La flamme des Jeux d'Athènes sera allumée jeudi à Olympie
Jeux olympiques dimanche, 21 mars 2004. 11:34 dimanche, 15 déc. 2024. 09:49
ATHENES (AFP) - La flamme qui embrasera le 13 août prochain la vasque du stade olympique d'Athènes pour symboliser l'ouverture des Jeux de la 28e Olympiade sera solennellement allumée jeudi à Olympie, théâtre des jeux de l'Antiquité, avant d'entreprendre en juin un périple planétaire de quelque 78.000 km.
Cette cérémonie constituera la première manifestation olympique officielle depuis l'installation du nouveau gouvernement conservateur en Grèce et le véritable lancement du compte à rebours des Jeux d'Athènes.
Le Comité olympique grec a souhaité faire de cette cérémonie "un événement spécial". La date n'a d'ailleurs pas été choisie au hasard: elle correspond à l'anniversaire du début du soulèvement pour l'Indépendance grecque en 1821, l'une des principales fêtes nationales du pays.
La cérémonie commencera à 12H00 locales (10h00 GMT) dans le temple d'Hera de l'ancienne Olympie (ouest du Péloponnèse) et la flamme sera allumée selon le rituel antique, grâce aux rayons du soleil captés à l'aide d'un miroir concave.
Vestales
Une actrice de 32 ans, Thalia Prokopiou, jouera, pour la troisième fois de sa carrière, le rôle de la "grande prêtresse" entourée d'un groupe de "vestales".
Les organisateurs espèrent que, contrairement à ce qui était arrivé lors de la cérémonie pour les Jeux de Sydney, la flamme pourra être allumée sans problème. En 2000, un voile opaque de nuages, avait fait écran avec le soleil et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours" allumée la veille au cours d'une ultime répétition et contenue dans un vase aux motifs antiques.
Parmi les personnalités présentes, figureront le président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki.
Une fois allumée, la torche sera remise au lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui s'élancera vers le lieu où repose le coeur du Français Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, juste à quelques centaines de mètres du site.
Le nageur russe Alexander Popov, médaille d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme. L'Ukrainien Serguei Bubka, médaille d'or à Séoul en 1988, figurera également parmi les premiers porteurs.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme doit rejoindre Athènes le 31 mars, pour y être déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque, Katerina Thanou, 29 ans, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Premières
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée par plus de 11.000 relayeurs, dont 6500 en Grèce, qui parcourront chacun entre 300 et 500 mètres.
Le relais de la flamme, une institution instaurée aux JO de Berlin de 1936, amènera pour la première fois celle-ci sur les cinq continents, en se rendant en Afrique (Le Caire et Le Cap) et en Amérique du Sud (Rio de Janeiro).
La flamme sera également convoyée dans toutes les villes ayant accueilli les jeux Olympiques modernes depuis ceux de 1896, une première également.
Avec quatre étapes -Los Angeles, Saint-Louis, Atlanta, trois villes olympiques, et New York, candidate pour les Jeux de 2012-, les Etats-Unis seront le pays le mieux servi.
Selon les organisateurs, quelque 260 millions de personnes devraient avoir l'opportunité de voir la flamme dans leur ville.
Après son tour du monde, la flamme, qui sera portée entre 10 à 12 heures par jour en moyenne, entamera le 9 juillet un périple dans 600 villes et villages à travers la Grèce pour arriver le 13 août au stade olympique d'Athènes.
Cette cérémonie constituera la première manifestation olympique officielle depuis l'installation du nouveau gouvernement conservateur en Grèce et le véritable lancement du compte à rebours des Jeux d'Athènes.
Le Comité olympique grec a souhaité faire de cette cérémonie "un événement spécial". La date n'a d'ailleurs pas été choisie au hasard: elle correspond à l'anniversaire du début du soulèvement pour l'Indépendance grecque en 1821, l'une des principales fêtes nationales du pays.
La cérémonie commencera à 12H00 locales (10h00 GMT) dans le temple d'Hera de l'ancienne Olympie (ouest du Péloponnèse) et la flamme sera allumée selon le rituel antique, grâce aux rayons du soleil captés à l'aide d'un miroir concave.
Vestales
Une actrice de 32 ans, Thalia Prokopiou, jouera, pour la troisième fois de sa carrière, le rôle de la "grande prêtresse" entourée d'un groupe de "vestales".
Les organisateurs espèrent que, contrairement à ce qui était arrivé lors de la cérémonie pour les Jeux de Sydney, la flamme pourra être allumée sans problème. En 2000, un voile opaque de nuages, avait fait écran avec le soleil et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours" allumée la veille au cours d'une ultime répétition et contenue dans un vase aux motifs antiques.
Parmi les personnalités présentes, figureront le président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki.
Une fois allumée, la torche sera remise au lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui s'élancera vers le lieu où repose le coeur du Français Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, juste à quelques centaines de mètres du site.
Le nageur russe Alexander Popov, médaille d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme. L'Ukrainien Serguei Bubka, médaille d'or à Séoul en 1988, figurera également parmi les premiers porteurs.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme doit rejoindre Athènes le 31 mars, pour y être déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque, Katerina Thanou, 29 ans, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Premières
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée par plus de 11.000 relayeurs, dont 6500 en Grèce, qui parcourront chacun entre 300 et 500 mètres.
Le relais de la flamme, une institution instaurée aux JO de Berlin de 1936, amènera pour la première fois celle-ci sur les cinq continents, en se rendant en Afrique (Le Caire et Le Cap) et en Amérique du Sud (Rio de Janeiro).
La flamme sera également convoyée dans toutes les villes ayant accueilli les jeux Olympiques modernes depuis ceux de 1896, une première également.
Avec quatre étapes -Los Angeles, Saint-Louis, Atlanta, trois villes olympiques, et New York, candidate pour les Jeux de 2012-, les Etats-Unis seront le pays le mieux servi.
Selon les organisateurs, quelque 260 millions de personnes devraient avoir l'opportunité de voir la flamme dans leur ville.
Après son tour du monde, la flamme, qui sera portée entre 10 à 12 heures par jour en moyenne, entamera le 9 juillet un périple dans 600 villes et villages à travers la Grèce pour arriver le 13 août au stade olympique d'Athènes.