ISTANBUL - Istanbul n'aborde pas la course aux JO 2020 pour faire de la figuration mais "pour la gagner", après quatre campagnes malheureuses, a indiqué mardi Hasan Arat qui devrait devenir le patron de la candidature si le CIO l'autorise mercredi à poursuivre jusqu'en 2013.

"C'est la cinquième candidature d'Istanbul (après 2000, 2004, 2008 et 2012) mais c'est la première fois que nous avons les moyens de nos ambitions", a jugé M. Arat, vice-président du Comité olympique turc.

"Istanbul-2020 est le point d'orgue de 20 ans de candidatures olympiques. Nous sommes là pour gagner", a-t-il insisté.

L'influent homme d'affaires, promis à devenir le patron de la candidature si la commission exécutive du CIO décide mercredi de conserver Istanbul dans la liste des villes officiellement candidates, a mis l'accent sur la jeunesse et le dynamisme de son pays qui "colle à tous les besoins, les attentes et les priorités de la famille olympique".

Istanbul, qui a l'ambition d'organiser les JO sur "deux continents simultanément", ne pâtira pas de la candidature turque à l'Euro 2020 de football a estimé M. Arat.

"Il est clair que les JO sont la priorité nationale", a-t-il rappelé alors que la Turquie fait pourtant partie des prétendants à la compétition organisée par l'UEFA et que le CIO exige que les candidates s'engagent à ne tenir aucun événement concurrent l'année des Jeux.

Le CIO doit élire la ville hôte des JO 2020 le 7 septembre 2013 à Buenos Aires et annonce mercredi à Québec la liste des villes autorisées à se porter candidates. Bakou, Doha, Madrid et Tokyo sont également requérantes. Toutes avaient déjà déposé un dossier pour 2016.