MADRID - L'Espagne a ajusté ses lois antidopage, vendredi, afin de se plier aux règles internationales en vigueur et ainsi améliorer les chances de Madrid d'obtenir les Jeux olympiques d'été de 2016.

Il sera maintenant permis de tester les athlètes entre six heures et 23 heures hors compétition, alors qu'auparavant, il n'était permis de le faire qu'à compter de huit heures en Espagne.

Le refus par l'Espagne de se plier aux règles édictées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour les tests hors compétition avait soulevé des doutes auprès des membres du Comité international olympique (CIO) lors de la visite officielle d'inspection en vue de l'attribution des Jeux de 2016.

Madrid est en compétition avec les villes de Chicago, Rio de Janeiro et Tokyo pour l'obtention de ces Jeux d'été. Le CIO annoncera le vainqueur le 2 octobre prochain, à Copenhague.

Le gouvernement espagnol a toutefois pris soin de préciser que bien que le CIO eut eu quelques réserves, l'AMA avait placé l'Espagne sur sa liste des pays remplissant toutes les conditions à la lutte au dopage en août dernier, en plus d'être l'un des rares autorisant les tests hors compétition.

La réputation de l'Espagne a été lourdement entachée à la suite de l'Opération Puerto en 2006, alors que la police avait effectué des opérations dans deux cliniques médicales soupçonnées d'être au centre d'un scandale lié au dopage dans le monde du cyclisme. Plus de 50 athlètes et plusieurs médecins et dirigeants d'équipes de cyclisme avaient alors été liés à l'affaire, mais aucun formellement accusé.