La situation n'est pas rose chez les Thrashers d'Atlanta, eux qui partagent le dernier rang de l'Association de l'Est, en compagnie du Lightning de Tampa Bay, avec une récolte de 19 points. Un qui trouve la situation particulièrement difficile, tant au niveau personnel que collectif, est le Québécois Éric Perrin.

L'an dernier, à sa première campagne avec les Thrashers, le joueur de 33 ans a réalisé un sommet personnel avec une récolte de 45 points en 81 rencontres. Depuis le début de la saison, la contribution offensive de Perrin est plutôt mince, lui qui n'a amassé que six points en 23 matchs.

"J'ai été relégué dans au sein du quatrième trio depuis le début de l'année et je trouve la situation pas mal frustrante. Je ne m'attendais pas à ça du tout, surtout après la saison que j'ai connue l'an passé", a indiqué celui qui dispute sa troisième saison complète dans la Ligue nationale.

"L'équipe a signé quelques joueurs cet été et je crois qu'on veut donner la chance à d'autres, mais ça n'aboutit à rien. De mon côté, je continue de regarder ce qui se passe de la quatrième ligne et je trouve la situation frustrante."

Perrin admet que c'est moins plaisant de venir "travailler" cette année."

"C'est certain que je n'ai pas autant de plaisir que l'an passé. Comme joueur de hockey, je suis un compétiteur et on veut toujours en avoir plus, sutrtout quand tu sais que tu es capable d'accoomplir le boulot demandé."

Est-ce que Perrin pourrait cogner à la porte du directeur général Don Waddell pour exiger une transaction?

"Le message a déjà été envoyé. On attend de voir s'il y a des choses qui changeront. J'ai fait tout ce que j'avais à faire. Je continue de travailler fort et je donne mon 100% à chaque match", a conclu Perrin.