JO : Rio Tinto ciblé par les syndicats
Jeux olympiques jeudi, 19 avr. 2012. 09:27 dimanche, 15 déc. 2024. 05:35
SYDNEY (Australie) - Des syndicats de mineurs ont demandé jeudi au Comité d'organisation des Jeux olympiques de Londres d'exclure le géant canadien Rio Tinto comme fournisseur des médailles et parrain de l'épreuve, en raison d'un conflit social au Québec.
La Fédération syndicale canadienne de l'acier a lancé une campagne intitulée « Hors du podium » pour obtenir l'annulation du choix de Rio Tinto comme fournisseur des médailles des JO de juillet, en raison du lock-out d'une de ses usines à Alma, au Québec.
« Les Jeux olympiques sont censés promouvoir l'idée de fair play et de solidarité », a déclaré à l'AFP l'organisateur de la campagne, Joe Drexler, lors d'une conférence mondiale de syndicats miniers à Sydney (Australie).
Le conflit à Alma n'est que le dernier épisode de ce qu'il qualifie de « programme de désyndicalisation » mis en oeuvre par Rio Tinto, a-t-il ajouté.
À Alma, les départs pour la retraite sont compensés par des recrutements à demi-tarif, a accusé le porte-parole des 780 ouvriers, Réal Valiquette.
« On ne peut être le groupe qui offre les médailles olympiques et faire ça aux gens », a-t-il lancé.
Le mouvement syndical canadien est soutenu en Grande-Bretagne et en Australie, ainsi que par les mineurs de l'État américain d'Utah, où Rio Tinto extrait le minerai servant à fabriquer les médailles : « Je pense qu'il y a actuellement d'autres sociétés capables de fournir de l'or propre, de l'argent propre, du cuivre propre », a déclaré leur porte-parole, Manny Armenta.
Contacté par l'AFP, Rio Tinto a renvoyé à un long communiqué qu'il avait publié en début de semaine : « Nous cherchons à apporter un changement positif à long terme dans les communautés où nous travaillons, en apportant des bienfaits économiques et en préservant l'environnement », affirme dans ce texte le président du groupe, Tom Albanese.
La Fédération syndicale canadienne de l'acier a lancé une campagne intitulée « Hors du podium » pour obtenir l'annulation du choix de Rio Tinto comme fournisseur des médailles des JO de juillet, en raison du lock-out d'une de ses usines à Alma, au Québec.
« Les Jeux olympiques sont censés promouvoir l'idée de fair play et de solidarité », a déclaré à l'AFP l'organisateur de la campagne, Joe Drexler, lors d'une conférence mondiale de syndicats miniers à Sydney (Australie).
Le conflit à Alma n'est que le dernier épisode de ce qu'il qualifie de « programme de désyndicalisation » mis en oeuvre par Rio Tinto, a-t-il ajouté.
À Alma, les départs pour la retraite sont compensés par des recrutements à demi-tarif, a accusé le porte-parole des 780 ouvriers, Réal Valiquette.
« On ne peut être le groupe qui offre les médailles olympiques et faire ça aux gens », a-t-il lancé.
Le mouvement syndical canadien est soutenu en Grande-Bretagne et en Australie, ainsi que par les mineurs de l'État américain d'Utah, où Rio Tinto extrait le minerai servant à fabriquer les médailles : « Je pense qu'il y a actuellement d'autres sociétés capables de fournir de l'or propre, de l'argent propre, du cuivre propre », a déclaré leur porte-parole, Manny Armenta.
Contacté par l'AFP, Rio Tinto a renvoyé à un long communiqué qu'il avait publié en début de semaine : « Nous cherchons à apporter un changement positif à long terme dans les communautés où nous travaillons, en apportant des bienfaits économiques et en préservant l'environnement », affirme dans ce texte le président du groupe, Tom Albanese.