Kim Un-yong veut plaider sa cause devant le CIO
Jeux olympiques mardi, 22 mars 2005. 12:36 jeudi, 12 déc. 2024. 05:39
PARIS (AFP) - Le vice-président Sud-Coréen du Comité international olympique (CIO) Kim Un-yong, dont l'exclusion du mouvement olympique sera à l'ordre du jour de la 117e session du CIO début juillet à Singapour, souhaite pouvoir se rendre physiquement devant le Congrès pour plaider sa cause.
Selon copie d'une lettre de sa fille, Helen Kim, au président du CIO Jacques Rogge en date du 11 mars dernier, parvenue à l'AFP, le Dr Kim, actuellement emprisonné en Corée du Sud "se présentera en personne devant le Congrès pour assurer sa défense", s'il est libéré d'ici là.
Selon sa fille, le Dr Kim, 74 ans, pourrait bénéficier d'une amnistie en mai prochain.
Dans le cas contraire, il demande au président du CIO de "faire ajourner la décision de son exclusion jusqu'à la prochaine session de l'organisation".
La commission exécutive du CIO, réunie début mars à Turin
(Italie), avait fait part de son intention de demander l'exclusion du mouvement de Kim Un-yong, vice-président suspendu de ses fonctions depuis janvier 2004 à la suite de sa condamnation pour corruption dans son pays.
Corruption et détournement
L'exclusion formelle de Kim, 74 ans, ne peut être effective qu'après un vote des deux tiers des 118 membres du Congrès du CIO, en juillet prochain à Singapour.
La commission d'éthique du CIO, à l'origine de la décision de la commission exécutive annoncée à Turin, a estimé que M. Kim avait "entaché sérieusement la réputation du mouvement olympique".
Le 3 juin 2004, un tribunal de Séoul avait prononcé à son encontre une peine de deux ans et demi de prison pour corruption et détournement de 3,3 milliards de wons (2,3 millions d'euros).
La Haute Cour de la capitale sud-coréenne avait ensuite ramené cette condamnation à deux ans, puis la Cour Suprême de Séoul avait débouté M. Kim de son appel le 14 janvier dernier mais, aux yeux du CIO, cela ne modifie guère le fond du dossier ouvert contre M. Kim pour manquement présumé aux règles de l'éthique.
Membre du CIO depuis 1986, M. Kim a eu une influence décisive sur l'attribution de l'organisation de JO-1988 à la ville de Séoul. Homme de réseau, ses solides amitiés tissées au sein de l'institution l'avaient porté une première fois à la vice-présidence de 1992 à 1996.
Lors du scandale de corruption qui a ébranlé le CIO en 1999, son nom avait été cité parmi les suspects d'avoir favorisé, contre rémunération ou avantages en nature, l'élection de Salt Lake City comme ville organisatrice des JO d'hiver 2002. Six membres avaient été exclus mais lui s'en était sorti avec un "sérieux avertissement".
Cela ne l'avait pas empêché d'être, en juillet 2001, candidat à la succession de Juan Antonio Samaranch à la présidence du CIO. Il avait alors été battu par le Belge Jacques Rogge.
Selon copie d'une lettre de sa fille, Helen Kim, au président du CIO Jacques Rogge en date du 11 mars dernier, parvenue à l'AFP, le Dr Kim, actuellement emprisonné en Corée du Sud "se présentera en personne devant le Congrès pour assurer sa défense", s'il est libéré d'ici là.
Selon sa fille, le Dr Kim, 74 ans, pourrait bénéficier d'une amnistie en mai prochain.
Dans le cas contraire, il demande au président du CIO de "faire ajourner la décision de son exclusion jusqu'à la prochaine session de l'organisation".
La commission exécutive du CIO, réunie début mars à Turin
(Italie), avait fait part de son intention de demander l'exclusion du mouvement de Kim Un-yong, vice-président suspendu de ses fonctions depuis janvier 2004 à la suite de sa condamnation pour corruption dans son pays.
Corruption et détournement
L'exclusion formelle de Kim, 74 ans, ne peut être effective qu'après un vote des deux tiers des 118 membres du Congrès du CIO, en juillet prochain à Singapour.
La commission d'éthique du CIO, à l'origine de la décision de la commission exécutive annoncée à Turin, a estimé que M. Kim avait "entaché sérieusement la réputation du mouvement olympique".
Le 3 juin 2004, un tribunal de Séoul avait prononcé à son encontre une peine de deux ans et demi de prison pour corruption et détournement de 3,3 milliards de wons (2,3 millions d'euros).
La Haute Cour de la capitale sud-coréenne avait ensuite ramené cette condamnation à deux ans, puis la Cour Suprême de Séoul avait débouté M. Kim de son appel le 14 janvier dernier mais, aux yeux du CIO, cela ne modifie guère le fond du dossier ouvert contre M. Kim pour manquement présumé aux règles de l'éthique.
Membre du CIO depuis 1986, M. Kim a eu une influence décisive sur l'attribution de l'organisation de JO-1988 à la ville de Séoul. Homme de réseau, ses solides amitiés tissées au sein de l'institution l'avaient porté une première fois à la vice-présidence de 1992 à 1996.
Lors du scandale de corruption qui a ébranlé le CIO en 1999, son nom avait été cité parmi les suspects d'avoir favorisé, contre rémunération ou avantages en nature, l'élection de Salt Lake City comme ville organisatrice des JO d'hiver 2002. Six membres avaient été exclus mais lui s'en était sorti avec un "sérieux avertissement".
Cela ne l'avait pas empêché d'être, en juillet 2001, candidat à la succession de Juan Antonio Samaranch à la présidence du CIO. Il avait alors été battu par le Belge Jacques Rogge.