La Chine devra tenir compte des droits de l'homme
Jeux olympiques mercredi, 25 oct. 2006. 10:09 jeudi, 12 déc. 2024. 21:27
PEKIN (AFP) - La Chine, qui organise les Jeux olympiques de 2008 et l'exposition universelle de Shanghai en 2010, devra tenir compte des droits de l'Homme, a jugé mercredi le président français Jacques Chirac.
"Il y aura des conséquences économiques et sociales et des conséquences sur l'évolution du régime", a jugé M. Chirac, rappelant que la Chine sera alors "au coeur de toutes les observations du monde".
"La Chine devra se plier à un certain nombre de réalités, notamment touchant aux problèmes des droits de l'Homme", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprises français, au premier jour de sa visite d'Etat en Chine.
"On est à un tournant avec ces deux réalités", a-t-il souligné.
Une nonne tibétaine de 17 ans a été abattue le 30 septembre par les gardes frontières chinois qui ont ouvert le feu sur un groupe d'environ 70 personnes qui tentaient de passer du Tibet au Népal.
Un haut responsable français a qualifié cette affaire de "lamentable" en s'inquiétant d'un "certain raidissement perceptible dans cette lamentable affaire" ainsi que "dans le domaine de la presse", a-t-il indiqué.
L'association Reporters sans Frontières a demandé mercredi à Jacques Chirac de s'exprimer sur la question des droits de l'homme, jugeant dans un communiqué qu'"il serait choquant" que celui-ci reste "muet sur la situation de la liberté d'expression" durant sa visite.
Selon ce haut responsable, ce sujet sera évoqué avec les autorités chinoises "dans un souci d'efficacité et donc de discrétion".
"Il y aura des conséquences économiques et sociales et des conséquences sur l'évolution du régime", a jugé M. Chirac, rappelant que la Chine sera alors "au coeur de toutes les observations du monde".
"La Chine devra se plier à un certain nombre de réalités, notamment touchant aux problèmes des droits de l'Homme", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprises français, au premier jour de sa visite d'Etat en Chine.
"On est à un tournant avec ces deux réalités", a-t-il souligné.
Une nonne tibétaine de 17 ans a été abattue le 30 septembre par les gardes frontières chinois qui ont ouvert le feu sur un groupe d'environ 70 personnes qui tentaient de passer du Tibet au Népal.
Un haut responsable français a qualifié cette affaire de "lamentable" en s'inquiétant d'un "certain raidissement perceptible dans cette lamentable affaire" ainsi que "dans le domaine de la presse", a-t-il indiqué.
L'association Reporters sans Frontières a demandé mercredi à Jacques Chirac de s'exprimer sur la question des droits de l'homme, jugeant dans un communiqué qu'"il serait choquant" que celui-ci reste "muet sur la situation de la liberté d'expression" durant sa visite.
Selon ce haut responsable, ce sujet sera évoqué avec les autorités chinoises "dans un souci d'efficacité et donc de discrétion".