L'Allemagne s'intéresse aux Jeux olympiques de 2012
Jeux olympiques mardi, 28 août 2001. 08:52 dimanche, 15 déc. 2024. 03:01
BERLIN (AFP) - Les Jeux olympiques 2008 n'étaient pas encore attribués à Pékin et la France n'avait pas encore encaissé un douloureux échec que plusieurs villes d'Allemagne menaient déjà une réflexion à haute voix sur leur candidature pour les JO de 2012.
Depuis le choix de l'Asie pour 2008, effectué par le Comité international olympique (CIO) le 13 juillet à Moscou, l'Europe, et partant l'Allemagne, voient leurs chances s'accroître de ramener les Jeux suivants sur le Vieux continent.
Les villes allemandes de Duesseldorf (ouest), Francfort (centre-ouest), Stuttgart (sud-ouest), Hambourg (nord) et Leipzig (est) redoublent d'efforts depuis lors.
Avant de se lancer réellement dans la bataille, il leur faudra attendre la décision du Comité national olympique allemand (NOK), qui doit se prononcer le 3 novembre à Hambourg sur le principe d'une candidature pour les Jeux d'été en 2012 et/ou plus tard -une présentation pour des Jeux d'hiver ne semble plus d'actualité.
"Beaucoup d'éléments portent à croire que l'assemblée n'ira pas à l'encontre des souhaits des communes", a estimé le porte-parole du NOK, Stefan Volknant.
Alors que le choix de la ville-candidate allemande n'interviendra pas avant la fin de 2002 ou le début de 2003, les éventuels candidats mènent d'ores et déjà leur campagne.
Duesseldorf, ville de plus de 500.000 habitants sise sur les bords du Rhin, est soutenue par le chef du gouvernement régional de Rhénanie du Nord-Westphalie, le social-démocrate Wolfgang Clement.
Et son maire chrétien-démocrate, Joachim Erwin, présent à Moscou, de calculer: "Puisque 2008 est l'affaire des Chinois, les Jeux quatre ans plus tard auront lieu avec une certaine probabilité en Europe. Et là, nous pensons avoir réellement de très bonnes chances".
Atouts
Pour lui, les atouts de Duesseldorf sont les excellents sites sportifs de la région, une bonne infrastructure, un aéroport central, des gens qui s'enthousiasment pour le sport et quantité d'hôtels.
Un budget d'environ 23 millions d'euros est disponible pour la promotion de la candidature, avec comme ambassadrice Heide Ecker-Rosendahl, la championne olympique du saut en longueur aux Jeux de Munich en 1972, les derniers en date sur le sol allemand. Duesseldorf, à une trentaine de kilomètres de Cologne, a toutefois comme handicap de n'être guère connue à l'étranger.
Francfort, si elle est candidate, a elle le soutien financier de quelque 155 entreprises de la région Rhin-Main.
A Hambourg, le gouvernement de la ville-Etat a demandé la mise à jour d'une étude de faisabilité datant des années 1980, tandis que des représentants du monde économique poussent vers une candidature de la ville hanséatique.
Stuttgart fait valoir quant à elle sa réputation d'un public enthousiaste et fair-play. Elle avance son expérience d'organisatrice de nombreuses compétitions internationales, notamment des Championnats du monde d'athlétisme en 1993. "Le Land (Etat régional) soutient l'idée et 88 communes sont membres de l'initiative pour une candidature olympique", souligne Raimund Gruendler, coordinateur de cette initiative.
En Saxe (ex-RDA), où la ville de Leipzig se verrait bien accueillir les Jeux, près de 80% de la population de l'Etat régional se dit favorable à une candidature.
Reste Berlin, capitale et lieu des JO de 1936 tant exploités par la propagande nazie, battue lors de l'attribution des JO 2000 à Sydney et qui n'a pas pris officiellement position.
Depuis le choix de l'Asie pour 2008, effectué par le Comité international olympique (CIO) le 13 juillet à Moscou, l'Europe, et partant l'Allemagne, voient leurs chances s'accroître de ramener les Jeux suivants sur le Vieux continent.
Les villes allemandes de Duesseldorf (ouest), Francfort (centre-ouest), Stuttgart (sud-ouest), Hambourg (nord) et Leipzig (est) redoublent d'efforts depuis lors.
Avant de se lancer réellement dans la bataille, il leur faudra attendre la décision du Comité national olympique allemand (NOK), qui doit se prononcer le 3 novembre à Hambourg sur le principe d'une candidature pour les Jeux d'été en 2012 et/ou plus tard -une présentation pour des Jeux d'hiver ne semble plus d'actualité.
"Beaucoup d'éléments portent à croire que l'assemblée n'ira pas à l'encontre des souhaits des communes", a estimé le porte-parole du NOK, Stefan Volknant.
Alors que le choix de la ville-candidate allemande n'interviendra pas avant la fin de 2002 ou le début de 2003, les éventuels candidats mènent d'ores et déjà leur campagne.
Duesseldorf, ville de plus de 500.000 habitants sise sur les bords du Rhin, est soutenue par le chef du gouvernement régional de Rhénanie du Nord-Westphalie, le social-démocrate Wolfgang Clement.
Et son maire chrétien-démocrate, Joachim Erwin, présent à Moscou, de calculer: "Puisque 2008 est l'affaire des Chinois, les Jeux quatre ans plus tard auront lieu avec une certaine probabilité en Europe. Et là, nous pensons avoir réellement de très bonnes chances".
Atouts
Pour lui, les atouts de Duesseldorf sont les excellents sites sportifs de la région, une bonne infrastructure, un aéroport central, des gens qui s'enthousiasment pour le sport et quantité d'hôtels.
Un budget d'environ 23 millions d'euros est disponible pour la promotion de la candidature, avec comme ambassadrice Heide Ecker-Rosendahl, la championne olympique du saut en longueur aux Jeux de Munich en 1972, les derniers en date sur le sol allemand. Duesseldorf, à une trentaine de kilomètres de Cologne, a toutefois comme handicap de n'être guère connue à l'étranger.
Francfort, si elle est candidate, a elle le soutien financier de quelque 155 entreprises de la région Rhin-Main.
A Hambourg, le gouvernement de la ville-Etat a demandé la mise à jour d'une étude de faisabilité datant des années 1980, tandis que des représentants du monde économique poussent vers une candidature de la ville hanséatique.
Stuttgart fait valoir quant à elle sa réputation d'un public enthousiaste et fair-play. Elle avance son expérience d'organisatrice de nombreuses compétitions internationales, notamment des Championnats du monde d'athlétisme en 1993. "Le Land (Etat régional) soutient l'idée et 88 communes sont membres de l'initiative pour une candidature olympique", souligne Raimund Gruendler, coordinateur de cette initiative.
En Saxe (ex-RDA), où la ville de Leipzig se verrait bien accueillir les Jeux, près de 80% de la population de l'Etat régional se dit favorable à une candidature.
Reste Berlin, capitale et lieu des JO de 1936 tant exploités par la propagande nazie, battue lors de l'attribution des JO 2000 à Sydney et qui n'a pas pris officiellement position.