La Canadienne Kate Sanderson a pris le 18e rang de l'épreuve de 10 km en eau libre.

Sanderson a accusé un retard de 5:28:3 sur la Brésilienne Ana Marcela Cunha, qui a remporté l'épreuve.

Cunha est devenue championne olympique de nage en eau libre, devant la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal, médaillée d'or à Rio-2016, et l'Australienne Kareena Lee.

Dans le cadre magnifique du Odaiba Marine Park, niché dans la baie de Tokyo au pied des gratte-ciels et que surplombe une reproduction de la statue de la Liberté, Cunha a terminé les 10 km en 1h59 min et 30 sec, dans une course indécise jusqu'au bout.

« Cette médaille d'or représente énormément pour moi, a affirmé la Brésilienne de 29 ans en conférence de presse. En 2008, je n'avais aucune chance (de l'emporter), en 2012 je ne m'étais pas qualifiée et à Rio, je n'ai pas réussi la performance que mon entraîneur et moi espérions (elle avait terminé à la 10e place, ndlr) ».

Mais « quand nous sommes arrivés au Japon, j'ai dit à mon entraîneur que cette fois-ci, je la voulais tellement cette médaille, je voulais tellement gagner, que ce serait très difficile pour mes adversaires de m'en empêcher », a souligné la jeune femme, qui avait remporté le 5 km et le 25 km en eau libre aux Mondiaux-2019.

Les nageuses devaient parcourir à sept reprises une boucle de 1,435 km, escortées d'une flottille de petits bateaux, kayaks de mer, paddles et autre jet-skis.

Avec une température de l'eau mesurée à 29 degrés à 06h30 locales, au lancement de la course, la difficulté principale a consisté à gérer cette chaleur tropicale combinée à l'effort d'une course d'endurance. Des points de ravitaillement en eau sont prévus à différents moments de l'épreuve pour éviter la déshydratation des nageuses, qui boivent leur bouteille tout en nageant sur le dos, avant de la jeter.

Cette course est à la seule de la discipline à être inscrite au programme des Jeux olympiques, depuis Pékin-2008. La course messieurs aura lieu jeudi matin.