La Chine aurait arrêté 82 terroristes
Jeux olympiques jeudi, 10 juil. 2008. 12:02 dimanche, 15 déc. 2024. 15:01
PEKIN - La Chine a annoncé jeudi avoir arrêté 82 "terroristes" présumés depuis le début de l'année dans la région musulmane du Xinjiang, assurant qu'ils préparaient des attentats contre les Jeux olympiques.
Ils appartenaient à cinq groupes distincts "soupçonnés de comploter pour saboter les Jeux de Pékin", précise l'agence Chine Nouvelle qui cite un responsable de la police d'Urumqi, capitale de la province.
C'est la première fois que des responsables chinois avancent un chiffre global d'arrestations après avoir annoncé ces derniers mois avoir déjoué plusieurs complots visant les JO de Pékin (8-24 août).
Le chef de la police d'Urumqi, Chen Zhuangwei, a également indiqué que 41 lieux de prière illégaux, servant de lieu d'entraînement pour la "guerre sainte", avaient été fermés dans le Xinjiang.
"À partir de maintenant, les policiers doivent passer urgemment à l'action, s'impliquer dans la sécurité olympique, faire en sorte que tout incident, gros ou petit, soit empêché", a-t-il déclaré au Quotidien du Xinjiang.
Mercredi, les autorités avaient déjà annoncé avoir tué cinq membres présumés d'un groupe ouïghour (l'ethnie turcophone majoritaire du Xinjiang), s'entraînant à "la guerre sainte", lors d'un raid de la police mardi à Urumqi.
Selon Chine Nouvelle, "leur objectif était de tuer des Hans, le groupe ethnique le plus important en Chine, qu'ils considèrent comme des hérétiques, et fonder leur propre Etat".
Un groupe d'Ouïghours basé en Allemagne a démenti ces accusations.
"Il s'agissait de militants des droits de l'Homme qui réclamaient de pouvoir exercer leur liberté politique", a déclaré Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, citant des contacts sur place.
Des associations d'Ouïghours en exil ont démenti à plusieurs reprises l'existence d'une menace terroriste dans la région contre les JO. Ils ont accusé le pouvoir central d'exagérer ou d'inventer cette menace pour réprimer toute opposition.
Des analystes et défenseurs des droits de l'homme ont également qualifié d'exagérée cette menace agitée par la Chine, des spécialistes de la sécurité soulignant qu'elle avait fourni jusqu'ici peu de détails sur les réseaux qu'elle annonce régulièrement avoir démantelés.
En avril, la police chinoise avait notamment annoncé le démantèlement d'un groupe terroriste au Xinjiang qui prévoyait de kidnapper des athlètes, journalistes et touristes étrangers pendant les JO.
Un autre groupe terroriste, démantelé en janvier et comprenant 10 membres, prévoyait des actions dans la capitale chinoise et aussi à Shanghai, toujours selon les autorités.
Ils appartenaient à cinq groupes distincts "soupçonnés de comploter pour saboter les Jeux de Pékin", précise l'agence Chine Nouvelle qui cite un responsable de la police d'Urumqi, capitale de la province.
C'est la première fois que des responsables chinois avancent un chiffre global d'arrestations après avoir annoncé ces derniers mois avoir déjoué plusieurs complots visant les JO de Pékin (8-24 août).
Le chef de la police d'Urumqi, Chen Zhuangwei, a également indiqué que 41 lieux de prière illégaux, servant de lieu d'entraînement pour la "guerre sainte", avaient été fermés dans le Xinjiang.
"À partir de maintenant, les policiers doivent passer urgemment à l'action, s'impliquer dans la sécurité olympique, faire en sorte que tout incident, gros ou petit, soit empêché", a-t-il déclaré au Quotidien du Xinjiang.
Mercredi, les autorités avaient déjà annoncé avoir tué cinq membres présumés d'un groupe ouïghour (l'ethnie turcophone majoritaire du Xinjiang), s'entraînant à "la guerre sainte", lors d'un raid de la police mardi à Urumqi.
Selon Chine Nouvelle, "leur objectif était de tuer des Hans, le groupe ethnique le plus important en Chine, qu'ils considèrent comme des hérétiques, et fonder leur propre Etat".
Un groupe d'Ouïghours basé en Allemagne a démenti ces accusations.
"Il s'agissait de militants des droits de l'Homme qui réclamaient de pouvoir exercer leur liberté politique", a déclaré Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, citant des contacts sur place.
Des associations d'Ouïghours en exil ont démenti à plusieurs reprises l'existence d'une menace terroriste dans la région contre les JO. Ils ont accusé le pouvoir central d'exagérer ou d'inventer cette menace pour réprimer toute opposition.
Des analystes et défenseurs des droits de l'homme ont également qualifié d'exagérée cette menace agitée par la Chine, des spécialistes de la sécurité soulignant qu'elle avait fourni jusqu'ici peu de détails sur les réseaux qu'elle annonce régulièrement avoir démantelés.
En avril, la police chinoise avait notamment annoncé le démantèlement d'un groupe terroriste au Xinjiang qui prévoyait de kidnapper des athlètes, journalistes et touristes étrangers pendant les JO.
Un autre groupe terroriste, démantelé en janvier et comprenant 10 membres, prévoyait des actions dans la capitale chinoise et aussi à Shanghai, toujours selon les autorités.