Wickenheiser se pose des questions
Hockey vendredi, 3 avr. 2009. 19:21 vendredi, 13 déc. 2024. 19:42
HAMEENLINNA, Finlande - Si elle est ravie de l'admission prochaine des femmes au Temple de la renommée du hockey, Hayley Wickenheiser se questionne quant à savoir si un comité de sélection formé exclusivement d'hommes dispose d'assez d'informations sur le hockey féminin pour faire les bons choix.
Le Temple de la renommée du hockey à Toronto a annoncé, plus tôt cette semaine, qu'il commencera à introniser un maximum de deux femmes par année à compter de 2010 simultanément à un contingent de quatre hommes.
Les candidatures féminines ne seront pas évaluées en concurrence avec celles des hommes, mais selon leurs propres critères qui restent encore à établir.
Le comité de sélection de 18 membres est principalement formé d'ex-joueurs de la LNH, d'entraîneurs et de dirigeants.
Wickenheiser, la capitaine de l'équipe féminine, souhaiterait l'implication d'une personne ayant une bonne connaissance du hockey féminin dans le processus de sélection des candidates.
"Si vous leur posez la question, ils admettront qu'ils ne connaissent probablement rien du hockey féminin, juste à regarder la composition du comité et c'est correct, a-t-elle dit. Vous pouvez consulter les statistiques et les réalisations accomplies mais tout dépend quels sont les critères
"Mais c'est certain qu'il faut recourir à quelques personnes ayant été impliquées dans le hockey féminin depuis un certain temps pour avoir du contexte."
Les hockeyeuses canadiennes ont appris la décision du Temple d'admettre les femmes pendant qu'elles se préparaient à Helsinki en vue du championnat du monde. Le Canada entreprend le tournoi contre la Chine, samedi, à Hameelinna.
L'ex-capitaine Cammi Granato est devenue la première femme admise au Temple de la renommée du hockey américain l'année dernière. En retenant les noms de Granato et des Canadiennes Geraldine Heaney et Angela James à son tableau d'honneur en novembre, la Fédération internationale de hockey a mis de la pression sur la vénérable institution torontoise pour qu'elle emboîte le pas. Mais Wickeheiser ne s'attendait pas à un dénouement si rapide.
"Si vous considérez le temps qu'il a fallu aux joueurs européens pour accéder au Temple de la renommée, je pense que c'est assez vite pour les femmes, a-t-elle ajouté. C'est une bonne chose car ça démontre que le hockey n'est pas seulement un sport pour les joueurs de la LNH, mais c'est un jeu pour les hommes, les femmes et les enfants. C'est ce que le Temple de la renommée devrait être. Ce n'est pas le Temple de la renommée de la LNH."
Granato, qui a participé aux neuf premiers championnats du monde féminin et la capitaine de l'équipe américaine médaillée d'or pour les débuts du hockey féminin aux Jeux olympiques en 1988, est un choix logique parmi les joueuses canadiennes interrogées pour déterminer les deux premières candidates admises.
Wickenheiser a mentionné qu'elle choisirait Granato et James ou Heaney. La gardienne Kim St-Pierre plaide énergiquement en faveur de la pionnière France St-Louis.
"France St-Louis a fait beaucoup pour le hockey à travers le Canada et surtout au Québec, a commenté St-Pierre. Elle s'est révélée un formidable modèle pour nous toutes."
Le Temple de la renommée du hockey à Toronto a annoncé, plus tôt cette semaine, qu'il commencera à introniser un maximum de deux femmes par année à compter de 2010 simultanément à un contingent de quatre hommes.
Les candidatures féminines ne seront pas évaluées en concurrence avec celles des hommes, mais selon leurs propres critères qui restent encore à établir.
Le comité de sélection de 18 membres est principalement formé d'ex-joueurs de la LNH, d'entraîneurs et de dirigeants.
Wickenheiser, la capitaine de l'équipe féminine, souhaiterait l'implication d'une personne ayant une bonne connaissance du hockey féminin dans le processus de sélection des candidates.
"Si vous leur posez la question, ils admettront qu'ils ne connaissent probablement rien du hockey féminin, juste à regarder la composition du comité et c'est correct, a-t-elle dit. Vous pouvez consulter les statistiques et les réalisations accomplies mais tout dépend quels sont les critères
"Mais c'est certain qu'il faut recourir à quelques personnes ayant été impliquées dans le hockey féminin depuis un certain temps pour avoir du contexte."
Les hockeyeuses canadiennes ont appris la décision du Temple d'admettre les femmes pendant qu'elles se préparaient à Helsinki en vue du championnat du monde. Le Canada entreprend le tournoi contre la Chine, samedi, à Hameelinna.
L'ex-capitaine Cammi Granato est devenue la première femme admise au Temple de la renommée du hockey américain l'année dernière. En retenant les noms de Granato et des Canadiennes Geraldine Heaney et Angela James à son tableau d'honneur en novembre, la Fédération internationale de hockey a mis de la pression sur la vénérable institution torontoise pour qu'elle emboîte le pas. Mais Wickeheiser ne s'attendait pas à un dénouement si rapide.
"Si vous considérez le temps qu'il a fallu aux joueurs européens pour accéder au Temple de la renommée, je pense que c'est assez vite pour les femmes, a-t-elle ajouté. C'est une bonne chose car ça démontre que le hockey n'est pas seulement un sport pour les joueurs de la LNH, mais c'est un jeu pour les hommes, les femmes et les enfants. C'est ce que le Temple de la renommée devrait être. Ce n'est pas le Temple de la renommée de la LNH."
Granato, qui a participé aux neuf premiers championnats du monde féminin et la capitaine de l'équipe américaine médaillée d'or pour les débuts du hockey féminin aux Jeux olympiques en 1988, est un choix logique parmi les joueuses canadiennes interrogées pour déterminer les deux premières candidates admises.
Wickenheiser a mentionné qu'elle choisirait Granato et James ou Heaney. La gardienne Kim St-Pierre plaide énergiquement en faveur de la pionnière France St-Louis.
"France St-Louis a fait beaucoup pour le hockey à travers le Canada et surtout au Québec, a commenté St-Pierre. Elle s'est révélée un formidable modèle pour nous toutes."