L'esprit olympique souffle déjà sur Whistler
Jeux olympiques lundi, 25 févr. 2008. 11:39 dimanche, 15 déc. 2024. 02:28
WHITSLER - Whistler accueillera les épreuves de "neige" des Jeux olympiques d'hiver dans deux ans, mais la station de Colombie-Britannique semble déjà prête pour l'événement.
L'autoroute "99", appelée la "Sea to sky" (de la mer au ciel), s'étend entre Vancouver et Whistler, les deux épicentres olympiques. Cent-vingt kilomètres d'un ruban magnifique coincé entre l'Océan Pacifique puis la baie Howe d'un côté et les montagnes enneigées et arborées de pins géants de l'autre.
Ce joyau a longtemps été au coeur d'une bataille entre les défenseurs de l'environnement, souhaitant préserver la route historique et ses deux voies coquettes, et les organisateurs des JO, contraints de l'élargir pour acheminer en moins de 2 heures la foule olympique d'une ville à l'autre.
Cette route est aujourd'hui, et pour de long mois encore, défigurée par d'immenses camions de chantier, des bulldozers qui chargent et déchargent des tonnes de pierres, de sable pour doubler le nombre de voies.
Il faut dire que l'enjeu est de taille: du 12 au 28 février 2010, la grande famille olympique débarquera à Whistler, village de 9500 habitants créé en 1976. Et l'hospitalité canadienne ne devra pas être prise en défaut.
Sites prêts
Les habitants de la région, les responsables de la station chic des "Cotières", la chaîne montagneuse qui encercle Whistler, et les dirigeants du comité organisateur, le COVAN, ont effectué un premier test ces derniers jours, en recevant la Coupe du monde de ski alpin.
De jeudi à dimanche, les circuits masculins et féminins de la Coupe du monde ont posé leurs valises et pris les premiers repères.
A l'exception de quelques grognons, les athlètes, qui se battront pour l'or, se sont déclarés satisfaits des pistes "Dave Murray", pour les hommes, et "Franz", pour les femmes.
L'avantage du site est que ses deux pistes au milieu des arbres sont clairement distinctes mais qu'elles arrivent au même endroit, évitant d'avoir deux structures.
L'inconvénient est que cette aire d'arrivée est située au sommet d'une voie sans issue, encaissée entre quelques chalets luxueux et une forêt. Conséquence, la tribune qui sera montée pour les JO, ne pourra pas accueillir plus de 7000 spectateurs, deux à trois fois moins que les JO précédents.
Plus généralement, la belle réussite des organisateurs est l'état d'avancement des sites. Seuls les stades de curling et de patinage de vitesse, situés dans les faubourgs de Vancouver, sont encore à achever.
A Whistler, les centres de ski alpin, de bobsleigh, de ski de fond, de saut à skis et de biathlon sont fin prêt.
Par contre, le gros point noir de Whistler reste l'hébergement et notamment pour les "suiveurs" des JO. Les athlètes et les membres de la famille olympique ont évidemment été les premiers servis. Pas de soucis pour eux.
Porte-à-porte
Avec 55 000 lits, hôtels et appartements particuliers compris, l'offre pour les spectateurs, les bénévoles et les médias reste étroite et surtout très chère. Des prix entre 300 et 500 dollars par nuit et par personne sont évoqués.
Et le maire Ken Melamed refuse de construire de nombreux logements, quand bien même ceux-ci étaient prévus dans la proposition du COVAN faite au CIO avant l'attribution, en 2003.
Conscient du problème, tout le monde travaille sur ce dossier. "C'est un des défis qu'il nous reste, confie John Furlong, le président du COVAN. Nous faisons du porte-à-porte auprès des particuliers pour qu'ils ne profitent pas des JO pour proposer des loyers exorbitants."
Mais sinon tout est presque prêt ! Les bus d'écoliers jaunes, fameux en Amérique du nord, sont là pour transporter la foule, les bénévoles sont rodés et souriants. Et pendant cette fin de semaine de Coupe du monde de ski alpin, le soleil et la neige étaient au rendez-vous.
Ne manquait plus que la flamme olympique et les anneaux pour se croire en 2010.
L'autoroute "99", appelée la "Sea to sky" (de la mer au ciel), s'étend entre Vancouver et Whistler, les deux épicentres olympiques. Cent-vingt kilomètres d'un ruban magnifique coincé entre l'Océan Pacifique puis la baie Howe d'un côté et les montagnes enneigées et arborées de pins géants de l'autre.
Ce joyau a longtemps été au coeur d'une bataille entre les défenseurs de l'environnement, souhaitant préserver la route historique et ses deux voies coquettes, et les organisateurs des JO, contraints de l'élargir pour acheminer en moins de 2 heures la foule olympique d'une ville à l'autre.
Cette route est aujourd'hui, et pour de long mois encore, défigurée par d'immenses camions de chantier, des bulldozers qui chargent et déchargent des tonnes de pierres, de sable pour doubler le nombre de voies.
Il faut dire que l'enjeu est de taille: du 12 au 28 février 2010, la grande famille olympique débarquera à Whistler, village de 9500 habitants créé en 1976. Et l'hospitalité canadienne ne devra pas être prise en défaut.
Sites prêts
Les habitants de la région, les responsables de la station chic des "Cotières", la chaîne montagneuse qui encercle Whistler, et les dirigeants du comité organisateur, le COVAN, ont effectué un premier test ces derniers jours, en recevant la Coupe du monde de ski alpin.
De jeudi à dimanche, les circuits masculins et féminins de la Coupe du monde ont posé leurs valises et pris les premiers repères.
A l'exception de quelques grognons, les athlètes, qui se battront pour l'or, se sont déclarés satisfaits des pistes "Dave Murray", pour les hommes, et "Franz", pour les femmes.
L'avantage du site est que ses deux pistes au milieu des arbres sont clairement distinctes mais qu'elles arrivent au même endroit, évitant d'avoir deux structures.
L'inconvénient est que cette aire d'arrivée est située au sommet d'une voie sans issue, encaissée entre quelques chalets luxueux et une forêt. Conséquence, la tribune qui sera montée pour les JO, ne pourra pas accueillir plus de 7000 spectateurs, deux à trois fois moins que les JO précédents.
Plus généralement, la belle réussite des organisateurs est l'état d'avancement des sites. Seuls les stades de curling et de patinage de vitesse, situés dans les faubourgs de Vancouver, sont encore à achever.
A Whistler, les centres de ski alpin, de bobsleigh, de ski de fond, de saut à skis et de biathlon sont fin prêt.
Par contre, le gros point noir de Whistler reste l'hébergement et notamment pour les "suiveurs" des JO. Les athlètes et les membres de la famille olympique ont évidemment été les premiers servis. Pas de soucis pour eux.
Porte-à-porte
Avec 55 000 lits, hôtels et appartements particuliers compris, l'offre pour les spectateurs, les bénévoles et les médias reste étroite et surtout très chère. Des prix entre 300 et 500 dollars par nuit et par personne sont évoqués.
Et le maire Ken Melamed refuse de construire de nombreux logements, quand bien même ceux-ci étaient prévus dans la proposition du COVAN faite au CIO avant l'attribution, en 2003.
Conscient du problème, tout le monde travaille sur ce dossier. "C'est un des défis qu'il nous reste, confie John Furlong, le président du COVAN. Nous faisons du porte-à-porte auprès des particuliers pour qu'ils ne profitent pas des JO pour proposer des loyers exorbitants."
Mais sinon tout est presque prêt ! Les bus d'écoliers jaunes, fameux en Amérique du nord, sont là pour transporter la foule, les bénévoles sont rodés et souriants. Et pendant cette fin de semaine de Coupe du monde de ski alpin, le soleil et la neige étaient au rendez-vous.
Ne manquait plus que la flamme olympique et les anneaux pour se croire en 2010.