JO : un hôtel pour les athlètes infectés par la COVID-19
Jeux olympiques dimanche, 11 avr. 2021. 09:00 mercredi, 11 déc. 2024. 21:03TOKYO - Les athlètes qui présenteront de légers symptômes de COVID-19 aux Jeux olympiques de Tokyo l'été prochain pourraient être placés dans un hôtel choisi par le comité organisateur.
L'agence de presse japonaise Kyodo a indiqué dimanche que le comité organisateur tente de réserver 300 chambres d'hôtel à proximité du village des athlètes. L'agence a cité des membres du comité organisateur « au fait du plan ».
Ces chambres seraient destinées aux athlètes et au personnel qui n'ont pas besoin d'être hospitalisés. Ces mesures rappellent le risque persistant de présenter des Jeux olympiques et paralympiques pendant une pandémie.
Les Jeux olympiques doivent commencer le 23 juillet, mais près de 80 % des Japonais s'y opposent. Les Jeux olympiques et paralympiques réuniront quelque 15 000 athlètes en provenance de 200 pays et territoires, ainsi que des dizaines de milliers de dignitaires, arbitres, gestionnaires et membres des médias.
Le comité organisateur et le Comité international olympique ont interdit la présence des spectateurs étrangers. De plus, ils n'ont toujours pas précisé la proportion des gradins des installations olympiques qui pourront être remplis, un dossier devenu complexe en raison de la hausse fulgurante des cas de COVID-19 à Osaka, à Tokyo et ailleurs au Japon.
Tokyo a décrété l'adoption de nouvelles mesures plus restrictives à compter de lundi, afin de ralentir la propagation rapide du coronavirus. Ça permettra à la gouverneure de Tokyo de limiter les heures d'ouverture des bars et des restaurants, d'imposer des sanctions aux récalcitrants et d'octroyer des récompenses à ceux qui suivent les directives.
Moins de 1 % des Japonais ont été vaccinés jusqu'ici, ce qui signifie que l'opération de vaccination massive est lente à se mettre en marche et qu'une très faible portion de la population sera vaccinée lorsque les Jeux olympiques commenceront.
Le Japon a rapporté moins de 9500 décès attribuables à la COVID-19, un très bon résultat au niveau mondial, mais assez mauvais par rapport aux autres pays asiatiques.