CALGARY - Le directeur des sports du Comité international olympique affirme que les villes intéressées à présenter les Jeux d'hiver en 2026, et qui ont déjà accueilli les Olympiques, ont un avantage.

Calgary, ville hôtesse des Jeux d'hiver en 1988, est l'une des neuf candidates potentielles.

« Vous avez déjà des avantages incroyables au Canada », a dit Christophe Dubi lors d'une téléconférence à partir de Lausanne, en Suisse, mardi.

« Je ne me gênerai pas pour dire que vous avez déjà non seulement les installations, mais aussi l'expertise, incluant celle acquise lors des derniers Jeux que vous avez présentés (en 2010 à Vancouver). »

Dubi a rappelé qu'il existait déjà au Canada des installations qui accueillent des compétitions sportives internationales.

« Nous voulons profiter au maximum des installations déjà existantes. Qu'elles aient accueilli des Jeux d'hiver ou des Coupes du monde ou des Championnats mondiaux ou d'autres événements multisports. C'est toujours plus simple de travailler avec ce qui existe déjà », a noté Dubi.

Les autres villes ayant aussi officiellement manifesté leur intérêt auprès du Comité international olympique sont Graz, en Autriche, Stockholm, en Suède, Sapporo, au Japon, Erzurum, en Turquie, Sion, en Suisse, Cortina d'Ampezzo, en Italie, et une candidature conjointe de Milan et Turin, aussi en Italie. Sapporo (1972), Cortina d'Ampezzo (1956) et Turin (2006) ont déjà présenté des Jeux olympiques d'hiver.

Le scrutin est prévu pour septembre 2019.

Le CIO espérait attirer plusieurs candidatures après que seulement deux villes se soient lancées dans la course pour la présentation des Jeux d'hiver de 2022. Pékin a défait Almaty, au Kazakhstan, lors du scrutin.

La présentation d'une candidature coûtera environ 30 millions $ à Calgary. Un comité exploratoire a conclu l'an dernier que la présentation des Jeux olympiques de 2026 à Calgary coûterait 4,6 milliards $.

Les gouvernements fédéral et albertain ont indiqué qu'ils appuieraient une candidature, mais le gouvernement albertain a suggéré de placer la décision entre les mains des citoyens par le biais d'un plébiscite.

« Nous n'avons pas de problème avec ça, a dit Dubi. Au contraire. S'il y a une consultation publique, nous devons l'appuyer. Un projet de cette nature a un impact, et on l'espère un impact positif, sur les vies des citoyens pendant plusieurs années. »

En ce qui concerne la facture des Olympiques, Dubi a rappelé que le CIO couvrait « une portion significative » des dépenses. Il a toutefois ajouté que les personnes responsables devaient être réalistes dans leur budget.