Les Brésiliennes Martine Grael et Kahena Kunze, déjà titrées en 2016 à Rio, sont de nouveau devenues championnes olympiques de voile en 49er FX mardi à Tokyo.

À l'issue d'une ultime régate remportée par le duo argentin, Martine Grael, fille du multiple médaillé brésilien Torben Grael, et Kahena Kunze ont devancé les Allemandes Tina Lutz/Suzann Beucke et les Néerlandaises Annemiek Bekkering/Annette Duetz.

D'origine danoise, Torben Grael, père et entraîneur de Martine, est le sportif brésilien le plus médaillé aux JO (2 or, 1 argent et 2 bronze), à égalité avec Robert Scheidt, double médaillé d'or en Laser et qui, à 48 ans, a échoué à Tokyo à remporter une 6e médaille.

Fletcher et Bithel vainqueurs chez les hommes

Le titre olympique en 49er masculin est revenu aux Britanniques Dylan Fletcher et Stuart Bithell, qui ont ainsi privé d'un doublé, et pour un souffle dans l'ultime régate, le duo néo-zélandais Peter Burling/Blair Tuke, titré en 2016 à Rio.

Les Allemands Erik Heil et Thomas Ploessel finissent en bronze.

En tête au classement général avant cette ultime manche, les Néo-Zélandais ont terminé avec le même nombre de points (58) que les Britanniques mais ceux-ci ont été déclarés vainqueurs car ils ont remporté la course pour la médaille dont les points comptent double.

Mais le titre s'est joué à un souffle, probablement sur un empannage prématuré des Allemands, au terme d'un suspense haletant : les Britanniques, au coude à coude avec les Allemands dans le dernier bord, ont coupé la ligne avec une seconde d'avance, un écart rare en voile. S'ils avaient terminé 2e, le titre revenait aux Kiwis.

Médaillés d'argent à Londres-2012 puis champions olympiques à Rio, Peter Burling et Blair Tuke ont remporté la Coupe de l'America en 2017 avec Team New-Zealand.

Un autre vainqueur néo-zélandais de la plus prestigieuse épreuve de voile au monde, Josh Junior, doit disputer plus tard dans la journée la finale en Finn.

Le Canadien Ramshaw 7e en Finn

Toujours en voile, le Britannique Giles Scott a été sacré champion olympique en Finn.

Le Hongrois Zsombor Berecz a remporté l'argent alors que l'Espagnol Joan Cardona Mendez a gagné le bronze.

Le Canadien Tom Ramshaw a terminé au 7e rang.

Handball : le carré d'as déterminé

Le dernier carré du tournoi masculin de handball proposera jeudi une grosse affiche entre le Danemark, tenant du titre et l'Espagne, et un choc déséquilibré entre la France, championne olympique en 2008 et 2012, et l'Égypte, novice.

Les Danois et Espagnols se sont partagés les quatre derniers tournois internationaux : les Mondiaux 2019 et 2021 aux Scandinaves, les Championnats d'Europe 2018 et 2020 pour les Ibériques.

Mardi en quarts de finale, Mikkel Hansen et ses coéquipiers ont dominé la Norvège de Sander Sagosen 31 à 25.

Grand favori pour signer un doublé au Japon, après l'or de Rio, le Danemark a fait la course en tête pratiquement du début à la fin.

Hansen et Sagosen, les deux stars du tournoi tokyoïte, se sont rendus coup pour coup (8 buts chacun), mais le premier était épaulé par un collectif plus solide, à l'image de l'arrière Jacob Holm qui a marqué 8 buts.

Mais le chemin jusqu'au titre olympique est un parcours du combattant pour les Danois qui retrouveront les Espagnols en demi-finale pour un remake de celle du Mondial égyptien en janvier. Elle avait tourné en faveur du Danemark grâce à un immense Mikkel Hansen (12 buts).

L'autre demie opposera la France, qui a balayé Bahreïn 42-28, à l'Égypte, victorieuse de l'Allemagne 31 à 26.

Les Français viseront une quatrième finale olympique consécutive, ce qu'aucune nation n'est parvenue à réaliser ni chez les femmes ni chez les hommes, après les sacres en 2008 à Pékin et 2012 à Londres et la médaille d'argent en 2016 à Rio.

Pour l'Égypte en revanche, ce sera une première. Grâce à leur succès contre l'Allemagne, médaillée de bronze il y a cinq ans à Rio, les Pharaons sont devenus les premiers handballeurs africains à se hisser dans le dernier carré olympique.

L'Égypte est seulement la deuxième nation non européenne à disputer une demi-finale olympique masculine, après la Corée du Sud, finaliste en 1988 à Séoul.

Barre fixe : Hashimoto s'offre un deuxième titre olympique

Le Japonais Daiki Hashimoto, déjà sacré champion olympique du concours général, a remporté la finale de la barre fixe, dernière épreuve de gymnastique au programme des Jeux olympiques de Tokyo.

Hashimoto, 19 ans, s'est imposé avec un score de 15,066 points, devant le Croate Tin Srbic (14,900 pts) et le Russe Nikita Nagornyy (14,533 pts).

Il a terminé ses premiers JO avec trois médailles, en incluant celle d'argent remportée avec le Japon dans le concours général par équipes, et le statut officieux de nouveau patron de la gymnastique masculine.

Il a repris le flambeau abandonné par son compatriote Kohei Uchimura, vainqueur du concours général à Londres et à Rio qui a également été champion du monde du concours général six fois de suite entre 2009 et 2015.

Mais à Tokyo, Uchimura, 32 ans et diminué par une blessure, a échoué à se qualifier pour la finale de la barre fixe et n'a pas participé au concours général par équipes.