Weinrich prend la route de Boston
Hockey mercredi, 21 févr. 2001. 14:45 vendredi, 13 déc. 2024. 22:24
MONTRÉAL (PC) - Échangé à Boston en retour d'un autre défenseur, Patrick Traverse, Eric Weinrich part en n'ayant que de bons mots pour Montréal et le Canadien, ce qui n'a rien de surprenant dans le cas d'un chic type qui s'est toujours comporté comme un gentilhomme.
"J'ai vécu de merveilleux moments ici", a-t-il dit en s'apprêtant à quitter le Centre Molson en début d'après-midi mercredi. "C'est une ville merveilleuse et j'avais de merveilleux coéquipiers. Mais c'est le hockey d'aujourd'hui.
"On a toujours des émotions partagées quand on est échangé, mais je ne peux avoir aucun regret parce que c'est ma décision.
"André (Savard) m'a traité de façon vraiment professionelle."
Le directeur général du Canadien lui a fait plaisir aussi en l'envoyant à Boston, la région où il a grandi comme partisan des Bruins de Bobby Orr et Raymond Bourque. Selon Weinrich, qui demeure aujourd'hui dans le Maine, pas très loin de Boston, ça va être "spécial" de jouer là-bas, un peu comme jouer à Montréal pour un Québécois.
Mais ça ne signifie pas qu'il va y poursuivre sa carrière la saison prochaine puisqu'il veut toujours profiter de son statut de joueur autonome à la fin de la saison.
"Je ne ferme aucune porte, a-t-il dit, que ce soit à Montréal ou ailleurs."
Weinrich était un joueur et un individu apprécié ici et rien n'interdit à Savard de lui offrir un contrat quand il sera joueur autonome. Mais le défenseur a déjà fait part de ses préférences pour une équipe gagnante.
Or quand on lui a demandé si le vent pourrait tourner de bord rapidement à Montréal, il a répondu avec beaucoup de prudence en disant que ça allait dépendre des joueurs qu'on allait ajouter à la formation.
C'était prévisible
Weinrich n'a pas été surpris d'être échangé puisque c'était écrit dans le ciel depuis qu'il a refusé le contrat de 7,5 millions $ pour trois ans que lui avait offert Savard. Il s'est dit un peu surpris cependant, mais pas outre mesure, d'avoir été échangé à un adversaire de l'Association de l'Est. Les rumeurs l'avaient envoyé à beaucoup d'endroits, dont Ottawa, également dans l'Est, mais pas à Boston.
Est-il surpris, par contre, que le Canadien n'ait pas attendu davantage pour faire grimper les enchères à l'approche de la date limite des échanges le 13 mars?
"Je ne sais pas, a-t-il répondu. Ils ont obtenu un joueur qui peut jouer immédiatement".
De son séjour à Montréal, Weinrich se rappellera avoir joué pour "ce qui est peut-être la plus grande concession dans l'histoire du sport. Je me rappelle le premier jour à mon arrivée ici avec Jeff (Hackett), on nous reconnaissait déjà dans la rue."
De plus, dit-il, son passage à Montréal lui aura été bénéfique professionnellement puisqu'il s'est retrouvé avec le statut d'un numéro un.
Quant à la supposée pression causée par les méchants médias, voici ce qu'en dit ce vétéran à la tête solide: "La pression dépend de la façon dont vous la contrôlez. J'ai toujours essayé de répondre franchement aux questions et les médias ont été justes à mon endroit."
Un joueur local
En Traverse, le Canadien a mis la main sur un défenseur montréalais de 6'3" qui aura 27 ans le 14 mars.
Les Sénateurs d'Ottawa l'avaient repêché au 50e rang en 1992 et il a passé quatre ans dans les mineures avant d'être promu enfin dans la LNH en 1998-99.
Il a passé deux saisons complètes à Ottawa avant d'être échangé à Anaheim pour un dénommé Joel Kwiatkowski.
Les Mighty Ducks l'avaient échangé à Boston en compagnie d'Andrei Nazarov, en retour de la recrue Samuel Pahlsson.
"J'ai vécu de merveilleux moments ici", a-t-il dit en s'apprêtant à quitter le Centre Molson en début d'après-midi mercredi. "C'est une ville merveilleuse et j'avais de merveilleux coéquipiers. Mais c'est le hockey d'aujourd'hui.
"On a toujours des émotions partagées quand on est échangé, mais je ne peux avoir aucun regret parce que c'est ma décision.
"André (Savard) m'a traité de façon vraiment professionelle."
Le directeur général du Canadien lui a fait plaisir aussi en l'envoyant à Boston, la région où il a grandi comme partisan des Bruins de Bobby Orr et Raymond Bourque. Selon Weinrich, qui demeure aujourd'hui dans le Maine, pas très loin de Boston, ça va être "spécial" de jouer là-bas, un peu comme jouer à Montréal pour un Québécois.
Mais ça ne signifie pas qu'il va y poursuivre sa carrière la saison prochaine puisqu'il veut toujours profiter de son statut de joueur autonome à la fin de la saison.
"Je ne ferme aucune porte, a-t-il dit, que ce soit à Montréal ou ailleurs."
Weinrich était un joueur et un individu apprécié ici et rien n'interdit à Savard de lui offrir un contrat quand il sera joueur autonome. Mais le défenseur a déjà fait part de ses préférences pour une équipe gagnante.
Or quand on lui a demandé si le vent pourrait tourner de bord rapidement à Montréal, il a répondu avec beaucoup de prudence en disant que ça allait dépendre des joueurs qu'on allait ajouter à la formation.
C'était prévisible
Weinrich n'a pas été surpris d'être échangé puisque c'était écrit dans le ciel depuis qu'il a refusé le contrat de 7,5 millions $ pour trois ans que lui avait offert Savard. Il s'est dit un peu surpris cependant, mais pas outre mesure, d'avoir été échangé à un adversaire de l'Association de l'Est. Les rumeurs l'avaient envoyé à beaucoup d'endroits, dont Ottawa, également dans l'Est, mais pas à Boston.
Est-il surpris, par contre, que le Canadien n'ait pas attendu davantage pour faire grimper les enchères à l'approche de la date limite des échanges le 13 mars?
"Je ne sais pas, a-t-il répondu. Ils ont obtenu un joueur qui peut jouer immédiatement".
De son séjour à Montréal, Weinrich se rappellera avoir joué pour "ce qui est peut-être la plus grande concession dans l'histoire du sport. Je me rappelle le premier jour à mon arrivée ici avec Jeff (Hackett), on nous reconnaissait déjà dans la rue."
De plus, dit-il, son passage à Montréal lui aura été bénéfique professionnellement puisqu'il s'est retrouvé avec le statut d'un numéro un.
Quant à la supposée pression causée par les méchants médias, voici ce qu'en dit ce vétéran à la tête solide: "La pression dépend de la façon dont vous la contrôlez. J'ai toujours essayé de répondre franchement aux questions et les médias ont été justes à mon endroit."
Un joueur local
En Traverse, le Canadien a mis la main sur un défenseur montréalais de 6'3" qui aura 27 ans le 14 mars.
Les Sénateurs d'Ottawa l'avaient repêché au 50e rang en 1992 et il a passé quatre ans dans les mineures avant d'être promu enfin dans la LNH en 1998-99.
Il a passé deux saisons complètes à Ottawa avant d'être échangé à Anaheim pour un dénommé Joel Kwiatkowski.
Les Mighty Ducks l'avaient échangé à Boston en compagnie d'Andrei Nazarov, en retour de la recrue Samuel Pahlsson.