actuelle.
Le choix de premier tour du Canadien en 2007 a maintenant le sentiment d'être prêt à relever le défi de la LNH.
"C'est une belle occasion. Je n'ai jamais été aussi confiant de ma vie, je joue mon meilleur hockey, a-t-il énuméré. Le temps est venu pour moi de briller. Je ne ressens pas de pression.
"Je sais quelle approche je dois prendre mentalement maintenant. J'y vais au jour le jour, et je dois continuer de jouer de la même façon peu importe que ça aille bien ou que ça aille mal."
"Il a été dominant (dans la Ligue américaine), a dit Martin de Pacioretty. Son cas est similaire à celui de Yannick Weber, au moment où on l'avait rappelé, a avancé l'entraîneur du CH. Il était rendu à un niveau de jeu où il avait besoin d'un nouveau défi."
Mais gare au syndrome du sauveur, a prévenu Martin. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'un joueur de la Ligue américaine apporte l'étincelle qui fera toute la différence au sein d'une équipe qui a perdu ses deux derniers matchs.
"Ce n'est pas comme ça que je pense, a indiqué Martin. C'est toute l'équipe qui doit se regrouper. Chaque individu doit en donner plus."
Martin et Pacioretty en harmonie
Pacioretty a indiqué, lundi, que ses déclarations d'il y a quelques semaines - il avait dit préférer rester à Hamilton plutôt que de s'amener à Montréal, à moins que le contexte ne soit optimal - n'ont pas créé de remous au sein de la direction du CH.
"Jacques Martin et moi, nous avons toujours été sur la même longueur d'ondes, a dit Pacioretty. Nous estimions tous les deux qu'il était important pour moi de prendre le temps de me développer, et pour ce faire je devais jouer plusieurs minutes par match."
Ce que Martin a confirmé.
"On voyait, la saison dernière, qu'il avait besoin de prendre confiance, de jouer plus souvent, a affirmé l'entraîneur après l'entraînement de lundi. Maintenant, on juge qu'il est prêt à relever le défi à ce niveau-ci.
"J'aime son coup de patin, qui lui donne une bonne rapidité, et sa bonne compréhension du jeu. Le fait qu'il aime aller au filet en fait aussi un un élément dont l'équipe a besoin", a ajouté Martin.
Pacioretty se sent d'autant plus en confiance que Martin lui a demandé de jouer de la même manière qu'à Hamilton.
"Je vais être beaucoup plus calme, cette fois, en sachant qu'il est derrière moi", a indiqué Pacioretty.