Le CIO a réaffirmé mercredi tenir à la règle dite "Osaka" qui prive de JO tout sportif suspendu pour dopage pour plus de six mois durant l'olympiade précédente, et entend en proposer une version remaniée lors de la révision du Code mondial antidopage de l'AMA.

La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) réunie à Lausanne a décidé de travailler, conjointement avec les fédérations internationales et les comités olympiques nationaux, à un règlement "dans l'esprit de la règle Osaka", dit-on au CIO, qui sera proposé lors des travaux de révision du Code mondial de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Le 6 octobre dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) saisi par les États-Unis avait jugé illégale, c'est à dire hors Code mondial, cette règle du CIO adoptée en 2008 au motif qu'elle instituait une double peine.

L'introduction de cette règle au Code mondial avait alors été recommandée par le TAS.

Le Code mondial révisé doit être adopté en 2013 pour entrer en vigueur deux ans plus tard.

Par ailleurs, le vice-président du CIO Thomas Bach a affirmé mercredi en marge de la commission exécutive son soutien au Comité olympique britannique (BOA) dans son combat contre l'AMA.

Le BOA prône en effet la suspension à vie des athlètes convaincus de dopage, une sanction contraire aux règles de l'AMA qui a déclaré, le mois dernier, les règlements du BOA non conformes au Code mondial.

Thomas Bach, candidat à la présidence du CIO en 2013, a estimé que l'on ne pouvait pas stigmatiser un comité olympique pour son zèle à sanctionner les tricheurs.