MONACO - Une enquête portant sur deux dirigeants de l'équipe du Bélarus qui ont tenté de forcer la sprinteuse Krystsina Tsimanouskaya à prendre un vol pour quitter les Jeux olympiques de Tokyo sera transférée aux dirigeants de l'athlétisme.

« World Athletics » a mentionné jeudi que son Unité indépendante d'intégrité prendra la relève du Comité international olympique (CIO) et dirigera maintenant l'enquête. Il n'y a aucun échéancier pour cette enquête.

Le traitement réservé à Tsimanouskaya par l'équipe du Bélarus a créé un incident diplomatique aux Jeux olympiques de Tokyo, forçant les autorités japonaises et l'ambassade de Pologne à intervenir.

Les dirigeants biélorusses Artur Shimak et Yury Maisevich ont ramené Tsimanouskaya à l'aéroport afin qu'elle rentre au pays, après qu'elle eut critiqué ses entraîneurs sur les réseaux sociaux.

Tsimanouskaya a tenté d'obtenir de l'aide à l'aéroport, puisqu'elle craignait pour sa sécurité une fois rentrée à Minsk. En quelques jours, son conjoint et elle ont obtenu des visas pour des motifs humanitaires de la Pologne.

Le Bélarus est dans la tourmente depuis que l'État a entamé une vague de répression de sa population en août 2020, après que le président Aleksander Lukashenko eut obtenu un sixième mandat lors d'une élection considérée par plusieurs comme étant truquée. L'ex-république soviétique est particulièrement agressive envers ses détracteurs.

Shimak et Maisevich ont poursuivi leur mandat auprès de l'équipe biélorusse d'athlétisme à Tokyo pendant quatre jours après l'incident survenu à l'aéroport, avant que le CIO ne leur retire leur accréditation olympique.