Y. Weber n'a pas dit son dernier mot
Hockey mardi, 14 sept. 2010. 18:31 dimanche, 15 déc. 2024. 03:25
BROSSARD - Yannick Weber n'a pas encore dit son dernier mot.
P.K. Subban l'a peut-être dépassé dans la hiérarchie des jeunes défenseurs aptes à se tailler un poste avec le Canadien, mais ça ne veut pas dire que le Suisse de 21 ans a fait une croix sur ses chances d'être retenu par le Canadien en vue de la prochaine saison de la LNH.
"P.K. Subban a connu de très bonnes séries, j'ai regardé les matchs et il a vraiment bien joué. Je suis content pour lui, a commenté Weber, mardi, à l'occasion du camp des recrues du Tricolore à Brossard. Mais avec la blessure
à (Andrei) Markov, notamment, la possibilité existe toujours qu'en connaissant un bon camp et de bons matchs préparatoires, je puisse lutter pour un poste."
Il n'y a pas si longtemps, Weber était le premier défenseur du club-école de Hamilton à être rappelé en cas d'urgence. Il avait même disputé trois matchs éliminatoires au printemps 2009. L'excellence de Subban, jumelée à sa propre malchance - Weber s'est blessé à l'épaule pendant les dernières séries dans la Ligue américaine - ont toutefois mêlé les cartes.
L'embauche d'Alexandre Picard à titre de police d'assurance, cet été, vient lui compliquer davantage la tâche. Picard, un défenseur de 25 ans, a disputé près de 200 matchs dans la LNH.
"Avec P.K., lui et moi, ça fait trois joueurs qui veulent être ici (à Montréal), alors ça va être une compétition, a reconnu Weber. Mais c'est normal dans la LNH, alors c'est quelque chose que j'accepte."
Weber s'estime en bonne position de saisir la moindre ouverture qui pourrait lui être offerte par le Canadien - qu'il s'agisse d'un Ryan O'Byrne qui se mette à régresser, ou d'une autre blessure à un arrière établi. Même si les statistiques qu'il a récoltées l'hiver dernier à Hamilton sont moins ronflantes que celles de la campagne précédente, il dit avoir mieux joué.
"La première année à Hamilton, j'ai eu beaucoup de points, beaucoup de buts, mais je n'ai pas vraiment bien joué défensivement. On a changé ça la saison passée, a affirmé l'athlète de cinq pieds 11 pouces et 196 livres. Avec Guy Boucher, on a travaillé vraiment fort sur l'aspect défensif.
"On a fait beaucoup de vidéo, on a beaucoup discuté", a souligné Weber, qui a totalisé 16 buts et 28 aides avec un différentiel de plus-11 en 68 matchs en 2008-09 avec les Bulldogs, comparé à sept buts et 25 aides avec un différentiel de plus-16 en 65 rencontres, la saison dernière.
"Je suis un défenseur plus complet maintenant. Pour moi, ç'a vraiment été une bonne année."
Weber, un joueur reconnu pour son bon coup de patin et son solide tir, tenait à équilibrer son jeu de cette manière. Une réputation de simple spécialiste du jeu de puissance, comme celle qui a permis à Marc-André Bergeron de cheminer dans la LNH, ne lui suffit pas.
"Si tu n'es qu'un défenseur offensif, ça ne te rend pas nécessairement service, a souligné Weber. C'est bien d'avoir un bon tir et d'être dangereux en avantage numérique, mais je veux être un défenseur complet. Si je suis bon défensivement, les choses vont bien se passer offensivement."
Weber a eu droit à d'excellents conseils depuis qu'il a commencé à jouer en Amérique du Nord, en 2006. Peter DeBoer, son entraîneur dans les rangs juniors avec les Rangers de Kitchener, dirige maintenant les Panthers de la Floride. Et Boucher, le pilote des Bulldogs l'hiver dernier, est désormais à la barre du Lightning de Tampa Bay.
"De bons entraîneurs ont veillé à mon développement. Je suis chanceux."
Weber sait que la voie pourrait s'ouvrir devant lui à moyen terme. Après tout, le jour n'est pas loin où des vétérans comme Roman Hamrlik et Jaroslav Spacek devront céder leur place. Mais il ne doit pas compter là-dessus puisqu'il en est, cette saison, à la troisième et dernière année de son contrat-type de recrue.
"Je suis encore jeune, alors tout est encore possible. Mais ça va être une année dure et importante", a-t-il souligné.
"Si un jour je dois quitter (le Canadien) pour faire avancer ma carrière, je devrai le faire. Mon but reste de jouer dans la Ligue nationale. Mais je suis fier d'être à Montréal, je connais l'organisation vraiment bien maintenant, alors ça reste mon rêve de jouer ici."
P.K. Subban l'a peut-être dépassé dans la hiérarchie des jeunes défenseurs aptes à se tailler un poste avec le Canadien, mais ça ne veut pas dire que le Suisse de 21 ans a fait une croix sur ses chances d'être retenu par le Canadien en vue de la prochaine saison de la LNH.
"P.K. Subban a connu de très bonnes séries, j'ai regardé les matchs et il a vraiment bien joué. Je suis content pour lui, a commenté Weber, mardi, à l'occasion du camp des recrues du Tricolore à Brossard. Mais avec la blessure
à (Andrei) Markov, notamment, la possibilité existe toujours qu'en connaissant un bon camp et de bons matchs préparatoires, je puisse lutter pour un poste."
Il n'y a pas si longtemps, Weber était le premier défenseur du club-école de Hamilton à être rappelé en cas d'urgence. Il avait même disputé trois matchs éliminatoires au printemps 2009. L'excellence de Subban, jumelée à sa propre malchance - Weber s'est blessé à l'épaule pendant les dernières séries dans la Ligue américaine - ont toutefois mêlé les cartes.
L'embauche d'Alexandre Picard à titre de police d'assurance, cet été, vient lui compliquer davantage la tâche. Picard, un défenseur de 25 ans, a disputé près de 200 matchs dans la LNH.
"Avec P.K., lui et moi, ça fait trois joueurs qui veulent être ici (à Montréal), alors ça va être une compétition, a reconnu Weber. Mais c'est normal dans la LNH, alors c'est quelque chose que j'accepte."
Weber s'estime en bonne position de saisir la moindre ouverture qui pourrait lui être offerte par le Canadien - qu'il s'agisse d'un Ryan O'Byrne qui se mette à régresser, ou d'une autre blessure à un arrière établi. Même si les statistiques qu'il a récoltées l'hiver dernier à Hamilton sont moins ronflantes que celles de la campagne précédente, il dit avoir mieux joué.
"La première année à Hamilton, j'ai eu beaucoup de points, beaucoup de buts, mais je n'ai pas vraiment bien joué défensivement. On a changé ça la saison passée, a affirmé l'athlète de cinq pieds 11 pouces et 196 livres. Avec Guy Boucher, on a travaillé vraiment fort sur l'aspect défensif.
"On a fait beaucoup de vidéo, on a beaucoup discuté", a souligné Weber, qui a totalisé 16 buts et 28 aides avec un différentiel de plus-11 en 68 matchs en 2008-09 avec les Bulldogs, comparé à sept buts et 25 aides avec un différentiel de plus-16 en 65 rencontres, la saison dernière.
"Je suis un défenseur plus complet maintenant. Pour moi, ç'a vraiment été une bonne année."
Weber, un joueur reconnu pour son bon coup de patin et son solide tir, tenait à équilibrer son jeu de cette manière. Une réputation de simple spécialiste du jeu de puissance, comme celle qui a permis à Marc-André Bergeron de cheminer dans la LNH, ne lui suffit pas.
"Si tu n'es qu'un défenseur offensif, ça ne te rend pas nécessairement service, a souligné Weber. C'est bien d'avoir un bon tir et d'être dangereux en avantage numérique, mais je veux être un défenseur complet. Si je suis bon défensivement, les choses vont bien se passer offensivement."
Weber a eu droit à d'excellents conseils depuis qu'il a commencé à jouer en Amérique du Nord, en 2006. Peter DeBoer, son entraîneur dans les rangs juniors avec les Rangers de Kitchener, dirige maintenant les Panthers de la Floride. Et Boucher, le pilote des Bulldogs l'hiver dernier, est désormais à la barre du Lightning de Tampa Bay.
"De bons entraîneurs ont veillé à mon développement. Je suis chanceux."
Weber sait que la voie pourrait s'ouvrir devant lui à moyen terme. Après tout, le jour n'est pas loin où des vétérans comme Roman Hamrlik et Jaroslav Spacek devront céder leur place. Mais il ne doit pas compter là-dessus puisqu'il en est, cette saison, à la troisième et dernière année de son contrat-type de recrue.
"Je suis encore jeune, alors tout est encore possible. Mais ça va être une année dure et importante", a-t-il souligné.
"Si un jour je dois quitter (le Canadien) pour faire avancer ma carrière, je devrai le faire. Mon but reste de jouer dans la Ligue nationale. Mais je suis fier d'être à Montréal, je connais l'organisation vraiment bien maintenant, alors ça reste mon rêve de jouer ici."