(RDS) - Antoine Vermette se sent prêt à assumer un plus grand rôle au sein des Sénateurs d'Ottawa. Il faut dire que l'attaquant québécois a fait preuve de beaucoup de patience jusqu'ici.

Chez les Sénateurs, la patience est une vertu essentielle lorsqu'on veut s'impliquer offensivement. Vermette en sait quelque chose. Récemment, ses efforts ont été récompensés puisqu'il a été muté aux cotés de Mike Fisher.

«Je suis un gagnant, je veux gagner et comme tout gagnant qui se respecte, je veux apporter ma contribution à l'équipe, simplifie Vermette, qui a déjà sept points, dont quatre buts, depuis le début de la saison. Je pense que je peux apporter plus.»

«Mon cas est relativement semblable à celui d'Antoine, compare Fisher, qui a amassé six points en dix matchs cette saison. Nous voulons un plus grand rôle, mais notre équipe a tellement de profondeur.»

Antoine Vermette est un joueur très polyvalent. Ses coéquipiers reconnaissent la diversité de son talent.

«Il est très rapide, il peut se mesurer à n'importe qui dans la ligue, il est bon offensivement et il peut aussi tuer des punitions», énumère Jason Spezza.

«Il a beaucoup de talent. Il a un bon lancer, il est rapide, il voit bien le jeu», ajoute Chris Kelly, qui connaît bien Vermette pour avoir évolué sur le même trio la saison dernière.

Dans le vestiaire, l'ancien joueur des Remparts de Québec et des Tigres de Victoriaville a la réputation d'être relativement discret, mais toujours de bonne humeur.

«C'est un bon gars, décrit Spezza. Il est toujours de bonne humeur, il travaille fort pour être en forme.»

«Je suis allé à Las Vegas avec lui l'année dernière. C'est un gars jovial, on a eu beaucoup de plaisir», se rappelle Kelly.

«C'est un gars un peu gêné, il ne parle pas beaucoup, observe Denis Hamel, le seul autre Québécois chez les Sénateurs. Quand on vient à bout de le connaître, il devient un ami. Moi, je m'entends bien avec.»

Depuis le départ de Patrick Lalime, le patineur originaire de St-Agapit a été pratiquement le seul représentant des Sénateurs auprès des partisans québécois de l'Outaouais. Et pour ceux qui sont restés fidèle à la Ste-Flanelle, il croit qu'il faut se montrer convaincant.

«On peut les convaincre avec du succès dans les séries, croit-il. Ça, c'est à nous de le faire.»