Le relais 4 x 5 km féminin du Canada termine au 9e échelon
Jeux olympiques samedi, 12 févr. 2022. 03:38 samedi, 12 févr. 2022. 06:13Katherine Stewart-Jones, Cendrine Browne, Olivia Bouffard-Nesbitt et Dahria Beatty ont terminé au neuvième rang (+3 minutes 39,9 secondes) du relais 4x5 kilomètres féminin aux Jeux olympiques de Pékin, en ski de fond. Un résultat qui est très satisfaisant à leurs yeux.
« On aurait aimé pouvoir percer le top-8 et c’était vraiment très proche. On était contente d’être aussi près de cet objectif-là. C’est le meilleur résultat canadien au relais aux Jeux olympiques depuis 20 ans. On a eu vraiment du plaisir, notre esprit d’équipe est incroyable », a mentionné Browne, en entrevue avec Sportcom.
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« On a vraiment eu une belle course. Il y avait beaucoup de bonnes équipes aujourd’hui (samedi), c’est une neuvième place qui veut dire beaucoup pour nous. Je suis vraiment fière de la manière dont nous avions toutes skié », a ajouté Stewart-Jones, première fondeuse à s’élancer pour le Canada.
L’athlète de Chelsea s’est rapidement collée au premier groupe de chasse en style classique dès le début de la course alors que la Russe Yulia Stupak s’était déjà forgé une avance considérable. Stewart-Jones a même été en mesure de s’accrocher pendant quelques instants à une fondeuse norvégienne qui revenait à l’avant après avoir été prise dans une chute. Une expérience très dure physiquement pour la Québécoise.
« Quand la Norvégienne est arrivée devant moi, j’avais les jambes en feu et j’essayais simplement de survivre à l’épreuve », a ajouté celle qui participe à ses premiers Jeux olympiques. « Je voulais commencer en force, je n’ai pas connu ma meilleure journée. Un 5 kilomètres, ça fait mal ! Je suis quand même fière de mon effort. »
Stewart-Jones a ensuite donné le relais à la Yukonaise Dahria Beatty au dixième rang. Beatty, excellente sprinteuse, a réussi à gagner deux places et le Canada se retrouvait huitième à la mi-parcours.
Cendrine Browne a alors pris les choses en main comme troisième relayeuse. La double Olympienne était encore une fois en grande forme samedi et elle a permis à son pays de maintenir son rang.
« C’était très difficile physiquement et mentalement. Je suis fière de moi d’avoir réussi à donner le relais à ma coéquipière avec un bon écart sur nos rivales. J’ai tout donné et je suis très contente. C’est beaucoup mieux que ma performance au relais des Jeux de 2018. C’était mission accomplie aujourd’hui », a expliqué celle qui a parcouru son 5 kilomètres en style libre.
Olivia Bouffard-Nesbitt était la dernière Canadienne à s’élancer. Elle a réussi à conserver la huitième place jusqu’aux derniers instants où elle a vu l’Italienne Lucia Scardoni la devancer tout juste avant la ligne d’arrivée.
« C’est le fun qu’Olivia ait pu participer à son premier relais international. Elle avait beaucoup de pression en étant la dernière, car ce n’était pas une position facile, surtout qu’était toute seule et il n’y avait pas de groupes. Elle a été super pour conclure la journée », s’est réjouie Katherine Stewart-Jones.
Les athlètes du Comité olympique russe ont été couronnées championnes en devançant les Allemandes (+18,2 secondes) et les Suédoises (+20,7 secondes) qui complètent le podium. Surprise derrière alors que les Norvégiennes, normalement abonnées au podium du relais, ont dû se contenter du cinquième rang (+28,8 secondes), derrière les Finlandaises (+21,2 secondes).
Les fondeuses canadiennes seront de retour en action mercredi alors qu’elles prendront part au sprint classique par équipe. Katherine Stewart-Jones et Dahria Beatty seront les représentantes du pays à cette épreuve.
Un top-12 en biathlon
Le Canadien Christian Gow s’est illustré au sprint 10 km en biathlon aux Jeux olympiques de Pékin avec une 12e position. Il a complété l’épreuve à 1 minute 15 secondes du vainqueur, le Norvégien Johannes Thingnes. Ce dernier a parcouru la distance en 24 minutes.
Parmi les autres résultats canadiens, Jules Burnotte a pris le 29e rang, Scott Gow a enchaîné au 34e échelon et Adam Runnalls a suivi en 35e position.
« C’était pas pire hein? » a lancé d’entrée de jeu Jules Brunotte, rayonnant au bout du fil en entrevue avec Sportcom, deux heures après avoir franchi la ligne d’arrivée.
« Ça va vraiment bien cette semaine et c’est celle où il fallait que ça aille bien. Tout tombe à la bonne place. On est super contents ! Les conditions de tir sont difficiles ici et on a réussi à se démarquer. Beaucoup d’équipes ont de la difficulté et nous avons beaucoup travaillé là-dessus. »
Un total de 94 athlètes prenaient part à cette compétition.
Pas de Canadien au grand tremplin
Le Canadien MacKenzie Boyd-Clowes a tout juste raté la qualification pour la finale du saut à ski du grand tremplin en terminant en 33e position. Les 30 premiers sauteurs accédaient à la ronde ultime. Avec un pointage de 119,2 points avec un saut sur 128,5 mètres, il manquait 1,2 points au Canadien pour passer à la finale.
L’autre Canadien Matthew Soukup a aussi raté sa qualification avec une 49e position sur 50 athlètes à la suite de ses 90,8 points.