La flamme s'est allumée sans problème pendant la répétition
Jeux olympiques mercredi, 24 mars 2004. 12:05 vendredi, 13 déc. 2024. 22:30
OLYMPIE (AFP) - Malgré un temps venteux et quelques nuages, la répétition de la cérémonie de l'allumage de la flamme des Jeux d'Athènes (13-29 août) s'est déroulée sans problème mercredi sur le site antique d'Olympie et les rayons du soleil captés par un miroir concave ont pu mettre le feu à la torche que tenait la grande prêtresse.
Cette première partie a eu lieu dans le temple de Héra, où la flamme a d'abord été transférée dans un vase de céramique aux motifs anciens par la grande prêtresse, Thalia Prokopiou, une actrice de 32 ans, qui incarne le rôle pour la troisième fois. La flamme allumée aux répétitions et gardée dans ce vase sera utilisée en cas de problème pendant la véritable cérémonie.
En 2000, un voile opaque de nuages avait fait écran aux rayons du soleil, la torche ne s'était pas allumée, mettant en larmes la grande prêtresse, et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours".
Suivie par quelque 20 vestales portant des robes écrues et plissées à l'antique, le cortège s'est dirigé vers le stade au son du tambourin joué par la chorégraphe Maria Hors, 80 ans.
Après un ballet exécuté par les vestales sur les pentes du stade, parsemées de coquelicots et de pâquerettes, la prêtresse a transmis la flamme au premier relayeur, le lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui a couru quelques mètres pour les caméras.
Marteaux et scie électrique
Pendant le ballet, les ouvriers continuaient de travailler pour ériger l'estrade des VIP pour la cérémonie frappant bruyamment avec leurs marteaux et coupant le bois avec leur scie électrique alors que les policiers faisaient éteindre les portables aux autres personnes.
"Olympie veut faire comme Athènes: ils essayent de terminer seulement à la dernière minute", ironisait un spectateur. Pour preuve, à la sortie de la ville, le nouveau musée de l'histoire des Jeux olympiques qui devait être inauguré mercredi semblait tout juste prêt et, à l'instar de nombreux sites olympiques d'Athènes, la dernière partie de la route d'accès n'était pas terminée.
"Vous savez, ici en Grèce on fait les choses à la dernière minute", expliquait-on fataliste à l'office d'information touristique.
"Epreuve test de sécurité"
Des dizaines de touristes observaient la scène depuis le haut de la route surplombant le site, mais l'accès leur avait été interdit par un vaste dispositif policier. En effet les autorités grecques avaient estimé que l'allumage de la flamme et ses répétitions constituaient une "épreuve test" en matière de sécurité.
La véritable cérémonie commencera jeudi à 12H00 locales (10h00 GMT) en présence de nombreuses personnalités, dont le Président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le Premier ministre Costas Caramanlis, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki. Elle sera cependant ouverte au public.
Le nageur russe Alexander Popov, médaillé d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme rejoindra Athènes le 31 mars. Elle sera déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque Ekaterini Thanou, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée sur les cinq continents par plus de 11.000 relayeurs.
Cette première partie a eu lieu dans le temple de Héra, où la flamme a d'abord été transférée dans un vase de céramique aux motifs anciens par la grande prêtresse, Thalia Prokopiou, une actrice de 32 ans, qui incarne le rôle pour la troisième fois. La flamme allumée aux répétitions et gardée dans ce vase sera utilisée en cas de problème pendant la véritable cérémonie.
En 2000, un voile opaque de nuages avait fait écran aux rayons du soleil, la torche ne s'était pas allumée, mettant en larmes la grande prêtresse, et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours".
Suivie par quelque 20 vestales portant des robes écrues et plissées à l'antique, le cortège s'est dirigé vers le stade au son du tambourin joué par la chorégraphe Maria Hors, 80 ans.
Après un ballet exécuté par les vestales sur les pentes du stade, parsemées de coquelicots et de pâquerettes, la prêtresse a transmis la flamme au premier relayeur, le lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui a couru quelques mètres pour les caméras.
Marteaux et scie électrique
Pendant le ballet, les ouvriers continuaient de travailler pour ériger l'estrade des VIP pour la cérémonie frappant bruyamment avec leurs marteaux et coupant le bois avec leur scie électrique alors que les policiers faisaient éteindre les portables aux autres personnes.
"Olympie veut faire comme Athènes: ils essayent de terminer seulement à la dernière minute", ironisait un spectateur. Pour preuve, à la sortie de la ville, le nouveau musée de l'histoire des Jeux olympiques qui devait être inauguré mercredi semblait tout juste prêt et, à l'instar de nombreux sites olympiques d'Athènes, la dernière partie de la route d'accès n'était pas terminée.
"Vous savez, ici en Grèce on fait les choses à la dernière minute", expliquait-on fataliste à l'office d'information touristique.
"Epreuve test de sécurité"
Des dizaines de touristes observaient la scène depuis le haut de la route surplombant le site, mais l'accès leur avait été interdit par un vaste dispositif policier. En effet les autorités grecques avaient estimé que l'allumage de la flamme et ses répétitions constituaient une "épreuve test" en matière de sécurité.
La véritable cérémonie commencera jeudi à 12H00 locales (10h00 GMT) en présence de nombreuses personnalités, dont le Président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le Premier ministre Costas Caramanlis, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki. Elle sera cependant ouverte au public.
Le nageur russe Alexander Popov, médaillé d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme rejoindra Athènes le 31 mars. Elle sera déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque Ekaterini Thanou, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée sur les cinq continents par plus de 11.000 relayeurs.