La Grèce veut la trêve olympique pendant Salt Lake City
Jeux olympiques mardi, 29 janv. 2002. 11:18 vendredi, 13 déc. 2024. 06:52
ATHENES, AFP - Patrie de l'olympisme, la Grèce va tenter de convaincre d'une part l'Inde et le Pakistan, d'autre part les parties israélienne et palestinienne, de respecter la trêve olympique à l'occasion des Jeux d'hiver de Salt Lake City (Utah), a annoncé mardi le ministre grec des Affaires étrangères, Georges Papandréou.
Des émissaires grecs "vont convoyer en Inde et au Pakistan, ainsi qu'auprès des parties israélienne et palestinienne des lettres les appelant à respecter la trêve", censée durer 16 jours à l'occasion des prochains Jeux d'hiver (8-24 février), a indiqué M. Papandréou au cours d'une conférence de presse.
Il a précisé que cette initiative était menée par le chef de l'Etat, Costis Stéphanopoulos et par lui-même.
M. Papandréou est vice-président du Centre pour la Trêve olympique, une ONG dépendant du Comité international olympique et fondée en juillet 2000 à son initiative en vue de faire revivre la tradition antique selon laquelle toute guerre cessait pendant les Jeux à Olympie.
Il s'est félicité du "soutien croissant" de la communauté internationale à cette initiative, marqué notamment par l'adoption le 11 décembre dernier par les Nations Unies d'une résolution en faveur de cette trêve.
La Grèce souhaiterait aussi que le relais de la flamme olympique pour les Jeux de 2004 à Athènes puisse passer par des zones de conflits, en échange d'un engagement des pays concernés à respecter la trêve tant que la flamme se trouvera sur leur territoire, a pour sa part indiqué le directeur du Centre, Stavros Lambrinidis.
"Même si la flamme n'allait que dans deux ou trois zones de conflit, ce serait un message fort", a-t-il souligné, indiquant travailler sur ce sujet avec le comité organisateur des Jeux de 2004.
Les deux hommes ont également annoncé le lancement en Grèce, à partir du 2 février, d'une campagne d'information sur cette trêve, sous le slogan de "En position, prêts... cessez le feu", avec notamment des affiches montrant des athlètes sautant au dessus de barbelés. Cette campagne doit ensuite être menée au niveau international, ont-ils indiqué.
Des émissaires grecs "vont convoyer en Inde et au Pakistan, ainsi qu'auprès des parties israélienne et palestinienne des lettres les appelant à respecter la trêve", censée durer 16 jours à l'occasion des prochains Jeux d'hiver (8-24 février), a indiqué M. Papandréou au cours d'une conférence de presse.
Il a précisé que cette initiative était menée par le chef de l'Etat, Costis Stéphanopoulos et par lui-même.
M. Papandréou est vice-président du Centre pour la Trêve olympique, une ONG dépendant du Comité international olympique et fondée en juillet 2000 à son initiative en vue de faire revivre la tradition antique selon laquelle toute guerre cessait pendant les Jeux à Olympie.
Il s'est félicité du "soutien croissant" de la communauté internationale à cette initiative, marqué notamment par l'adoption le 11 décembre dernier par les Nations Unies d'une résolution en faveur de cette trêve.
La Grèce souhaiterait aussi que le relais de la flamme olympique pour les Jeux de 2004 à Athènes puisse passer par des zones de conflits, en échange d'un engagement des pays concernés à respecter la trêve tant que la flamme se trouvera sur leur territoire, a pour sa part indiqué le directeur du Centre, Stavros Lambrinidis.
"Même si la flamme n'allait que dans deux ou trois zones de conflit, ce serait un message fort", a-t-il souligné, indiquant travailler sur ce sujet avec le comité organisateur des Jeux de 2004.
Les deux hommes ont également annoncé le lancement en Grèce, à partir du 2 février, d'une campagne d'information sur cette trêve, sous le slogan de "En position, prêts... cessez le feu", avec notamment des affiches montrant des athlètes sautant au dessus de barbelés. Cette campagne doit ensuite être menée au niveau international, ont-ils indiqué.